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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Récits et résilience : quels liens ? Chemins de vie

Livre de Martine Lani Bayle, Aneta Slowik, Boris Cyrulnik, Gaston Pineau, édité par L'Harmattan, publié en 2016.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Récit de vie, Résilience, Interaction, Rôle, Évaluation, Émancipation, Enfermement, Mémoire, Langage, Créativité, Écriture, Distance, Projet de vie, Identité, Dessin, Éducation, Formation, Enfant, Adulte

La mise en récit de sa vie se démocratise aujourd'hui de plus en plus avec de nombreuses attentes. Car, si la narration est maintenant parée de toutes les vertus, si nous constatons bien que le récit peut être travaillé avec des attentes thérapeutiques ou cathartiques voire formatives, peut-il être considéré « en soi » comme facteur de résilience, ou permet-il d'en révéler, après coup, l'éventualité ? Est-il porteur d'émancipation possible de ce qui a été subi, ou au contraire enfermement de sa vie dans des mots qui fixeront les traumatismes en un présent sans fin ?

Les descendants d'immigrés

Livre de Emmanuelle Santelli, édité par la Découverte, publié en 2016.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Immigré, Immigration, Famille, Jeune, Banlieue, Exclusion sociale, Enfant, Scolarité, Chômage, Catégorie socioprofessionnelle, Insertion professionnelle, Adulte, Couple, Valeur, Identité, Citoyenneté, Religion, Intégration, Fille, Garçon, Femme, Homme

Depuis le milieu des années 1980, les descendants d'immigrés sont présents dans l'espace médiatique et les débats politiques à travers un ensemble de questions : les révoltes dans les banlieues, la construction des identités, la montée du chômage, etc.
Mais qui sont les descendants d'immigrés ? Quelle est leur histoire ? Comment cette catégorie a-t-elle émergé ? Les nombreuses études qui leur ont été consacrées témoignent d'un champ de la recherche en expansion, s'appuyant en particulier sur les données statistiques de l'enquête nationale Trajectoires et Origines (Ined, Insee, 2008).
À travers cinq grands domaines de la vie sociale (la banlieue et l'exclusion, les conditions de scolarité et l'accès au marché du travail, l'entrée dans la vie adulte et la formation du couple, les pratiques familiales et les valeurs, la citoyenneté et les appartenances identitaires), cet ouvrage dresse un bilan des connaissances sociologiques acquises. Centrées à l'origine sur les descendants d'immigrés maghrébins, elles englobent aujourd'hui les descendants d'immigrés des autres minorités visibles.

Disparaître de soi : une tentation contemporaine

Livre de David Le Breton, édité par Métailié, publié en 2015.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, État dépressif, Identité, Soi, Absence, Anonymat, Personnalité, Fatigue, Mélancolie, Adulte, Adolescent, Errance, Espace, Relation, Altérité, Symbiose, Internet, Réel, Sommeil, Activité, Anorexie, Addiction, Psychotrope, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Subjectivité

Nos existences parfois nous pèsent. Même pour un temps, nous aimerions prendre congé des nécessités qui leur sont liées. Se donner en quelque sorte des vacances de soi pour reprendre son souffle. Si nos conditions d'existence sont sans doute meilleures que celles de nos ancêtres, elles ne dédouanent pas de l'essentiel qui consiste à donner une signification et une valeur à son existence, à se sentir relié aux autres, à éprouver le sentiment d'avoir sa place au sein du lien social.
L'individualisation du sens, en libérant des traditions ou des valeurs communes, dégage de toute autorité. Chacun devient son propre maître et n'a de compte à rendre qu'à lui-même. Le morcellement du lien social isole chaque individu et le renvoie à lui-même, à sa liberté, à la jouissance de son autonomie ou, à l'inverse, à son sentiment d'insuffisance, à son échec personnel. L'individu qui ne dispose pas de solides ressources intérieures pour s'ajuster et investir les événements de significations et de valeurs, qui manque d'une confiance suffisante en lui, se sent d'autant plus vulnérable et doit se soutenir par lui-même à défaut de sa communauté.
Dans une société où s'impose la flexibilité, l'urgence, la vitesse, la concurrence, l'efficacité, etc., être soi ne coule plus de source dans la mesure où il faut à tout instant se mettre au monde, s'ajuster aux circonstances, assumer son autonomie. Il ne suffit plus de naître ou de grandir, il faut désormais se construire en permanence, demeurer mobilisé, donner un sens à sa vie, étayer ses actions sur des valeurs.
La tâche d'être un individu est ardue, surtout s'il s'agit justement de devenir soi. Au fil de ce livre, j'appellerai blancheur cet état d'absence à soi plus ou moins prononcé, le fait de prendre congé de soi sous une forme ou sous une autre à cause de la difficulté ou de la pénibilité d'être soi. Dans tous les cas, la volonté est de relâcher la pression. Il s'agit ici de plonger dans la subjectivité contemporaine et d'en analyser l'une des tentations les plus vives, celle de se défaire enfin de soi, serait-ce pour un moment.
Sous une forme douloureuse ou propice, cette étude arpente une anthropologie des limites dans la pluralité des mondes contemporains, elle s'attache à une exploration de l'intime quand l'individu lâche prise sans pour autant vouloir mourir, ou quand il s'invente des moyens provisoires de se déprendre de soi. Les conditions sociales sont toujours mêlées à des conditions affectives. Et ce sont ces dernières qui induisent par exemple les conduites à risque des jeunes dans un contexte de souffrance personnelle, ou qui font advenir la dépression, et sans doute la plupart des démences séniles.
Si souvent les approches psychologiques occultent l'ancrage social et culturel, celles des sociologues délaissent souvent les données plus affectives, considérant les individus comme des adultes éternels, n'ayant jamais eu d'enfance, ni d'inconscient, ni de difficultés intimes. La compréhension sociologique et anthropologique des mondes contemporains peut ressaisir la singularité d'une histoire personnelle en croisant la trame affective et sociale qui baigne l'individu et surtout les significations qui alimentent son rapport au monde.
Telle est la tâche de ce livre.

Les cycles de l'identité : comment se développent nos compétences tout au long de notre vie

Livre de Pamela Levin, édité par InterEditions, publié en 2014.

Mots clés : Identité, Psychologie du développement, Affirmation de soi, Pensée, Analyse transactionnelle, Adulte, Compétence sociale

Que signifie "être un adulte" ? Quelles sont les compétences utiles pour bien vivre ? Voilà les questions que s'est posé l'auteur. Et la recherche qu'elle a menée pour y répondre, tout au long de ses années de pratique comme psychothérapeute, nous est livrée dans ce livre. Cet ouvrage chaleureux, riche en réflexion sur la personne humaine et assorti d'exercices de développement, permet de prendre conscience du déroulé des phases de notre existence et de nous diriger dans la vie avec plus de sûreté et de vitalité...
Infirmière de formation, Pamela Levin s'est tournée vers l'Analyse Transactionnelle (AT) qu'elle a apprise auprès de son fondateur Eric Berne. Membre éminent de l'Association américaine d'AT, elle a reçu le prix Eric Berne en 1984 pour ses recherches sur les cycles de développement. Elle se consacre aujourd'hui à la formation de thérapeutes, aux Etats-Unis comme à l'étranger.

Maltraitance psychologique et résilience : approche psychosociale et biographique

Livre de Michelle Van Hooland, édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Résilience, Théorie, Maltraitance, Enfant maltraité, Adolescent, Adulte, Psychisme, Identité, Approche clinique

« Face à des pratiques communicationnelles, relationnelles, et de projet aliénantes, l'enfant/adolescent cherche à développer des rôles dans le face-à-face relationnel avec l'adulte maltraitant, à construire une identité positive personnelle et sociale et, enfin, à maintenir un projet de soi primordial, à défendre un projet scolaire ou professionnel. À l'âge adulte, il lui appartient de retravailler son histoire sous la forme d'un récit d'enfance qui apparaît comme un nouveau processus de résilience.»