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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

Livre de Armando Cote, Pamela Der Antonian, Patricia Janody, Helena d' Elia, et al., édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Enfant, Adolescent, Adulte, Violence, Sévice corporel, Traumatisme, Victime, Mémoire, Amnésie, Approche clinique

" Je veux tout oublier " : c'est la demande que les patients du Centre Primo Levi, " victimes " de torture et de violence politique, adressent aux cliniciens. Encombrés par une répétition traumatique, ils ne sont plus que des corps mémoires qui réduisent les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'ils ne peuvent plus vivre mais qu'ils ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement.
L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. S'il est nécessaire, il peut être aussi une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de l'art traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?

Les ados dans le cyberespace : prises de risque et cyberviolence

Livre de Catherine Blaya, édité par De Boeck, publié en 2013.

Mots clés : Harcèlement moral, Adolescent, Média, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Violence, Victime, Prévention, Réseau d'information et de communication, Législation, Intervention sociale, Conduite à risque, Australie, Asie, Amérique septentrionale

Happy Slapping, diffusion de photos ou films embarrassants sur la Toile, exclusion des réseaux sociaux, diffamation, lynchages d'enseignants sur des blogs sont de nouveaux modes d'expression de la violence des jeunes et entre jeunes. Les conséquences de ces violences sont graves et peuvent entraîner des problèmes de décrochage scolaire mais aussi de dépression, voire le suicide des victimes. Les agresseurs ne sont pas toujours conscients de la portée de leurs actes qu'ils situent dans un monde virtuel et montrent ainsi peu d'empathie pour leurs victimes. Les victimes quant à elles doivent faire face à un sentiment d'impuissance important devant une agression potentiellement diffusée à des centaines voire des milliers de personnes, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Si les canaux de communication sont virtuels, l'impact dans la vie quotidienne et la souffrance sont bien réels. Les parents mais aussi les enseignants sont souvent démunis car peu au courant des activités des jeunes sur la Toile et parfois peu habiles eux-mêmes à utiliser ces outils de communication. L'auteur propose, ici, une synthèse internationale des recherches sur ces nouvelles formes d'expression de violence, leurs caractéristiques, leurs conséquences. Elle envisage aussi le problème en lien avec le milieu scolaire et la violence à l'école et présente des résultats de recherche empirique inédits sur la situation française, montrant le lien entre ce qu'il se passe dans les établissements et les activités en ligne. Dans une deuxième partie, cet ouvrage présente une synthèse des politiques publiques et modes d'intervention possibles pour tenter de prévenir et réduire le phénomène. Cet ouvrage de référence s'adresse aux professionnels de l'éducation, aux parents, aux travailleurs sociaux, aux étudiants en sciences sociales et en sciences de l'éducation et à tous ceux qui se sentent concernés par les questions sociales.

Les violences sexuelles des mineurs : victimes et auteurs

Livre de Marie Laure Gamet, Claudine Moîse, Mireille Bonierbale, édité par Dunod, publié en 2010.

Mots clés : Abus sexuel, Adolescent, Mineur, Psychologie du développement, Trouble de la personnalité, Trouble de la sexualité, Carence affective, Violence, Liberté, Média, Victime, Devenir, Adulte, Sexualité, Tabou, Attachement, Sexologie, Santé, Thérapie, Formation, Travailleur social, ASE, PJJ

Les violences sexuelles exercées par des mineurs sur d'autres mineurs suscitent beaucoup d'émoi dans la société et parmi les professionnels, bien souvent désarmés face à une telle agressivité.Toutefois, ce constat ne doit pas faire oublier que la majorité des violences sexuelles sur mineurs est le fait d'adultes issus du milieu familial des victimes. Ces violences posent la question de l'accompagnement du développement de la sexualité des jeunes et de la vie sexuelle des adultes. Pour passer de la parole au soin, et au soin par la parole, un médecin et une spécialiste universitaire de la violence verbale ont conçu cet ouvrage en prenant appui sur l'expérience de prise en charge sexologique par le médecin de mineurs victimes et de mineurs auteurs de violences sexuelles. La thérapie sexuelle présentée a été élaborée avec le souci constant de ne pas faire d'effraction dans le développement des enfants. Elle contribue à un processus d'élaboration psychique autour du développement de la sexualité. Face aux abus sexuels, pour contrer des dysfonctionnements sociaux et apaiser des vies en souffrance, partenaires institutionnels, professionnels éducatifs, personnels de la santé et de la justice doivent travailler ensemble.Afin que la connaissance, la formation et l'écoute attentive - sur des bases rigoureuses et étayées- permettent que des vies brisées dans l'enfance et l'adolescence puissent, par-delà les traumatismes, être réparées.

Les adolescents victimes/délinquants : observer, écouter, comprendre, accompagner

Livre de Daniel Derivois, Loïck M. Villerbu, Michel Born, édité par De Boeck, publié en 2010.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Délinquance juvénile, Violence, Victime, Approche clinique, Comportement, Observation, Écoute, Accompagnement, Prévention, Prise en charge, Prison, CER, MECS, Placement, Famille d'accueil, École, Banlieue, Interculturel, ZUS

Il n'y a pas d'un côté, les adolescents victimes et de l'autre, les adolescents délinquants. Ce sont souvent les mêmes. Les adolescents victimes délinquants sont ceux qui, ayant subi - ou ayant hérité - des maltraitances dans l'enfance et/ou à l'adolescence, affichent des comportements déviants, violents, agressifs, tout en se mettant constamment en danger. Ces adolescents ont une préhistoire. À la naissance, l'enfant découvre le monde externe à l'échelle familiale. Vers la latence, il connaît déjà suffisamment le monde social et institutionnel. A l'adolescence, c'est le monde global et politique qui s'offre à lui comme cadre général de construction de son identité dans ses dimensions familiales, sociales et géopolitiques. Dès lors, observer, écouter, comprendre et accompagner ces adolescents en difficultés requiert de la part des professionnels des milieux socio-judiciaire, sanitaire et scolaire un changement d'échelle pour dépasser certains clivages idéologiques, affronter la complexité des processus et adopter la mondialité comme posture clinique. Cette posture invite le professionnel à un examen de soi afin d'être disponible pour amener l'adolescent à se penser dans le monde, par-delà la famille, les institutions et le cadre national de la rencontre. De la famille biologique à la famille d'accueil ou d'adoption, des institutions de protection au milieu carcéral, en passant par l'école, le Centre d'Education Renforcée et les zones urbaines sensibles - la banlieue -, il est question de cheminement au décours de trajectoires existentielles, interculturelles, dans le monde adolescent et dans l'environnement monde. II n'est pas nécessaire d'être psy et il ne suffit pas d'être psy pour avoir cette démarche clinique décomplexée. Tout professionnel en relation avec des adolescents victimes délinquants devrait prendre part à ce voyage inorganisé afin de travailler aux conditions du Vivre ensemble dans la Cité