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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Mauvaise graine : deux siècles d’histoire de la justice des enfants

Livre de Véronique Blanchard, Mathias Gardet, Madeleine Mathieu, Jean Jacques Yvorel, édité par Textuel, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Garçon, Justice des mineurs, Approche historique, PJJ, Déviance, Délinquance juvénile, Enfermement, Répression, Adolescent, Jeune en difficulté, Enfance en danger, Établissement d'éducation surveillée, Stigmatisation, Précarité, Pauvreté, Classe sociale, Ouvrier, Éducation spécialisée, Sanction pénale, Criminalité, Colonie agricole, Colonie pénitentiaire, Epm (Etablissement pénitentaire pour mineurs), 19ème siècle-20ème siècle

De mauvaise graine à racaille?: les mots changent, la stigmatisation perdure. Mauvaises graines, apaches, voyous, blousons noirs, racailles?: les mots changent, la stigmatisation perdure pour qualifier les mêmes rejetons des classes laborieuses. Depuis deux siècles, les mentalités oscillent entre punir et éduquer. L’invention des lieux de punition réservés aux enfants débute en 1836 avec la Petite Roquette à Paris, première et unique prison pour enfants. Suivie en 1850 des maisons de correction et colonies pénitentiaires dénoncées près d’un siècle plus tard par Jacques Prévert comme des bagnes d’enfants.
Au tournant du siècle, un discours scientifique et médical défend l’idée d’une hérédité du crime et appelle à durcir les modalités d’enfermement. Ce n’est qu’à la Libération que naît dans l’opinion un consensus en faveur de la priorité de l’éducatif sur le répressif. Si les Trente Glorieuses saluent la montée des baby-boomers, une autre jeunesse fait peur, caricaturée par les médias?: les bandes de Blousons noirs. Au lendemain de Mai 68, ce sont les travailleurs sociaux eux-mêmes qui dénoncent les foyers éducatifs comme étant avant tout des lieux de répression et de discipline.

Lieux de vie et d'accueil : réhabiliter l'utopie

Livre de Jean Luc Minart, édité par Erès, publié en 2013.

Mots clés : Lieu de vie, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Utopie, Pratique professionnelle, Travail social, Psychothérapie institutionnelle, Désinstitutionnalisation, Deligny (Fernand)

Les lieux de vie et d'accueil LVA sont de petites structures animées par deux à cinq permanents qui accueillent des enfants, des adolescents ou des adultes en situation familiale, sociale ou psychologique difficile. Peu ou mal connues, ces modalités d'accueil à taille humaine constituent un apport précieux pour le travail social. Mieux les comprendre LVA en formalisant les pratiques, en les comparant aux autres, en constituant un corpus spécifique, tel est l'objectif de ce livre qui, à l'heure du gigantisme des groupements de coopération du secteur médicosocial, vient réhabiliter l'utopie des pionniers. De par leur situation marginale et leur histoire parallèle, les LVA posent des questions de fond à l'ensemble du travail social, notamment parce qu'ils ont gardé un horizon politique et anthropologique plutôt que de cantonner leur pratique à la seule relation d'aide qui dès lors est incomplète. Plus qu'une simple exception du travail social, ils peuvent en être une borne symptomatique.

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