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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Au secours du travail social

Livre de Christian Gauffer, édité par l'Harmattan, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Société, Parole, Enfant maltraité, Violence conjugale, Posture professionnelle, Autorité, Management, Cadre de l'intervention sociale, Pouvoir, Isolement

Cet ouvrage propose une analyse lucide et sans complaisance de ce qui met à mal le travail social, tant au niveau du management des cadres que de l'activité des travailleurs sociaux. Dans un propos hors norme et subversif, l'auteur resitue le travail comme activité centrale du sujet en lui redonnant sa pleine dimension politique. Il situe également le travail social en tant qu'indicateur de la valeur humaine d'une société et, en s'appuyant sur Levinas, il fait du soin apporté à l'autre une condition d'avenir d'une société plus humaine.
Les fondamentaux et les invariants du travail social sont rappelés avec justesse et étayés par de nombreux exemples. Un ouvrage appelé à devenir "une référence" , autant pour les travailleurs sociaux que pour les cadres.

Travail social : l’art de se rendre inutile

Livre de Nicolas Valsan, édité par Champ social, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Usager, Participation, Société, Crise, Relation travailleur social-usager, Distance, Émotion, Émancipation, Pratique professionnelle, Pouvoir, Autorité

Il y a dans cet ouvrage de la dénonciation et de l'énonciation. C'est une démarche politique assumée. La dénonciation est utile dans un temps où le tri des publics est en marche ; l'énonciation est salutaire car elle propose un nouvel élan à un travail social qui s'est égaré sur les chemins de la technicité et de la prestation. Personne ne pourra reprocher à Nicolas de ne pas connaître ce dont il parle.
Nicolas est engagé au quotidien et fait de la participation et de la fraternité une discipline quotidienne. Il permet à Floriane, à Vanessa, à Salim et à tous ceux qu'il rencontre de porter leurs voix, une voix qui à force de prendre des coups, accuse le coup, comme l'écrit sublimement et avec force Floriane, après avoir été orientée sans aucun regard par un technicien du travail social.

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Manuel de l'autorité : la comprendre et s'en saisir

Livre de Camille Roelens, édité par Chronique sociale, publié en 2021.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autorité, Concept, Société, Démocratie, Individu, Autonomie, Droit, Pouvoir, Approche historique, Légitimité, Relation, Bientraitance, Reconnaissance, Éthique

Le titre de cet ouvrage n'est pas à comprendre comme la promesse d'ouvrir un livre de recettes ou d'une méthode infaillible — en quelques points à suivre rigoureusement — pour affirmer son autorité dans telle ou telle situation. Il ne s'agit pas de dire le dernier mot du débat contemporain sur l'autorité, mais plutôt d'accompagner ses lecteurs au sein de leur propre cheminement face à ces questions.
L'objectif de cet ouvrage est en fait double. Il s'agit d'une part de mettre à portée de toutes les mains les principaux apports que peut procurer un parcours de recherche sur l'autorité puisant dans le vaste champ des sciences de l'homme. Il s'agit d'autre part de présenter et d'exposer ces apports de manière que chacun puisse, au sens fort du terme, s'en saisir. Cela implique deux choses : s'approprier ces ressources, les comprendre, saisir les liens et tensions entre elles ; en faire, dans la pensée et dans la pratique, quelque chose de singulier et de propre.
Dans cette optique, l'ouvrage a été conçu selon cette double exigence d'offrir le maximum de prises et le maximum de perspectives possible pour chaque lecteur et lectrice.

Dialogue sur le génie du travail social

Livre de Michel Chauvière, Dominique Depenne, Martine Trapon, édité par ESF, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Motivation, Vocation, Salarié, Évolution, Compétence professionnelle, Utopie, Marché du travail, Ingénierie sociale, Éthique, Courant de pensée, Relation éducative, Altérité, Accueil, Distance, Contrôle, Émancipation, Responsabilité, Analyse critique, Démocratie, Management, Territoire, Formation, Référentiel, Employeur, Pouvoir, Université, Résistance, Posture professionnelle, Implication personnelle, Société, Sociologie, Philosophie, Rationalisation, Collectif

Dans un contexte de réingénierie des formations et des métiers du social, trois personnalités de renom – diversement situées et engagées sur ce terrain – engagent ici un dialogue thématique sur les arcanes du travail social. Trois points de vue – correspondant à trois cultures différentes – sur sept questions décisives du travail social.
Michel Chauvière, chercheur sociologue, Dominique Depenne, de formation philosophique et Martine Trapon, assistante sociale, de culture psychanalytique, aujourd’hui directrice d’une école pour travailleurs sociaux. Cet ouvrage explore le génie caractéristique du travail social, le terme «génie» étant à entendre dans deux acceptions indissociables : – Le génie du travail social, ce sont des connaissances, des outils, des habiletés, acquis par la formation et l’expérience, visant la conception aussi bien que la mise en œuvre du social en actes, au service des citoyens en difficulté. – Le génie du travail social, c’est aussi l’accomplissement d’actions singulières et de grande qualité éthique au contact direct des personnes.

La bonne focale : de l'utilité des cas particuliers en sciences sociales

Livre de Howard S. Becker, édité par la Découverte, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Recherche en sciences sociales, Sociologue, Parcours professionnel, Courant de pensée, Méthode, Méthodologie, Analyse comparative, Observation, Enquête, Expérience, Témoignage, Pratique professionnelle, Environnement social, Étude de cas, Milieu urbain, Toxicomanie, Drogue, Médicament, Art, Esthétique, Argent, Valeur, Culture populaire, Classe sociale, Pauvreté, Déviance, Musique, Société, Pouvoir, Relation, Bureaucratie, Évolution de carrière, Enseignant, Université, TRAVAIL DE TERRAIN, Hughes (Everett), Freidson (Eliot), Moulin (Raymonde), Durkheim (Emile), Goffman (Erving)

Howard S. Becker poursuit une réflexion engagée dès le début de sa carrière sur l’usage des « cas » en sciences sociales. Les observations des sociologues de terrain portent en effet sur des cas particuliers, enracinés dans un environnement historique et social spécifique. Quelles sont les démarches intellectuelles qui permettront d’en tirer des connaissances dont la portée dépasse leur objet initial et enrichit la science sociale ? Comment utiliser les études de cas de manière comparative ? Comment mettre ces comparaisons au service de la découverte de nouvelles variables pour l’analyse sociologique ? Telles sont quelques-unes des questions méthodologiques d’intérêt général dont traite cet ouvrage. Avec simplicité et clarté, dans un style alerte où percent constamment l’humour et la distance, l’auteur propose des analyses suscitées par des anecdotes tirées de sa vie personnelle, par ses propres recherches dont il offre une forme de récapitulatif réflexif, mais aussi par celles de ses pairs et maîtres.

Le défi pédagogique : émanciper par l'action sociale et l'éducation

Livre de Francis Tilman, Dominique Grootaers, édité par Chronique sociale, publié en 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Coopération, Empowerment, Pédagogie, Émancipation, Savoir, Pouvoir, Altérité, Valeur, Action sociale, Autogestion, Société, Capabilité, Le Grain (Atelier de pédagogie sociale)

Fruit de l'expérience et de la réflexion menées au sein de Le Grain, Atelier de Pédagogie sociale, ce livre actualise, approfondit et élargit les pistes politiques et pédagogiques présentées voici plus de trente-cinq dans Le défi pédagogique. Construire une pédagogie populaire (paru en 1980). Depuis lors, la crise occupe l'espace de nos représentations et rétrécit les limites de nos imaginations. Le temps semble venu de proposer ce nouvel ouvrage : Le défi pédagogique. Emanciper par l'action sociale et l'éducation. Les auteurs commencent par rappeler les intuitions socio-pédagogiques fondatrices de Le Grain, prennent la mesure des bouleversements profonds transformant la société, puis s'attellent à la question centrale du livre. Que signifie l'émancipation aujourd'hui sur les terrains de l'action sociale et de l'éducation ? L'émancipation est envisagée à la fois comme horizon politique, comme engagement social et comme action éducative.
L'ouvrage permet la prise de recul et la mise en perspective des pratiques des intervenants sociaux et des formateurs. Il propose aussi une boite à outils méthodologiques où pourront puiser tous ceux qui veulent mettre en oeuvre une pédagogie émancipatrice.

Philosophie sociale : une philosophie pour tous les acteurs sociaux et éducatifs

Livre de Laurent Ott, édité par Chronique sociale, publié en 2016.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Société, Pensée, Idéologie, Parentalité, Temps, Institution, Valeur, Justice, Pouvoir, Honte, Discrimination, Tolérance, Réel, Rue, Identité, Action sociale, Direction

La philosophie correspond généralement à un mauvais souvenir pour les étudiants en travail social ou les enseignants. Ils ont la mémoire d'une matière très scolaire, qu'ils n'ont connue qu'une seule année, et dans l'unique optique de l'examen et de la note au Bac qui devait en découler. Parce que la Philosophie peut être trop souvent, pour reprendre l'expression de C Freinet, comme "de l'eau pour un âne qui n'a pas soif", il convient de jeter les bases de ce qui pourrait être une "Philosophie Sociale" utile à tous les éducateurs, acteurs sociaux et éducatifs (professionnels ou non). Bien entendu cette "Philosophie sociale", parce que sociale, se doit d'être une philosophie de tous et pour tous ; c'est à dire une philosophie absolument débarrassée de tout ce que l'école a pu véhiculer comme déconnexion d'avec notre vie et notre monde. Elle se doit être une philosophie "déscolarisée", c'est à dire débarrassée de toute velléité encyclopédique, et didactique. Dans cette Philosophie les auteurs que nous avons à rencontrer sont ceux qui ont été productifs au sens basique du concept de "travail". Car nous avons besoin de concepts, non seulement pour comprendre, mais (plus simplement encore) pour saisir et savoir percevoir le monde et la réalité qui nous entourent. Sans ces mots, sans ces concepts, nous sommes abusés par l'évidence et l'immédiateté de tout ce qui nous conditionne, programme ou opprime : institutions, médias, discours dominants, illusion "naturelle" d'un "ordre des choses", qui est toujours idéologique.Cet ouvrage est un outil d'aide à la réflexion et à l'action pour tous les travailleurs sociaux dans l'exercice de leur travail. Il est un outil de travail pour les étudiants en travail social.

Autorité et légitimité : Le sens du collectif

Livre de Alain Eraly, édité par Erès, publié en 2015.

Mots clés : Lien social-Précarité, Autorité, Légitimité, Communauté, Groupe, Pouvoir, Institution, Langage, Imaginaire, Société

Les types d'autorité varient à l'infini selon les époques, les sociétés et les formes de vie. "Qu'est-ce au juste que l'autorité ?" demandait Hannah Arendt voici plus d'un demi-siècle. Alain Eraly offre sur cette question un point de vue renouvelé. Pour lui, si on réduit l'autorité à une relation d'obéissance, on perd de vue sa fonction première : celle d'inscrire la vie sociale dans l'imaginaire d'une communauté et de construire une identité commune.Alors que la crise de l'autorité est couramment associée au grand mouvement d'émancipation des individus propre à notre modernité, l'auteur y voit avant tout une crise du collectif. Dans toutes les sphères de la vie collective — la famille, la politique, les mouvements sociaux, la religion, l'enseignement, le travail, les médias, la science —, l'autorité continue de s'observer, certes affaiblie et contestée, mais toujours aussi nécessaire.Elle n'est pas un simple pouvoir, elle est le sens incarné du collectif. Là où elle disparaît, disparaissent aussi bien l'appartenance, la solidarité vécue, l'action commune. Comment penser l'autorité dans l'infinie diversité de ses manifestations sans la réduire à une simple domination ? Comment penser, en particulier, la persistance de la transcendance et de l'incarnation dans des sociétés qui se croient libérées des puissances de l'invisible ? Pas de société sans institutions et pas d'institutions sans figures d'autorité qui leur confèrent puissance de parole. Biographie d'Alain Eraly : Alain Eraly est professeur à l'université libre de Bruxelles, directeur du Centre d'études des politiques et de l'administration publiques, et membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Il enseigne la sociologie, la communication et la gestion publique.

Le capitalisme paradoxant : un système qui rend fou

Livre de Vincent de Gaulejac, Fabienne Hanique, édité par Ed. du Seuil, publié en 2015.

Mots clés : Société, Organisation, Capitalisme, Système, Management, Entreprise, Gestion, Valeur sociale, Risque professionnel, Technologie de l'information et de la communication, Téléphone, Informatique, Liberté, Autonomie, Contrôle, Addiction, Argent, Pouvoir, Désir, Conflit, Compétition, Temps, Urgence, Travail, Temps libre, Violence institutionnelle, Adaptation, Résistance, Déni

C’est paradoxal !» : l'expression semble «s'être banalisée. Elle exprime la surprise, l'étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : «Je suis libre de travailler 24 heures sur 24», «Il faut faire plus avec moins», «Ici, il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions», «Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement», «Plus on gagne du temps, moins on en a»...
L'ouvrage analyse la genèse et la construction de cet «ordre paradoxal». Il explore les liens entre la financiarisation de l'économie, l'essor des nouvelles technologies et la domination d'une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu'à perdre le sens de ce qu'ils font.
Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en oeuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d'autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l'invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives.

La gouvernance de l'insécurité : La pénalisation du social dans une société sécuritaire

Livre de Gilbert Clavel, édité par l'Harmattan, publié en 2014.

Mots clés : Société, Sécurité, Pouvoir, Insécurité, Individu, Lien social, Justice, Illégalité, Criminologie, Politique sociale, Travail social, État, Foucault (Michel)

Dès les années 1970, Michel Foucault observe la fin de la "société disciplinaire" et l'émergence d'une "société sécuritaire". D'où l'interrogation qui traverse cet ouvrage : pourquoi la question sécuritaire envahit-elle les sociétés modernes, alors que celles-ci ont jugulé nombre d'insécurités et n'ont jamais offert autant de protections ? La sécurité est devenue un enjeu de pouvoir : elle envahit les champs politique, juridique, social, économique.Ce processus est le produit d'interactions entre différents lieux de pouvoir : Etat, marché, opinion. Comment comprendre ce phénomène ? La demande de sécurité serait corrélative au mouvement d'émancipation des individus, qui favorise la judiciarisation des relations nourries des peurs de l'autre. La "précarisation économique et sociale" renforce le sentiment d'insécurité. Ainsi, la question sécuritaire serait devenue un axe structurant de compréhension et d'action de la société.En ce sens, l'auteur tente d'éclairer le processus de pénalisation du social, l'enrôlement de tous les acteurs dans ce mouvement, l'impact sur l'intervention sociale. Il s'interroge à quelles conditions une société solidaire pourrait se substituer à la société sécuritaire.