Livre de Isabelle Côté, édité par Presses universitaires du Québec, publié en 2018.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Accueil, Hébergement, Accompagnement, Approche historique, Enfant, Femme, Sécurité, Prise en charge, Dignité, Autonomie, Liberté, Québec (Province du), 1970-2010
C’est au milieu des années 1970 que des Québécoises, décidées à sortir le phénomène de la sphère privée, ont mis sur pied les premières maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Levant le voile sur la violence des hommes à l’endroit des femmes dans les couples, problème longtemps compris comme étant d’ordre familial, elles ont développé des ressources permettant d’accueillir celles qui désiraient se soustraire à l’emprise de leur agresseur. Les maisons d’hébergement se sont ainsi imposées comme l’une des plus importantes réponses du mouvement féministe à cette problématique, au Québec et ailleurs.
Livre, édité par FNARS, publié en 2016.
Mots clés : Sortant de prison, Contrôle judiciaire, Accompagnement social, Sanction pénale, Médiation, Peine de substitution, Accueil, Milieu ouvert, Hébergement, Logement, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Travail social, Réseau, Partenariat, alternative
Les associations du réseau FNARS qu’elles soient centres d’hébergement, accueils de jour, ateliers ou chantiers d’insertion, sont susceptibles d’accueillir et d’accompagner des personnes ayant connu la justice ou en cours d’exécution d’une mesure de justice. Ces personnes peuvent exécuter une mesure alternative à la prison ou sortir de prison après avoir effectué l’intégralité de leur peine. Ces peines en milieu ouvert, au sein de la société, font sens en cumulant sanction et accompagnement. En proposant un accompagnement social, les associations adhérentes à la FNARS contribuent à maintenir des perspectives d’insertion et réparer l’effet désocialisant de la détention ou l’effet de marginalisation lié à un historique judiciaire. Ces associations participent à la mise en place des moyens d’une réinsertion durable dans la société des personnes placées sous main de justice. Elles favorisent ainsi la lutte contre la récidive par la construction progressive d’un projet d’insertion.