PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Sylvie Kowalczuk, édité par Champ social, publié en 2022.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Assistant de service social, Polyvalence de secteur, Approche historique, Accompagnement, Formation alternée, Action collective, Empowerment, Dynamique de groupe, Identité professionnelle, Conseil départemental, Valeur, Usager, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Risques psychosociaux, Résistance, Changement, Émotion, Mécanisme de défense, ISIC, Formation initiale
Assistante sociale en polyvalence de secteur depuis de nombreuses années, Sylvie Kowalczuk propose dans cet ouvrage un questionnement sur sa profession. En prenant de la distance, elle mène une réflexion au-delà des aphorismes convenus. Parce que les changements sociétaux pourtant loin d'être nouveaux semblent plus perturbants aujourd'hui, elle conduit plus largement un cheminement réflexif sur le travail social, la manière dont il évolue, son environnement.
A travers l'exemple de l'assistant social, elle cherche à repérer les éléments de construction de l'identité du travailleur social. C'est aussi un regard sur les vulnérabilités de ces praticiens pour tenter de trouver des pistes de solution. C'est un ouvrage qui rappelle les principes éthiques de la profession, mais aussi qui permet de réfléchir à toutes ces notions qui circulent autour du travail social comme la quête de sens, l'engagement, l'identité professionnelle, mais aussi la résistance au changement, et le mal être au travail.
Il peut favoriser la réflexion pour les professionnels sur les fondamentaux qui conduisent leurs actions. Il ambitionne d'ouvrir des horizons meilleurs, invite à allers vers des aspirations idoines quelle que soit les dimensions néguentropiques existantes.
Les groupes d'entraide mutuelle (GEM) sont des associations loi 1901 et des lieux autogérés ouverts 35 heures par semaine, constitués par des personnes souffrant de handicap psychique. Il en existe 650 (fin 2021) en France qui regroupent quelque 35 000 adhérents. Ils sont répartis de façon à peu près équilibrée sur l'ensemble du territoire à raison d'un GEM tous les 10 à 50 kilomètres et de 1 à 10 GEM par département selon leur densité.
Introduits par la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées psychiques et obéissant à un cahier des charges précis, ils sont des outils d'insertion dans la cité, de lutte contre l'isolement et de prévention de l'exclusion sociale pour les personnes en grande vulnérabilité psychique. Stefan Jaffrin a parcouru plus d'une cinquantaine de départements pour explorer les GEM au jour le jour et comprendre leur fonctionnement, leurs forces et leurs faiblesses, mais aussi leur diversité et leurs liens avec d'autres dispositifs existants (clubs thérapeutiques, accueil familial, club-houses).
Livre de Paul Verot, édité par l'Harmattan, publié en 2020.
Mots clés : Santé-Santé publique, Établissement social et médicosocial, Établissement pour personne handicapée, Management, Aide à domicile, Méthodologie, Usager, Contrainte, Administration, CPOM, Référentiel, Participation, Haute autorité de santé, Empowerment, Coopération, Éducation à la santé, Éthique, Bientraitance, Projet individualisé, Désinstitutionnalisation, Therapie brève
La pandémie de la Covid-19 a révélé les capacités de réactivité des professionnels du secteur médico-social et les limites d'une gestion étatique centralisée, normative et financière, plaçant en tension permanente les établissements et services médico-sociaux (ESMS). L'approche domiciliaire, axe majeur du projet de loi grand âge et autonomie, appelle à reconsidérer la place du résident, à transformer certains modèles d'ESMS, à revaloriser les métiers de l'accompagnement.
La méthode Valorisation-ESMS répond à ce changement de paradigme qui impacte les ESMS des secteurs des personnes âgées et du handicap, en proposant des clés pour penser et agir autrement et réussir l'approche domiciliaire : valorisation du savoir expérientiel des résidents et de l'expertise-terrain des professionnels, valorisation de la quotidienneté de la vie du résident et enfin valorisation des compétences des acteurs et de l'intelligence collective.
Elle recourt à un outil de questionnement et d'analyse simple : la boussole, le cap et l'itinéraire. Cet ouvrage est destiné à tous les professionnels d'ESMS, EHPAD, Résidences Autonomie, FAM, MAS, Foyers d'hébergement, SAAD, SIAD..., quels que soient leurs métiers et leurs fonctions, aux étudiants des formations du secteur médico-social et aux élèves des IFSI (Instituts de formation en soins infirmiers).
Il s'adresse également aux personnes en situation de vulnérabilité et à leurs aidants.
Livre de Claire Jouffray, Brigitte Portal, Bernard Dutrieux, Claire Jouffray, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2018.
Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Motivation, Usager, Compétence sociale, Travail social, Pratique professionnelle, Changement, Implication personnelle, Accompagnement, Participation, Démocratie participative, Action collective, Consentement, Étude de cas, Témoignage, Jeune, Handicap mental, Adulte, Pédagogie, Acteur social, Collectif, France, Belgique, Québec (Province du)
Les travailleurs sociaux font actuellement face à des injonctions paradoxales : faire plus avec moins et faire "avec" les personnes tout en devant les inscrire dans des dispositifs préconstruits... Pour nombre d'entre eux, le malaise est profond, car ils ressentent que leurs actes ne portent plus les valeurs à l'origine de leur choix professionnel. L'approche centrée sur le développement du pouvoir d'agir des personnes et des collectivités (DPA) peut les aider à redonner du sens à leur pratique. Plus qu'une traduction possible du concept d'empowerment, le DPA permet de produire du "pouvoir d'agir" par la mobilisation d'un ensemble de savoirs théoriques et pratiques... Des professionnels francophones (France, Belgique, Québec) témoignent dans cet ouvrage des différentes pratiques qu'ils ont initiées, rompant avec la posture du travailleur social expert. Et les résultats sont là : leur mise en mouvement entraîne celle des personnes qu'ils accompagnent et a également une incidence structurelle, tant sur les établissements dans lesquels ils exercent qu'en termes d'engagement plus collectif. Ils disent ainsi renouer avec les fondements du travail social.
Ce livre reprend pour l'essentiel le contenu d'articles publiés dans différentes revues de 2011 à 2017. En ce sens, il poursuit l'entreprise commencée par la publication de deux volumes intitulés Intervention participative et travail social (2007) et Sociopsychanalyse et participation sociale (2011), regroupant des textes publiés de 1999 à 2010. Tous deux ont paru dans cette même collection "Savoir et formation" aux éditions L'Harmattan. Les articles sont présentés autour de la question du sujet et de ce que la sociopsychanalyse appelle l'actepouvoir, c'est-à-dire le pouvoir de ce sujet sur ce qu'il fait (et sur les effets de ses actes), d'un point de vue y compris inconscient. Il s'agit bien du développement du pouvoir sur nos actes que Gérard Mendel a exposé en détail jusque dans la somme qu'est son livre L'acte est une aventure (1998), et promu au plan de la pratique d'intervention sous la forme d'un Dispositif Institutionnel. Les textes regroupés ici rendent aussi compte de l'évolution de cette pratique d'intervention et de ce dispositif en miroir avec celle des institutions et de la société plus généralement. Au moment où la démocratie est plus que jamais en crise, où le "pouvoir d'agir" devient un mot-valise en vogue, aux significations multiples, il n'est sans doute pas inutile de réexaminer le concept mendélien d'actepouvoir dans ses dimensions théorique et concrète.
Livre de Dominique Argoud, Michèle Becquemin, Claire Cossée, Michel Chauvière, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2017.
Mots clés : Usager, Participation, Concept, Évolution, Changement, Société, Travail social, Légitimité, Empowerment, Citoyenneté, Non-recours, Gens du voyage, Parole, Immigration, Illégalité, Action collective, Parent d'élève, Résistance, Établissement social et médicosocial, Expérience, Protection de l'enfance, Handicap moteur, Handicap mental, Handicap psychique, Émancipation, ACTEUR SOCIAL, RELATION ECOLE-FAMILLE, DOMINATION
Longtemps synonyme d’« administré », le terme d’« usager » s’est imposé au début des années 2000 comme l’un des instruments de modernisation du service public et du renouvellement démocratique, impliquant une meilleure reconnaissance et prise en compte des droits des personnes. Mais la promesse a-t-elle été tenue? Quels sont les progrès réalisés dans l’accès aux droits des personnes concernées? Y ont-elles gagné en émancipation? Ou sont-elles confrontées à la persistance ou au renouvellement de formes de domination (dénégation des droits, surplus de contraintes administratives, relégation, injonctions moralisatrices, violences…)?
Pour comprendre les nouvelles attentes à l’égard du travail social, cet ouvrage examine comment les « figures » de l’usager (patient, malade, bénéficiaire, ayant droit, allocataire, client, consommateur) se déclinent actuellement dans les secteurs de l’éducation et de l’action sociale et médico-sociale à travers des situations concrètes (prise en charge des sans-abri, des personnes en situation de handicap ou en difficulté scolaire, insertion des Gens du voyage, participation citoyenne…). Entre analyses critiques et pistes pour l’action, les éclairages apportés ici sont illustratifs des incohérences auxquelles les personnes sont souvent confrontées dans l’expression de leurs droits et dévoilent des expérimentations institutionnelles particulièrement suggestives.
Ce livre s’adresse aux spécialistes de l’action sociale, médico-sociale et socio-éducative (travailleurs sociaux, formateurs, chercheurs, responsables institutionnels et des collectivités territoriales), ainsi qu’aux étudiants souhaitant décrypter les discours sur le social, d’en cerner les enjeux politiques ainsi que leurs effets sur les pratiques professionnelles.
Livre de Jean René Loubat, édité par Dunod, publié en 2017.
Mots clés : Projet individualisé, Méthodologie, Éthique, Management, Travail social individualisé, Coordination, Pratique professionnelle, Accueil, Projet de vie, Besoin, Concertation, Réunion de synthèse, Usager, Participation, Évaluation, Désinstitutionnalisation, Empowerment, Satisfaction, Coaching, Parcours de soins, Parcours institutionnel
Les secteurs de laction sociale et médico-sociale sont passés en deux décennies du « tout institutionnel » à un recentrage sur la personne, son parcours et son environnement. Aider une personne à réaliser son projet de vie au travers dun plan daccompagnement personnalisé, telle est la vocation des dispositifs daujourdhui, véritables plates-formes de service centrées sur la promotion sociale et le développement personnel de leurs bénéficiaires.
Jean-René Loubat aborde toutes les étapes concrètes de la coordination de parcours et de plans daccompagnement : depuis laccueil, la consultation des attentes et des besoins, lélaboration dun plan daction, sa négociation, son suivi et sa co-évaluation. Dans la filiation du case management, cette coordination constitue pour lui une fonction émergeante davenir, source dévolution professionnelle pour de nombreux praticiens...
Les travailleurs sociaux font actuellement face à des injonctions paradoxales : faire plus avec moins et faire "avec" les personnes tout en devant les inscrire dans des dispositifs préconstruits... Pour nombre d'entre eux, le malaise est profond, car ils ressentent que leurs actes ne portent plus les valeurs à l'origine de leur choix professionnel. L'approche centrée sur le développement du pouvoir d'agir des personnes et des collectivités (DPA) peut les aider à redonner du sens à leur pratique.Plus qu'une traduction possible du concept d'empowerment, le DPA permet de produire du "pouvoir d'agir" par la mobilisation d'un ensemble de savoirs théoriques et pratiques : la construction du problème concret, le repérage des acteurs, de leurs enjeux et de leur contexte, l'implication des personnes concernées dans la définition des problèmes et des solutions, la conduite contextuelle de l'intervention et la démarche d'action conscientisante. Des professionnels francophones (France, Belgique, Québec) témoignent dans cet ouvrage des différentes pratiques qu'ils ont initiées, rompant avec la posture du travailleur social expert. Et les résultats sont là : leur mise en mouvement entraîne celle des personnes qu'ils accompagnent et a également une incidence structurelle, tant sur les établissements dans lesquels ils exercent qu'en termes d'engagement plus collectif.Ils disent ainsi renouer avec les fondements du travail social. Cet ouvrage est destiné aux travailleurs sociaux, aux étudiants en travail social, aux cadres et dirigeants de structures sociales, mais également à tout professionnel qui oeuvre dans le social au sens large.