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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Autodétermination des personnes accompagnées : la relation d'aide comme exhausteur de sens des pratiques professionnelles

Livre de Isabelle Dobigny, François Parmentier, Claire Heijboer, édité par l'Harmattan, Les Presses de Parmentier, publié en 2024.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autodétermination, Accompagnement social, Relation d'aide, Pratique professionnelle, Management, Chercheur, Aidant, Personne handicapée, Établissement social et médicosocial, SAVS, Empowerment, Temps

Rien sur nous sans nous ! Ce slogan des années 1970 fait écho à quelques initiatives d'associations au niveau national ou plus localement de certains établissements sociaux et médico-sociaux du secteur du handicap, pour accompagner les personnes concernées en s'appuyant sur le concept d'autodétermination. Besoin universel par excellence, l'autodétermination est qualifiée, par d'aucuns chercheurs, de bonne pratique qui a pour but d'améliorer le contrôle des personnes sur leur vie.
Pour autant, bien que tous s'accordent sur le bienfondé de la démarche sur le plan de l'éthique, ce changement de paradigme n'est pas sans bouleverser la relation professionnel/personne concernée. À travers cette recherche, l'auteure propose des pistes pour comprendre, comment, au sein d'un SAVS SAMSAH, pourtant très ancré dans des pratiques participatives, le concept d'autodétermination est venu impacter les pratiques professionnelles, managériales et la place de la personne concernée au sein de l'institution.
De plus, dans un secteur social et médico-social qualifié en crise, face à des professionnels que l'on dit en perte de sens, les résultats de cette recherche montrent un écart entre le Nouveau Management Public, empreint d'une culture du résultat, et la nécessité d'inscrire l'accompagnement dans une temporalité qui laisse à la personne concernée la possibilité de s'autodéterminer.

Les défis de la formation des travailleurs sociaux : entre universités et écoles professionnelles

Livre de Patrick Lechaux, Andrew Abbott, Yvette Molina, et al., édité par Champ social, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation professionnelle, Travailleur social, Université, Organisme de formation, Recherche, Profession, Apprentissage professionnel, Genre, Usager, Formateur, Chercheur, Savoir, Expérience, Approche clinique, Hypnose, Professionnalisation, Observation, Décision, Entretien, Conseiller en économie sociale et familiale, Enquête, Recherche-action, EPSS (Ecole pratique de service social), Québec (Province du), Italie, Lyon

Cet ouvrage collectif entend explorer les grands défis de la métamorphose du dispositif de formation des travailleurs sociaux, aux prises avec l’émergence d’une nouvelle « forme universitaire de professionnalisation ». Sont notamment éclairés les défis de l’interprofessionnalité, d’un travail social anti-oppressif, du genre, des émotions et de la sensorialité au travail, de la clinique, de l’éthique en situation, de l’enquête en cours d’action, des savoirs d’action, de la co-formation avec les usagers, de projets co-construits avec l’université, de la recherche « de plein air ».
Outre des analyses des problématiques et des enjeux de la formation aujourd’hui, on y trouve des expérimentations tout à fait originales de pratiques alternatives de professionnalisation qui participent de la métamorphose du dispositif de formation. L’ouvrage présente en conclusion une forme de manifeste en vue d’une « reprise pragmatiste de la formation des travailleurs sociaux » adossée aux révolutions anthropologiques écologique et féministe de ce début de siècle.
Avec un inédit d’Andrew ABBOTT (1995) « Frontières du travail social ou Travail social de/des frontières ? » Présenté par Didier Demazière, CNRS, CSO-Sciences Po Paris.

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La recherche entre vécu et concept : histoires de vie et choix théoriques en sciences sociales

Livre de Vincent de Gaulejac, Boris Cyrulnik, Anne Muxel, Michel Chauvière, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2019.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Récit de vie, Recherche, Chercheur, Interaction, Recherche en sciences sociales, Individu, Histoire sociale, Sociologie, Sociologue, Psychanalyse, MENDEL (Gérard)

Les chercheurs du Laboratoire de Changement Social et Politique (LCSP) de l'Université Paris Diderot qui inscrivent leurs travaux dans une orientation clinique en sciences sociales, organisent régulièrement des séminaires "Histoires de vie et choix théoriques". Des scientifiques y sont invités à livrer un récit autobiographique à partir de la consigne : "Quel rapport faites-vous entre votre histoire (personnelle, familiale, sociale) et vos choix théoriques, épistémologiques, méthodologiques ?"

Enquêtes au domicile des familles : la recherche dans l'espace privé

Livre de Bernadette Tillard, Monique Robin, Anna Rurka, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Enquête, Intervention à domicile, Intimité, Parentalité, Éducation familiale, Recherche en sciences sociales, Minorité culturelle, Sociologue, Légitimation, Distance, Isolement, Protection de l'enfance, Chercheur, Sujet, Usager, Formation

Que se passe-t-il lorsque des chercheurs travaillant sur la parentalité et l'éducation des enfants au sein de la famille ont pour terrain de recherche l'espace privé du domicile ? Leurs savoir-faire qui découlent d'expériences variées provenant de différentes disciplines des sciences humaines et sociales (anthropologie, sociologie, psychologie et sciences de l'éducation) sont ici rassemblés. (...) Les participants de cet ouvrage méthodologique évoquent et illustrent comment s'articulent les conditions d'exercice de l'enquête au domicile des familles et leur objet d'étude. Soucieux de rester au plus près des données de la vie réelle dans l'explication et la compréhension des phénomènes étudiés, ils espèrent par cet ouvrage convaincre de la richesse d'une approche qualitative des familles dans leur milieu de vie. Bernadette Tillard est maître de conférences en Sciences de l'Education à l'Université de Lille 3 (CIREL) et chercheuse associée à l'Université Paris X Nanterre (CREF). Anthropologue et médecin de santé publique, elle s'est intéressée à la grossesse, la naissance et la nomination des enfants, ainsi qu'aux relations entre les familles et les intervenants sociaux. Monique Robin est chercheuse en psychologie au CNRS au laboratoire de recherches sur les liens sociaux (CERLIS) de l'Université Paris Descartes et chercheuse associée à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense (CREF). Elle mène des recherches sur la transition vers la parentalité chez les femmes et la construction de la famille dans une perspective écosystémique.

Notre poison quotidien : la responsabilité de l'industrie chimique dans l'épidémie des maladies chroniques

Livre de Marie Monique Robin, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Santé, Environnement, Enquête, Qualité, Société, Maladie, Interaction, Agriculture, Pollution, Industrie, Entreprise, Mensonge, Groupe de pression, Risque, Danger, Évaluation, Indicateur, Cancer, Maladie invalidante, Maladie neurologique, Maladie professionnelle, Science, Recherche, Chercheur, Droit, Législation, Citoyenneté, Alimentation, Asie, Europe, Europe Septentrionale

Au cours des trente dernières années, le taux d'incidence du cancer a augmenté de 40 % (déduction faite du facteur de vieillissement de la population). Durant cette période, la progression des leucémies et des tumeurs cérébrales chez l'enfant a été d'environ 2 % par an. Et on constate une évolution similaire pour les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) et auto-immunes, ou pour les dysfonctionnements de la reproduction. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C'est à cette question que répond Marie-Monique Robin dans ce nouveau livre choc, fruit d'une enquête de deux ans. S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de chercheurs et de représentants des agences de réglementation, elle montre que la cause principale de l'épidémie est d'origine environnementale : elle est due aux dizaines de milliers de molécules chimiques qui ont envahi notre quotidien et notre alimentation depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour cela, l'auteure retrace le mode de production des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu'à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame ou du bisphénol A, et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Surtout, elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.

La relation d'enquête : la sociologie au défi des acteurs faibles

Livre de Jean Paul Payet, Corinne Rostaing, Frédérique Giuliani, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Enquête, Exclusion sociale, Chercheur, Sujet, Sociologue, Statut, Recherche en sciences sociales, Objet de recherche, Implication personnelle, Émotion, Étude de cas, Prison, Immigration, Clandestinité, Femme, Prostitution, Banlieue, Précarité, Réfugié, Droit d'asile, Maladie, Cancer, Souffrance psychique, Travail social, Association, Aide à domicile, Intervention à domicile

Que comprend-on de la souffrance sociale lorsqu'on se tient à distance de ceux qui l'éprouvent? Sociologues, ethnologues, chercheurs en sciences sociales font ici le choix de s'approcher au plus près de l'expérience vécue de personnes que la société rejette dans l'indignité. Mais que se passe-t-il réellement dans la rencontre entre des chercheurs et des individus socialement affaiblis? Qu'est-ce que signifie enquêter auprès de personnes mises à l'écart par le jugement d'autrui? Comment recueillir leurs voix et saisir la pluralité de leurs expériences sans remettre en cause les schémas normatifs et idéologiques qui façonnent le regard ordinaire ou savant? L'enquête sociologique ouvre ici ses boîtes noires. Les chercheurs disent les émotions qui les saisissent, les dilemmes moraux qui les habitent, les malentendus et les conflits qui les déstabilisent lors d'enquêtes auprès d'individus fragilisés, dans des mondes sociaux stigmatisés. Les chercheurs éprouvent l'inconfort et l'incongruité d'une position habituelle de surplomb et expérimentent des alternatives dans leur travail d'enquête mis au défi par les " acteurs faibles ". Cet ouvrage rend compte d'expériences de terrain très diverses - institutions fermées, milieux déviants, expériences de la maladie ou de la dépendance, quartiers urbains relégués, parcours de clandestinité, etc. En explicitant le sens commun du chercheur dans son travail d'enquête et d'interprétation, il invite à renouveler l'activité de connaissance. Il ouvre une perspective inédite sur les conditions théoriques et pratiques de la compréhension sociologique des " acteurs faibles ". Jean-Paul Payet est sociologue, professeur à l'université de Genève, responsable de l'équipe de recherche SATIE. Il a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008). Corinne Rostaing est sociologue, maître de conférences à l'université Lyon 2 et membre de l'équipe de recherche MoDyS-CNRS. Elle a récemment co-publié La violence carcérale en question (PUF, 2008). Frédérique Giuliani est sociologue, maître d'enseignement et de recherche à l'université de Genève et membre de l'équipe de recherche SATIE. Elle a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008).

Enquêter : de quel droit ? Menaces sur l'enquête en sciences sociales

Livre de Laurens Sylvain, Neyrat Frédéric, édité par Ed. du Croquant, publié en 2010.

Mots clés : Enquête, Recherche en sciences sociales, Éthique, Droit, Droits de l'homme, Intimité, Chercheur, Responsabilité, Expérience, Étude de cas, Rapport, PJJ, Direction, Déontologie, Communauté, Édition, Risque, Prison, Image, Mineur, ASE

Face aux normes éthiques et aux règles juridiques qui régissent la vie privée ou la propriété intellectuelle, les sociologues, et plus largement tous les chercheurs en sciences sociales, se voient de plus en plus souvent opposer les droits des personnes enquêtées ou d'autres principes supérieurs, jusqu'à subir parfois une menace sur la réalisation de leur enquête ou sa publication. Le présent ouvrage a pour objet ces tensions entre droit à l'enquête et droits des enquêtés, ce croisement conflictuel entre la légitimité scientifique et différents registres possibles de mise en suspens de l'enquête. Il a pour ambition de créer un espace de confrontation et d'échanges sur des expériences d'enquêtes passées qui ont pu être limitées voire interrompues par la volonté des enquêtés ou des autorités. Il est aussi l'occasion de faire le point sur les droits que peuvent faire valoir les chercheurs en sciences sociales mais aussi sur leurs devoirs face à une judiciarisation croissante des rapports sociaux qui pourrait menacer à terme leur autonomie. Verra-t-on bientôt en France, comme cela peut être déjà le cas dans certaines universités américaines, des chercheurs faire signer à leurs enquêtés des questionnaires attestant du caractère "non violent" des questions posées ? À l'inverse, le bricolage et les arrangements sur mesure dont s'accommodent généralement les chercheurs peuvent-ils garantir le fonctionnement pérenne d'une recherche en sciences sociales sur le long terme ?

Transitions professionnelles dans le monde associatif et l'animation

Livre de Eric Gallibour, Yves Raibaud, Annie Dussuet, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Travail social : Métiers, Association, Vie associative, Animation, Animateur, Bénévolat, Salaire, Participation, Parcours professionnel, Expérience, Pratique professionnelle, Profession, Emploi, Culture, Musique, Artiste, Art, Théâtre, Sport, Professionnalisation, Vocation, Formation, Compétence, Chercheur, France, Portugal

Les textes présentés dans cet ouvrage explorent les transitions entre bénévolat, volontariat et salariat dans le monde associatif et l'animation. Ils contribuent à éclairer les registres de l'engagement en s'interrogeant sur les parcours, trajectoires et expériences qui en découlent. Les travaux de recherche sur les parcours dans les métiers de la culture, du sport ou des services à la personne sont mis à contribution pour éclairer ce qui fait la commune mesure de ces transitions professionnelles : don de soi, vocation, créativité mais aussi exploitation, aliénation, précarité. Les auteur(e)s mettent en valeur le contexte de ces transitions professionnelles à travers le discours des acteurs sur leurs pratiques, par exemple lorsque celles-ci génèrent du plaisir ou de la souffrance au travail. Dans ce monde aux valeurs fortes, dont le champ professionnel de l'animation participe à la structuration, la formation et l'expertise apparaissent comme une zone d'ombre où se jouent à la fois la régulation du champ et son instrumentation politique et sociale.
Eric Gallibour est sociologue, chargé de mission aux CEMEA Aquitaine et chargé de cours à l'IUT Michel de Montaigne de Bordeaux. Yves Raibaud est géographe, maître de conférences HDR à l'IUT Michel de Montaigne de Bordeaux et membre de l'unité de recherche ADES-CNRS. Ils ont été co-responsables pendant dix ans d'une formation de cadres de l'animation (DEDPAD) et ont écrit séparément ou ensemble de nombreux articles sur le monde associatif et l'animation.