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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les pratiques en maison d'hébergement pour femmes victimes de violence conjugale : 40 ans d'histoire

Livre de Isabelle Côté, édité par Presses universitaires du Québec, publié en 2018.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Accueil, Hébergement, Accompagnement, Approche historique, Enfant, Femme, Sécurité, Prise en charge, Dignité, Autonomie, Liberté, Québec (Province du), 1970-2010

C’est au milieu des années 1970 que des Québécoises, décidées à sortir le phénomène de la sphère privée, ont mis sur pied les premières maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Levant le voile sur la violence des hommes à l’endroit des femmes dans les couples, problème longtemps compris comme étant d’ordre familial, elles ont développé des ressources permettant d’accueillir celles qui désiraient se soustraire à l’emprise de leur agresseur. Les maisons d’hébergement se sont ainsi imposées comme l’une des plus importantes réponses du mouvement féministe à cette problématique, au Québec et ailleurs.

Le capitalisme paradoxant : un système qui rend fou

Livre de Vincent de Gaulejac, Fabienne Hanique, édité par Ed. du Seuil, publié en 2015.

Mots clés : Société, Organisation, Capitalisme, Système, Management, Entreprise, Gestion, Valeur sociale, Risque professionnel, Technologie de l'information et de la communication, Téléphone, Informatique, Liberté, Autonomie, Contrôle, Addiction, Argent, Pouvoir, Désir, Conflit, Compétition, Temps, Urgence, Travail, Temps libre, Violence institutionnelle, Adaptation, Résistance, Déni

C’est paradoxal !» : l'expression semble «s'être banalisée. Elle exprime la surprise, l'étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : «Je suis libre de travailler 24 heures sur 24», «Il faut faire plus avec moins», «Ici, il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions», «Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement», «Plus on gagne du temps, moins on en a»...
L'ouvrage analyse la genèse et la construction de cet «ordre paradoxal». Il explore les liens entre la financiarisation de l'économie, l'essor des nouvelles technologies et la domination d'une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu'à perdre le sens de ce qu'ils font.
Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en oeuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d'autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l'invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives.