PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
De "Nuit debout" aux "Gilets jaunes", l'actualité sociale et politique est révélatrice d'une crise des institutions dont les décisions et le mode de fonctionnement sont de plus en plus critiqués. Robert Lafore livre aborde le fait institutionnel autour de cinq questions simples : qu'est-ce qu'une institution ? D'où viennent les institutions ? Pourquoi cette défiance vis-à-vis d'elles ? Comment s'adaptent-elles à la société ? Comment sauver les institutions et donc la société ? Plus que " vivre ensemble ", c'est désormais " faire ensemble " que revendiquent bon nombre de Français. Comment les institutions peuvent-elles mieux prendre en compte les aspirations des individus ? En plus de présenter une histoire inédite des théories institutionnelles, il avance quelques pistes d'évolution démocratique, afin de garantir l'équilibre entre l'individu et le collectif.
Si la reproduction sociale par l'école a fait l'objet depuis longtemps d'importantes analyses, la reproduction sociale par la santé est très peu évoquée. Le sujet paraît même tabou tant le biomédical domine expliquant les inégalités de santé par le génétique. Récemment, en Santé publique, on ose poser la question de savoir si la construction de la santé et les inégalités réelles qui en découlent sont du ressort de la responsabilité individuelle de chacun ou déterminées par le destin social (les circonstances de la vie selon certains chercheurs) Cet essai s'inscrit dans une vision déterministe de la production de santé sans ignorer pour autant les marges de liberté des comportements à risques.
Pour cela, il passe en revue les différentes étapes de la vie de chacun (enfance, adolescence, âge adulte). Le résultat est sidérant : la reproduction sociale de santé de génération en génération est une réalité de la démocratie sanitaire. On touche là à la pire des injustices puisque les causes sont sociales. Cela représente un double défi à la Santé publique comme instrument d'égalisation des chances en santé et à la démocratie sociale comme moyen de lutte contre les injustices.
Livre de Vincent de Gaulejac, Boris Cyrulnik, Anne Muxel, Michel Chauvière, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2019.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Récit de vie, Recherche, Chercheur, Interaction, Recherche en sciences sociales, Individu, Histoire sociale, Sociologie, Sociologue, Psychanalyse, MENDEL (Gérard)
Les chercheurs du Laboratoire de Changement Social et Politique (LCSP) de l'Université Paris Diderot qui inscrivent leurs travaux dans une orientation clinique en sciences sociales, organisent régulièrement des séminaires "Histoires de vie et choix théoriques". Des scientifiques y sont invités à livrer un récit autobiographique à partir de la consigne : "Quel rapport faites-vous entre votre histoire (personnelle, familiale, sociale) et vos choix théoriques, épistémologiques, méthodologiques ?"
Livre de David Le Breton, édité par Presses universitaires de France, publié en 2017.
Mots clés : Risque, Sociologie, Concept, Individu, Estime de soi, Danger, Accident, Sécurité, Assurance, Confiance, Lien social, Représentation sociale, Approche historique, Contrôle, Responsabilité, Information, Prévention, Prévention sanitaire, Conduite à risque, Société, Principe de précaution
"Toute existence est une permanente prise de risque, reflet de nos fragilités physiques et psychologiques. Mais nos sociétés technologiques semblent générer de nouveaux types de risques et des inquiétudes croissantes parmi les populations. De ce constat est née, dans les années 1980, une sociologie du risque explorant ces zones de fractures de confiance et de fragilité. Une autre approche sociologique est venue lenrichir en sintéressant aux conduites à risques individuelles et à leurs significations. En sappuyant sur lanalyse de nombreux exemples concrets, cet ouvrage dresse un panorama des recherches menées et des savoirs constitués ces dernières années autour de la notion de risque, qui est désormais une question sociale autant que politique, économique, juridique ou encore éthique."
Des cliniciens témoignent de la façon dont ils abordent la réciprocité des influences entre le social et le psychique dans leur pratique, en particulier comme psychanalystes et comme psychothérapeutes. Entre lêtre de lhomme et lêtre de la société, les influences, les connexions et les interactions sont profondes. Chaque individu contribue à produire la société, qui produit chaque individu. Comment analyser ces interférences ? La question est particulièrement sensible lorsque des conflits, vécus comme « personnels », sont pour une part la conséquence de situations sociales liées au travail, à la famille, à largent, à la violence institutionnelle et plus généralement à la violence symbolique des rapports sociaux.
La démarche clinique en sociologie offre des outils pour décrire la réciprocité des influences entre les processus sociaux et les processus psychiques dans les histoires de vie, et pour analyser la genèse sociale des conflits psychiques. Des thérapeutes issus décoles différentes témoignent, à partir de leur pratique, des effets de leur rencontre avec la sociologie clinique. En quoi leur offre-t-elle un complément utile dans lanalyse de certains patients ? Comment peut se construire une complémentarité dialectique entre psychanalyse, psychothérapie et sociologie clinique ? Comment cette clinique de la complexité favorise-t-elle lintégration entre le corporel, le psychique et le social ? Louvrage ouvre des perspectives nouvelles à tous les professionnels de la relation, aux psychothérapeutes et psychanalystes, pour leur permettre de mieux intégrer dans leur pratique la part de social en nous.
Il nest pas rare dentendre parler de « crise du lien social », de la nécessité de « retisser » ce lien. Le terme désigne alors un désir de vivre ensemble, de relier les individus dispersés, dune cohésion plus profonde de la société. Pour le sociologue, cette notion est au fondement de sa discipline tant lhomme est, dès sa naissance, lié aux autres et à la société non seulement pour assurer sa protection face aux aléas de la vie, mais aussi pour satisfaire son besoin vital de reconnaissance, source de son identité et de son existence en tant quhomme. Cet ouvrage explicite le sens dune notion centrale depuis Durkheim, présente une typologie des liens sociaux et de leurs possibles fragilités. Il propose de repenser le lien social aujourdhui, pour mieux relever les défis contemporains de la solidarité.
Serge Paugam est directeur de recherche au CNRS et directeur détudes à lEHESS. Il a créé et dirige la collection « Le lien social » aux Puf.
Avec exercices, corrigés et suppléments sur Internet. Nouvelle édition permettant à l'étudiant d'utiliser activement les théories et les concepts sociologiques pour interpréter le monde social. Sept grands auteurs expliqués au lecteur pour l'initier à un usage actif de la sociologie et lui permettre de mieux se situer dans le monde contemporain : P. Bourdieu et E. Goffman pour l'identité, F. Tönnies et M. Weber pour l'analyse de la modernité, J.T. Godbout et R. Sennett pour la modernité avancée et Durkheim pour l'épistémologie. Deux questions centrales : l'identité individuelle et le lien social. Des illustrations, des photographies (choisies pour leur convergence avec le regard des sociologues étudiés), des exercices et des corrigés. Des exercices supplémentaires gratuits en ligne accessibles sur le site www.sociolog.be. Une synthèse finale dans un chapitre épistémologique, proposant un retour critique sur les sept auteurs..
Cette nouvelle édition constitue un manuel de psycho-criminologie à l'usage des étudiants et praticiens (travailleurs sociaux, psychologues, policiers, pénalistes, magistrats, etc.) de l'intervention dans le champ de l'aide et de l'intervention en délinquance et criminologie. Les auteurs présentent à la fois les recherches et les théories fondatrices ainsi que les travaux les plus récents qui permettent une compréhension des mécanismes sociaux et psychologiques conduisant certains individus au passage à l'acte criminel voire à l'installation d'une trajectoire ou une carrière criminelle, et ceux soutenant la désistance, c'est-à-dire la cessation de la carrière criminelle et la sortie de la trajectoire délinquante. Après un examen des facteurs de risques sociaux et familiaux, l'ouvrage donne accès aux dispositions personnelles et au développement psychosocial personnel dans lequel s'enracinent les conduites délinquantes. Enfin, les éléments de personnalités et les processus du passage à l'acte sont exposés. En plus d'une accentuation de l'optique psycho-criminologique, l'ouvrage s'ouvre davantage à la délinquance au féminin et la délinquance sexuelle. Grâce leur position d'enseignants, de chercheurs et d'experts judiciaires particulièrement dans le secteur de l'aide à la jeunesse, les auteurs offrent des illustrations par l'accès à des cas concrets.
Il n'est pas rare d'entendre parler de « crise du lien social », de la nécessité de « retisser » ce lien. Le terme désigne alors un désir de vivre ensemble, de relier les individus dispersés, dune cohésion plus profonde de la société. Pour le sociologue, cette notion est au fondement de sa discipline tant l'homme est, dès sa naissance, lié aux autres et à la société non seulement pour assurer sa protection face aux aléas de la vie, mais aussi pour satisfaire son besoin vital de reconnaissance, source de son identité et de son existence en tant qu'homme. Cet ouvrage explicite le sens dune notion centrale depuis Durkheim, présente une typologie des liens sociaux et de leurs possibles fragilités. Il propose de repenser le lien social aujourdhui, pour mieux relever les défis contemporains de la solidarité.