PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Michel Fize, édité par Ed. Mimésis, publié en 2016.
Mots clés : Sociologie, Jeune, Concept, Génération, Exclusion sociale, Échec scolaire, Chômage, Travail social, Liberté, Représentation sociale, Discours, Diplôme, Emploi, Exil, Mouvement social
La situation sociale de la jeunesse est dramatique. Chômage, précarité, échecs scolaires notamment sont aujourdhui le lot commun des jeunes. Le fait est connu pour la France et quelques autres pays dEurope ou dailleurs. Lon sait moins que toutes les jeunesses du monde, à des degrés variables, sont pareillement touchées par ces fléaux.
Pourquoi? Des explications sont avancées comme des systèmes de formation défaillants, des économies en crise. Mais les raisons de lexclusion des jeunes sont plus profondes et ne doivent rien au hasard. Lexclusion est construite par des représentations négatives de lâge de la jeunesse, qui justifient leur écart des «bons» emplois, des «hautes» responsabilités. Par un système qui place partout les jeunes au bas de léchelle des âges.
La jeunesse ne mérite-t-elle pas mieux que cette infortune ? Les sociétés nont-elles pas le devoir de lui bâtir un avenir en reconstruisant autrement lédifice social? [Présentation de l'éditeur]
Livre de Laurent Mucchielli, Xavier Rousseaux, Massin Veerle, et al., édité par la Documentation française, publié en 2014.
Mots clés : Délinquance juvénile, HISTOIRE, Sociologie, Droit pénal, Enquête, Statistiques, Violence, Prison, Détenu, Mineur, Représentation sociale, Discours, Répression, Délit sexuel, Abus sexuel, Bande, Éducation spécialisée, Prise en charge, Évaluation, Ordonnance du 2 février 1945
La délinquance des jeunes constitue un thème récurrent du débat public. Loin des clichés fréquents en la matière, cet ouvrage propose un bilan des connaissances à la fois historique, sociologique et juridique. Les comportements de la jeunesse accompagnent les évolutions technologiques et sociétales, mais les différents types de délinquance identifiés par la recherche témoignent davantage de la permanence que de la nouveauté des problèmes. Les auteurs font le point à la fois sur lhistoire de ces phénomènes, sur leur mesure statistique, sur les différences entre garçons et filles ainsi que sur le phénomène des bandes. En outre, ils expliquent les nombreuses réformes de la justice et, plus largement, de la prise en charge pénale des jeunes délinquants survenues depuis lordonnance du 2 février 1945. Cet ouvrage intéressera autant les universitaires que les nombreux professionnels (policiers et gendarmes, magistrats, travailleurs sociaux, élus et techniciens des collectivités territoriales) confrontés au quotidien à ces problématiques.
Emblème de la réussite méritocratique, l’école n’en a pas moins été l’objet de nombreuses critiques ces dernières années. La permanence de l’inégalité scolaire des chances ou les phénomènes de déclassement, soulignés de manière récurrente, ont pu faire douter du caractère juste d’une société entièrement bâtie autour de la valeur scolaire de chacun. La popularité de la méritocratie scolaire en a-t-elle été affectée ? Que pensent les acteurs sociaux de ce modèle ? Comment l’école modifie-t-elle la croyance en la méritocratie ?
Mobilisant un grand nombre d’enquêtes, aussi bien internationales que locales, cet ouvrage interroge les représentations sociales attachées à la méritocratie. Il montre que la popularité a priori de ce modèle tranche avec les nombreuses critiques qui lui sont adressées, en particulier dans sa version scolaire. Derrière le « mérite », se cachent en réalité un grand nombre de significations sociales affectées par l’expérience scolaire et sociale de chacun. À une époque où cette notion est abondamment mobilisée, cet ouvrage contribue à enrichir le débat public en soulignant la complexité du raisonnement méritocratique.
Livre de Laurent Mucchielli, édité par Fayard, publié en 2011.
Mots clés : Violence, Sécurité, Insécurité, Sociologie, Discours, Média, Représentation sociale, Statistiques, Idéologie, Imaginaire, Vie politique, Communication, Stratégie, Délinquance juvénile, Loi, Réforme, Immigration, Racisme, Gens du voyage, Enfant de migrant, Banlieue, Islam, Stigmatisation, Homicide, Criminalité, Viol, Atteinte aux biens, Pauvreté, Inégalité, Argent, Corruption, Droit pénal, Société, Valeur, Consommation, Ghetto, Famille en difficulté, Violence institutionnelle, Classe sociale, Ordonnance du 2 février 1945
A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire... (...) si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble".
Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il travaille depuis une douzaine d'années sur les questions de sécurité. Il a créé en 2011 un Observatoire de la délinquance dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Auteur de nombreux livres et articles scientifiques, il est aussi le rédacteur en chef d'un site Internet très consulté.
Que signifie pour une personne handicapée de s'estimer, d'être estimée ? Le handicap est cette blessure corporelle ou psychique qui affiche la différence qui trop souvent nous stigmatise comme porteurs d'un manque irrémédiable. La dure réalité du quotidien nous montre chaque jour que la personne handicapée est indésirable, dérange. De grands progrès se dessinent dans l'acceptation des personnes singulières. Mais...
Maudy Piot est la Présidente de l'association Femmes pour le dire, Femmes pour agir.
Livre de Hamou Hasnaoui, édité par l'Harmattan, publié en 2011.
Mots clés : Prostitution, Prévention, Outil, Référentiel, Méthode, Éthique, Homme, Femme, Observation, Insertion sociale, Accompagnement social, Jeune, Travail social, Intervention sociale, Prise en charge, Discours, Langage, Représentation sociale, Psychologie, Psychanalyse, Anthropologie, Recherche-action, Demande, Besoin, Écoute, Image de soi, Estime de soi, Argent, Identité, Identité sexuelle, Groupe d'appartenance, Lien social, Environnement social
Quelles postures socio-éducatives peuvent favoriser l'insertion des personnes en situation de prostitution ou en risque de le devenir ? Capitalisé à partir d'une expérience de terrain, ce guide tente de répondre à ces interrogations avec l'objectif de contribuer à la professionnalisation du travail social dans secteur. Il confirme la nécessité de renforcer l'assise technique, contextuelle et éthique des intervenants sociaux face à l'évolution actuelle du système prostitutionnel. Il permet ainsi de sortir des " confusions qui brouillent les perceptions " et de la démonstration socio-éducative que la prostitution reste avant tout une violence, dirigée contre soi ou contre les autres.
"Quelles sont les caractéristiques qui font d'un parent un bon parent ? Pour être une bonne mère ou un bon père, faut-il être marié ? Et l'être de manière stable ? Faut-il être hétérosexuel ? Ou faut-il être une femme ou un homme nés respectivement dans un corps féminin ou masculin ? Ces questions constituent le point de départ de la réflexion et de la confrontation entre les différents auteurs - et entre la culture associative et la culture universitaire - qui ont donné vie à ce volume. Ce recueil d'essais riche et évocateur décrit, à partir d'une approche comparative entre la France et l'Italie, certaines dimensions des rapports entre les générations, notamment la monoparentalité, l'homoparentalité et la transparentalité, dues à la multiplication des échanges et à l'amalgame entre l'identité de genre et l'orientation sexuelle. Elisabetta Ruspini est professeur associée en sociologie, Université de Milano-Bicocca. Elle travaille depuis quelques années sur les transformations des identités de genre, des formes familiales, de la maternité et de la paternité."
Livre de Elisabeth Badinter, édité par Flammarion, publié en 2010.
Mots clés : Enfance-Famille, Mère, Maternité, Femme, Idéologie, Norme sociale, Modèle, Représentation sociale, Féminité, Féminisme, CONDITION FEMININE, Vie politique, Politique familiale, Discours, Culpabilité, Morale, Biologie, Santé, Allaitement, Mode de vie, Procréation
Trente ans après L'Amour en plus, il se livre une véritable guerre idéologique souterraine, dont on ne mesure pas encore pleinement les conséquences pour les femmes. Le retour en force du naturalisme - qui remet à l'honneur le concept bien usé d'instinct maternel - constitue le pire danger pour leur émancipation et l'égalité des sexes. À force d'entendre répéter qu'une mère doit tout à son enfant, son lait, son temps et son énergie, il est inévitable que de plus en plus de femmes reculent devant l'obstacle. Certaines trouvent leur plein épanouissement dans la maternité, mais la majorité d'entre elles feront un jour le calcul des plaisirs et des peines : d'un côté, une expérience irremplaçable, l'amour donné et rendu et l'importance de la transmission ; de l'autre, les frustrations et le stress quotidien, les inévitables conflits et parfois le sentiment de l'échec. Si plus d'un quart des Allemandes restent sans enfant, cela signifie qu'elles trouvent à se réaliser ailleurs que dans la maternité telle qu'on la leur impose. Pour l'heure, les Françaises ont échappé à ce dilemme du tout ou rien. Tiendront-elles tête aux injonctions des " maternalistes " soutenus par les plus respectables institutions ? Jusqu'à quand sauront-elles imposer leurs désirs et leur volonté contre le discours rampant de la culpabilité ? Philosophe, spécialiste de la pensée des Lumières, Elisabeth Badinter est l'auteur de L'Amour en plus, XY. De l'identité masculine, L'un est l'autre, Fausse Route.