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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le travail social en Europe : entre passé, présent et avenir

Livre de Emmanuel Jovelin, Laure Liénard, Kerstin Balkow, Jutta Harrer, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Formation professionnelle, Profession, Approche historique, Modèle, Politique sociale, Libéralisme, Europe, France, Allemagne, Autriche, Belgique, Pays Bas, Angleterre, Finlande, Estonie, Pologne, République tchèque, Russie, Slovaquie, Espagne, Italie, Portugal

L’expression « travail social en Europe » mériterait d’être écrite au pluriel, tant il est vrai que toute tentative d’appréhender le travail social européen comme un tout se heurte à des particularismes hérités des histoires et des cultures locales. Cependant, le développement du travail social au sein des États européens suit une logique presque uniforme, en fonction des régimes politiques en vigueur. Le travail social a évolué au même rythme que la transformation sociale et politique qui a affecté un certain nombre de ces États.
Les disparités en termes de formation sont nombreuses au sein des États européens. L’enseignement du travail social en Europe est enraciné dans les législations et les systèmes sociaux différents selon les pays. Il présente néanmoins certaines structures similaires qui produisent des diplômes plus ou moins identiques. Les savoirs fondamentaux ne diffèrent pas beaucoup, mais la variété se trouve dans la durée de la formation, l’organisation, et les stages.
Cet ouvrage est aujourd’hui le seul en France qui traite de manière aussi complète la question du travail social en Europe et qui soit rédigé par des spécialistes de chaque pays.
Destiné aux enseignants, étudiants et professionnels de l’intervention sociale, il met en lumière les évolutions du travail social dans 15 pays européens.

Prédations : histoire des privatisations des biens publics

Livre de Laurent Mauduit, édité par la Découverte, publié en 2020.

Mots clés : Privatisation, Service public, Libéralisme, Vie politique, Capitalisme, Économie, Politique sociale, Sécurité sociale, État, Approche historique

Quand tout sera privé, nous serons privés de tout ! Ce slogan, vu dans les manifestations contre la réforme des retraites ou en défense de l’hôpital public, à l’hiver 2019-2020, est le révélateur d’une prise de conscience collective : alors que les controverses autour des privatisations n’ont longtemps intéressé que des cercles restreints, désormais des mobilisations citoyennes nombreuses s’opposent à ces opérations de prédation, considérant qu’il serait irresponsable d’abandonner des biens publics aux logiques concurrentielles.
Depuis 1986, la France est frappée par les privatisations. Avec le temps, le séisme a pris de l’ampleur et, après les banques, l’industrie et la finance, de nombreux secteurs stratégiques et services publics sont cédés aux appétits privés (aéroports, autoroutes, EDF) et d’autres sont directement menacés (Sécurité sociale, hôpital public, université, La Poste, SNCF). Le modèle français est démoli par pans entiers au profit d’une marchandisation généralisée.
Le nouveau capitalisme, plus tyrannique que le précédent, ne connaît pas de bornes, et ce livre apporte de nombreuses révélations sur l’affairisme qui a constamment accompagné ces cessions. Toutefois l’analyse de ce processus montre que toutes les grandes vagues de nationalisations du XXe siècle ont débouché sur des échecs. C’est pourquoi il invite à former un nouvel avenir loin du capitalisme (comme du communisme) d’État : celui des communs.

Dire le social

Livre de Michel Autes, Stéphane Rullac, Emmanuel Jovelin, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2020.

Mots clés : Intervention sociale, Sociologie, Sociologue, Travail social, Évolution, Recherche en sciences sociales, Pauvreté, Santé mentale, Politique sociale, Idéologie, Communication, Libéralisme, Parcours professionnel, Approche historique

Compagnon de longue date du travail social, Michel Autès a aidé des générations de professionnels et de chercheurs à penser le social par son analyse des paradoxes de l'intervention sociale, au croisement des politiques et des dispositifs. Sur une proposition originale de Stéphane Rullac, Michel Autès a accepté de se prêter à un exercice d'introspection en évoquant son parcours de formation et de recherche, ses engagements politiques et ses réflexions sur l'évolution de notre société, des politiques sociales et du travail social depuis les années 1970.
Ce sont près de 50 années d'événements et bouleversements sociaux, de changements des discours, des modes de pensée et des pratiques du travail social qui sont passées en revue critique dans un style personnel et attachant. Ce sont aussi des années riches en rencontres et références (Robert Castel, Georges Devereux, Michel Foucault...) qui ont nourri chez Michel Autès le souci constant d'interroger les limites de la sociologie et des sciences humaines et sociales.
L'entretien final avec Stéphane Rullac permet aussi de se projeter dans l'avenir ? : le travail social a de nombreux défis à relever s'il veut gagner en autonomie, en reconnaissance, et préserver sa culture professionnelle des excès du néolibéralisme. Cette autobiographie atypique est une mine d'information et une source d'inspiration pour les sociologues, enseignants, formateurs et professionnels du social qui s'intéressent à l'évolution des politiques sociales et des métiers du social.

Pédagogie et travail social : pour un accompagnement émancipateur des individus et des groupes

Livre de Dominique Depenne, édité par ESF, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Pédagogie, Émancipation, Compétence sociale, Aliénation, Démocratie, Philosophie, Assistance, Aide sociale, Libéralisme, Politique sociale, Pédagogie institutionnelle, Méthode active, Éducation nouvelle, Anthropologie, Exclusion sociale, Autorité, Règle, Sanction, Individu, Groupe, Empowerment, Rousseau (Jean Jacques), Kant (Emmanuel), Durkheim (Emile), Palante (Georges), Pestalozzi (Johann Heinrich), Korczak (Janusz), Freinet (Célestin), Mannoni (Maud), Neill (Alexander Sutherland), Clastres (Pierre), Jacotot (Joseph), Arendt (Hannah)

La pédagogie et le travail social ne sont-ils pas, tous deux, fondés sur un élan originaire – l’émancipation intellectuelle et individuelle – qui se voit aujourd’hui « trahi » par une technicisation à outrance ? Si la technique peut servir à l’homme, elle ne doit en aucun cas primer sur la condition humaine mais, au contraire, venir en soutien d’une démarche éthique sur laquelle la pédagogie et le travail social sont fondés. Or, de nos jours, il semble que cet élan originaire soit perdu ou ait été trahi. Il convient donc de le retrouver et, pour ce faire, repérer au préalable ce qui a permis cette trahison et cette perte. C’est à partir de la mise en perspective de cette dérive et des conditions qui l’ont rendue possible que l’on peut imaginer retrouver l’élan émancipateur sur lequel tout accompagnement socio-éducatif et toute pédagogie doivent rester fondés. Cet ouvrage est construit de telle sorte que le lecteur puisse se saisir, à sa guise, des chapitres et des enjeux qu’ils soulèvent et ainsi se faire, par lui-même, sa propre idée de ce que devraient être la pédagogie et le travail social aujourd’hui pour retrouver ce « trésor perdu ». Dominique Depenne est formateur en travail social. Sociologue et philosophe de formation. Il enseigne depuis de nombreuses années sur cette thématique du travail social et de la pédagogie.

Violence et institutions

Livre de Didier Drieu, Jean Pierre Pinel, Serge Blondeau, René Kaës, et al., édité par Dunod, publié en 2016.

Mots clés : Violence institutionnelle, Violence, Institution, Évolution, Changement, Organisation, Établissement social et médicosocial, Accueil, Usager, Prise en charge, Accompagnement, Temps, Espace, Gestion, Procédure, Symbolique, Inconscient, Psychanalyse, Individu, Groupe, Communauté, Management, Libéralisme, Politique sociale, Équipe, limite

Dans un contexte de crises se condensant dans les institutions, cet ouvrage pense l'évolution de la violence au regard des transformations des organisateurs institutionnels. Plusieurs années après un ouvrage fondant une approche analytique des sources des dysfonctionnements institutionnels (L'institution et les institutions, études psychanalytiques), les auteurs contribuent à une réélaboration des enjeux et « espaces » de souffrance institutionnelle en prenant en compte les changements paradigmatiques se déroulant au niveau des méta-cadres organisationnels.

La violence des riches : chronique d'une immense casse sociale

Livre de Michel Pinçon, Monique Pinçon Charlot, édité par la Découverte, publié en 2013.

Mots clés : Inégalité, Société, Violence institutionnelle, Précarité, Argent, Idéologie, Capitalisme, Libéralisme, Économie, Socialisme, Politique sociale, Politique de la ville, Quartier, Ouvrier, Espace, Vie politique, Réseau, Classe sociale, Délinquance, Licenciement

Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l'implosion. Loin d'être l'oeuvre d'un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp. À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».

Le travail social à la recherche de nouveaux paradigmes : inégalités sociales et environnementales

Livre de Françoise Tschopp, Joëlle Libois, Claudio Bolzman, édité par IES, publié en 2013.

Mots clés : Intervention sociale, Démocratie, Libéralisme, Politique sociale, Travailleur social, Environnement, Management, Gestion, Écologie, Lien social, Suisse

La crise financière et sociale manifeste qu'une page de l'histoire se tourne. Les mécanismes et les dispositifs de régulation traditionnels, le rôle de l'Etat social, les dépenses liées aux prestations sociales ainsi que les fondements institutionnels de l'intervention publique sont profondément remis en cause par la prégnance du néo-libéralisme d'une part et par les mouvements sociopolitiques de la rue d'autre part. L'intervention sociale doit être repensée à l'aune de ces bouleversements qui génèrent sentiments d'incertitude et contradictions notoires. De fait, les mutations environnementale, économique, politique, sociale, culturelle, familiale, personnelle nécessitent une recomposition de cette intervention et une définition de nouveaux paradigmes pour les travailleurs sociaux. Les contributions réunies dans Le travail social à la recherche de nouveaux paradigmes offrent des analyses orientées vers l'avenir du travail social. Elles ouvrent également des perspectives sur un ancrage citoyen porteur d'aspiration et de sens, qui a comme objectif la participation du plus grand nombre à la (re)construction d'une démocratie réellement soucieuse de partage du bien commun.

Ethique et travail social : une recherche de sens

Livre de Brigitte Bouquet, Marcel Jaeger, François Roche, édité par Dunod, publié en 2012.

Mots clés : Éthique, Valeur, Morale, Déontologie, Concept, HISTOIRE, Idéologie, Droit, Individualisme, Libéralisme, Politique sociale, Économie, Interaction, Pratique professionnelle, Travail social, Décision, Conflit, Secret professionnel, Légitimation, Intimité, Information, Travailleur social, Communication, Échange, Dossier administratif, Évaluation, Qualité, Contrat, Code, Référentiel, Droits des usagers, Droits de l'homme, Informatique, Technologie de l'information et de la communication

Confronté aux évolutions technologiques, sociales, économiques et politiques modernes, le travail social ne cesse d'interroger la pertinence et les exigences de ces dernières, au regard de situations humaines qui font son objet propre : l'exclusion, le handicap, la dépendance, la délinquance, etc. L'éthique est à la source d'un sens à redonner constamment au travail social. Elle n'est pas pour lui une valeur ajoutée, mais elle constitute l'essence même de son action. La pratique du travail social ne peut se réduire à l'application d'une technique étayée par une déontologie. Si l'on constate de fait une très forte demande en éthique de la part des travailleurs sociaux, on ne peut que s'étonner de la carence en publications dans le domaine. Cet ouvrage vise à combler cette lacune, non pour offrir une doctrine de principes moraux et de réponses professionnelles "éthiquement correctes ", mais pour aider les travailleurs sociaux à clarifier les enjeux en présence, à structurer leur réflexions, à formuler le sens du travail social. Brigitte Bouquet, ancienne directrice du CEDIAS (mudée social) est titutlaire de la chaire d'action sociale au Cnam.

Travail : les raisons de la colère

Livre de Vincent de Gaulejac, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Risque professionnel, Travail, Santé, Santé mentale, Valeur, Évolution, Crise économique, Changement, Identité sociale, Conditions de travail, Stress, Conflit, Harcèlement moral, Suicide, État dépressif, Violence, Souffrance psychique, Chômage, Diagnostic, Bien-être, Organisation du travail, Déni, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Réforme, Entreprise, Service public, Hôpital, Management, Technologie de l'information et de la communication, Rentabilité, Compétition

(...) Ce livre décrit les liens entre la dimension psychologique du mal-être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La "révolution managériale" qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au dés-enchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. (...) Face aux violences innocentes de cette "nouvelle gouvernance", les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou de se détruire. Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de " travailler mieux pour vivre mieux ". Vincent de Gaulejac est directeur du Laboratoire de changement social à l'université Paris 7-Diderot. Membre fondateur de l'Institut international de sociologie clinique, il a écrit une vingtaine d'ouvrages dont Le Coût de l'excellence, La Lutte des places et La Société malade de la gestion. Il a reçu le prix Sorokin délivré par l'université de Lomonosov et l'association russe de sociologie en 2009.

Le feu aux poudres : une ethnologie de la modernisation du service public

Livre de Ghislaine Gallenga, édité par CTHS, publié en 2011.

Mots clés : Service public, Entreprise, HISTOIRE, Mouvement social, Grève, Changement, Technologie, Organisation du travail, Sanction, Syndicat, Médiation, Négociation, Privatisation, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Ethnologie, Enquête, Transport

Cet ouvrage rend compte des conséquences de la "modernisation" des entreprises de service public. L'auteure a suivi ce processus au sein de la Régie des transports de Marseille (RTM) pendant une décennie en occupant différents postes de travail. Elle déroule le fil rouge de cette "modernisation" au sein de laquelle prennent sens plusieurs temps forts. À l'instar de ce qui est à l'oeuvre dans tous les services publics - hôpitaux, universités, La Poste, ou EDF pour ne citer que quelques entreprises emblématiques -, la RTM est représentative de cette "modernisation" du service public. Étudier les conséquences de son évolution permet de décrypter et de mieux appréhender les changements actuels qui caractérisent le concept de "service public à la française". Cette analyse monographique des processus situe donc dans le concret et le quotidien des thèmes politico-économiques d'une actualité brûlante.