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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Aux sources de la pédagogie sociale : écrits choisis

Livre de Héléna Radlinska, Ewilina Cazottes, Grégory Chambat, Laurent Ott, édité par L'Harmattan, publié en 2016.

Mots clés : Éducation nouvelle, Pédagogie, Éducation, Société, Environnement social, Lien social, Conscience de soi, Action collective, Étude de milieu, Enfant, Citoyenneté, Travailleur social, Enseignant, Rue, Enfant des rues, Pologne

Héléna Radlinska (1879-1954) compte parmi les plus remarquables savants polonais. Son action scientifique s'inscrit dans une époque où la Pologne recouvre son indépendance, après 123 ans d'absence sur la carte de l'Europe. Cette pédagogue, infirmière, enseignante et chercheuse est précurseur de la pédagogie sociale définie comme « une action consciente, visant à la transformation de la vie collective [...] au nom d'un idéal et se réalisant dans un contexte social précis, et effectué au moyen des forces individuelles et collectives » (Lvov, 1908). Le présent ouvrage présente une sélection de ses écrits (articles provenant de revues professionnelles et extraits de ses ouvrages), centrés sur la question de l'éducation. Ce petit ouvrage - la première traduction française de ses écrits permet de découvrir une pédagogie engagée et une pédagogie d'action, qui incitent à une réflexion sociale sur l'éducation d'aujourd'hui en France.

Les mangados : lire des mangas

Livre de Christine Detrez, Olivier Vanhee, édité par Bibliothèque publique d'information, Centre Pompidou, publié en 2012.

Mots clés : Bande dessinée, Concept, Édition, Culture, Lecture, Jeune, Adolescent, Témoignage, Opinion, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Musique, Sociabilité, Amitié, Réseau d'information et de communication, Échange, Différenciation sexuelle, Identification, Psychologie du développement, Enfant, Film d'animation

Il suffit de prononcer le mot manga pour que surgissent toute une série de représentations : des yeux écarquillés et des silhouettes japonaises, des minijupes avec socquettes et des exosquelettes, le club Dorothée et les jeux vidéo. On imagine aussitôt des adolescents enfermés dans leur chambre à feuilleter des opus au papier de mauvaise qualité, au risque de devenir incultes, voire asociaux et violents. Peut-on d'ailleurs les appeler « lecteurs », ces jeunes qui délaisseraient ainsi les livres, ou même la bande dessinée franco-belge, soudain auréolée d'une légitimité qui lui a, également, longtemps été refusée ? Comprendre ce qui pousse un adolescent ou une adolescente à lire des mangas aujourd'hui oblige à procéder en deux temps. Tout d'abord, le manga « s'encastre » parfaitement dans la « culture jeune » : il s'insère dans toute une constellation d'intérêts, dont la musique, la sociabilité, le numérique, les pratiques amateurs. Mais le manga est aussi le support d'appropriations savantes ou concrètes (apprendre à dessiner, s'habiller, etc.), éthiques et identificatoires. La lecture devient alors une façon de gérer les expériences passées, de faire travailler de manière imaginaire les schèmes de son expérience personnelle, d'apprendre à exprimer les émotions, et de participer à la construction de soi comme fille ou comme garçon. Bref, au-delà du manga lui-même, c'est le ressort des pratiques de lecture adolescentes que cette enquête met en lumière.