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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Jacques Ladsous, éducateur : récit d'une vie

Livre de Martine Pottier, Jacques Ladsous, Brigitte Bouquet, édité par l'Harmattan, publié en 2021.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur spécialisé, Biographie, Évolution, Travail social, Valeur, Militantisme, Approche historique, Ladsous (Jacques), CEMEA

Jacques Ladsous est un des grands pédagogues du XXe siècle. La première partie propose une biographie de Jacques Ladsous. Il s'agit d'une histoire contemporaine du social où se mêlent la construction du travail social, les dispositifs, politiques publiques, ou encore collaborations institutionnelles. La seconde partie de l'ouvrage est un texte de Jacques Ladous lui-même, Passeur de joie. Il invite le lecteur à une traversée du siècle et de sa vie - une traversée qui a connu bien des écueils, mais dont l'objectif n'a jamais varié : aider les gens à se connaître, à avoir foi dans leurs projets et leurs actions.

Se ressaisir : enquête autobiographique d'une transfuge de classe féministe

Livre de Rose Marie Lagrave, édité par la Découverte, publié en 2021.

Mots clés : Biographie, Empowerment, École, Féminisme, Genre, Personne âgée, Récit de vie, Religion, Sociologie, Classe sociale

Du genre autobiographique, on connaissait les récits sans enquête et les ego-histoires de " grands hommes " ; dans les sciences sociales, les enquêtes sur des proches tenus à distance par l'effacement de soi. Renouant avec l'ambition d'une sociologie sensible et réflexive, Rose-Marie Lagrave propose un nouveau type de socioanalyse : l'enquête autobiographique. Ressaisissant son parcours en sociologue et en féministe, elle remet en cause les récits dominants sur la méritocratie, les stéréotypes associés aux transfuges de classe, le mythe d'un " ascenseur social " décollant par la grâce de talents ou de dons exceptionnels. Cet ouvrage retrace une migration sociale faite de multiples aléas et bifurcations, où domination de classe et domination de genre s'entremêlent : le parcours d'une fille de famille nombreuse, enracinée en milieu rural, que rien ne prédestinait à s'asseoir sur les bancs de la Sorbonne puis à devenir directrice d'études à l'EHESS, où elle croise notamment les chemins de Michelle Perrot, Françoise Héritier, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron. Mobilisant un vaste corpus théorique et littéraire, Rose-Marie Lagrave ouvre sa malle à archives et la boîte à souvenirs. De ses expériences de boursière à ses engagements au MLF et sa pratique du métier de sociologue, elle exhume et interroge les traces des rencontres qui l'ont construite. Parvenue à l'heure des bilans, cette passeuse de frontières et de savoirs questionne avec la même ténacité la vieillesse et la mort. Contre les injonctions de " réussir " et de " rester soi ", ce livre invite à imaginer de nouvelles formes d'émancipation par la socioanalyse : se ressaisir, c'est acquérir un pouvoir d'agir, commun aux transfuges de classe et aux féministes, permettant de critiquer les hiérarchies sociales et de les transgresser. Prix de l'Écrit social 2021 décerné un jury de professionnels.

Intervention collective et développement des communautés : éhique et pratiques d'accompagnement en action collective

Livre de Clément Mercier, Denis Bourque, édité par Presses de l'université du Québec, publié en 2021.

Mots clés : Travail social : Métiers, ISIC, Travail social de communauté, Action collective, Récit de vie, Biographie, Travailleur social, Parcours professionnel, Posture professionnelle, Éthique, Démocratie participative, Territoire, Identité collective, Élu local, Accompagnement, Québec (Province du)

L’intervention collective fait partie des professions atypiques, peu codifiées, mais ayant un socle commun contribuant à l’émergence d’un nouveau champ disciplinaire. De 2015 à 2020, douze récits biographiques relatant l’expérience de personnes chevronnées et engagées dans des pratiques d’intervention collective notoires au Québec ont été publiés. Afin de mieux saisir la profession dans sa complexité et sa spécificité, ces douze récits ont fait l’objet d’une analyse transversale qui constitue l’essentiel du présent ouvrage.
Faire appel à l’expérience et à la réflexion critique de ces personnes permet d’aborder des dimensions peu explorées comme la posture éthique, la fonction d’accompagnement, les défis et conditions de la participation des citoyens, les rapports complexes avec les élus locaux et les rôles des intervenantes et intervenants dans les systèmes locaux d’action et les concertations en développement des communautés. Cet ouvrage s’adresse ainsi à ces intervenantes et intervenants, aux organismes qui les emploient, de même qu’à celles et ceux qui étudient en vue de pratiquer l’intervention collective.

Parler de soi : méthodes biographiques en sciences sociales

Livre, édité par EHESS, publié en 2020.

Mots clés : Récit de vie, Recherche en sciences sociales, Méthode, Théorie, Biographie, Subjectivité, Temps, Observation, Enquête, Parole, Écoute, Écriture

Longtemps décriée dans les sciences sociales du XXe siècle, l’analyse biographique est devenue au cours des dernières décennies un outil privilégié de l’histoire et de la sociologie. Les méthodes biographiques, attentives à une approche qualitative et à la critique de «l’illusion biographique», sont aujourd’hui l’une des voies de l’innovation méthodologique en sciences sociales.
À l’heure où les discours sur soi se multiplient, qu’ils soient formatés par les dispositifs publics, impulsés par les réseaux sociaux ou plus généralement le résultat d’une individuation croissante de la société, les approches qui s’intéressent à la présentation de soi et aux récits de vie jouent un rôle essentiel dans notre compréhension du monde.
Sur chaque terrain, elles confrontent aussi les chercheuses et les chercheurs à leur propre trajectoire biographique, qui croise celle des actrices et des acteurs étudié·e·s, conduisant à faire preuve de réflexivité, de sensibilité et d’inventivité. Ce livre, issu d’un travail collectif, présente l’ensemble de ces enjeux de méthode et montre que l’approche biographique est au cœur du renouvellement des sciences sociales.

Analyse de pratiques et réflexivité : regards sur la formation, la recherche et l' intervention socio-éducative

Livre de Jacques Béziat, édité par l'Harmattan, publié en 2013.

Mots clés : Expérience, Formation, Adulte, Implication personnelle, Biographie, Répétition, Formation professionnelle, Recherche, Sciences de l'éducation

Les auteurs nous parlent de compétences réflexives qui se travaillent, se développent, de manière consciente ou immergée, toujours en relation avec le vécu, l'expérience, l'autre. Cette relation à soi-même et aux autres est ancrée dans le dialogue. Un des effets de ce type de démarche est de dépasser nos propres résistances, nos stéréotypes, dans un effort compréhensif d'écoute et d'attention. La réflexivité est un instrument de mise en récit, de partage, d'interprétation de l'expérience et d'adaptation aux terrains.

Roland Assathiany : un fonctionnaire militant au service de l'éducation spécialisée

Livre de Martine Ruchat, Alain Vilbrod, édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Récit de vie, Biographie, HISTOIRE, Éducation spécialisée, Militantisme, Idéologie, Association, Réseau, Éducation nouvelle, Pédagogie, Protection de l'enfance, DRASS, Fonction publique, Secteur privé, Enfant, Littérature, Assathiany (Roland), ARSEA (Association régionale de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence), ANEJI (Association nationale des éducateurs de jeunes inadaptés), Genève

Séparée : vivre l'expérience de la rupture

Livre de François de Singly, édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Séparation, Divorce, Couple, Sociologie, Enquête, Passage à l'acte, Décision, Motivation, Biographie, Émancipation, Changement, Enfermement, Conflit, Identité, Maturation, Épanouissement, Femme

Les trois quarts des séparations et des divorces sont demandés par les femmes. Un sociologue s'empare de ce fait de société, en analysant le récit des femmes qui ont rompu. Il découvre que la séparation n'est pas seulement une expérience de désenchantement et d'épreuves à franchir. Aussi douloureuse soit-elle, elle apparaît aussi comme une étape par laquelle la femme moderne s'affranchit. Cette émancipation revêt plusieurs formes. Certaines femmes se détachent pour survivre (mieux vaut divorcer que périr dans le couple), d'autres veulent passer à autre chose dans une logique de progression individuelle. Et puis il y a celles qui ne veulent plus porter le couple, jugeant que leur conjoint ne l'a pas assez investi.À chacune sa formule de séparation pourrait-on penser. Mais par un habile jeu de miroir, François de Singly nous présente l'expérience de la rupture comme le reflet de la vie conjugale : on se sépare comme on a vécu ensemble. Et on se sépare, aussi, pour vivre différemment, pour se trouver et s'accomplir.François de Singly est sociologue, professeur à l'université Paris Descartes. Il a écrit de nombreux livres sur le couple et la famille.François de Singly est professeur de sociologie à l'Université Paris-Descartes, directeur du CERLIS, CNRS-Université Paris-Descartes.

Georges Lapassade : vie, oeuvres, concepts

Livre de Charlotte Hess, Rémi Hess, édité par Ellipses, publié en 2010.

Mots clés : Biographie, Concept, Analyse institutionnelle, Groupe, Institution

Georges Lapassade (1924-2008), de formation philosophique, découvre la psychologie des petits groupes, et s’interroge, dès 1958, sur la place du psychosociologue dans la cité. Sa thèse, en 1963, pose les jalons d’une éducation tout au long de la vie.
Groupe, organisation, institution, synthèse et critique du mouvement des groupes et de la sociologie des organisations, publié en 1965, débouche sur l’invention de l’analyse institutionnelle. Dépassant la pédagogie institutionnelle, il structure le mouvement de l’autogestion pédagogique, et pratique le happening et la socianalyse.
Professeur à Vincennes après 1968, il y fonde l’École de Vincennes, où il produit une ethnographie de l’éducation, tout en poursuivant ses recherches sur les états modifiés de conscience.

Enfants d'Islam et de Marianne : Des banlieues à l'Université

Livre de Leyla Arslan, Catherine Wihtol De Wenden, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : Enfant de migrant, Étudiant, Socialisation, Identité collective, Identité sociale, Identité culturelle, Différence, Islam, Mobilité sociale, École, Enseignement supérieur, Stratégie, Typologie, Scolarité, Groupe d'appartenance, Biographie, Stigmatisation, Mémoire collective, Citoyenneté, Intégration, Discrimination positive, Musique, Vêtement, Comportement alimentaire, Rite de passage, Mariage, État, Vie politique, Devenir

Depuis près de trente ans, les jeunes issus des immigrations musulmanes font souvent figure de nouveaux Barbares, leur identité française se heurtant au soupçon et à la défiance. Les violences urbaines de 2005, le débat calamiteux sur l'identité nationale de 2009 et les enjeux politiques sur le voile intégral accentuent encore cette stigmatisation. Et pourtant, à la faveur de la démocratisation de l'enseignement supérieur, une révolution tranquille et invisible fait naître peu à peu une classe moyenne musulmane qui se construit une identité intégrée et complexe, l'ethnicité devenant plus symbolique et affective, et le rapport au religieux, très individualisé, dans un contexte paradoxal marqué par la stigmatisation de ses "différences" et la valorisation de sa "diversité". Dans un tel cadre social et politique marqué de surcroît par la déstructuration des communautés d'origine, comment l'identité de ces étudiants ou de ces jeunes professionnels se déploie-t-elle entre discours publics et propos privés ? Dans quelle mesure, des banlieues à l'Université, la mobilité sociale affecte-t-elle la vision que ces enfants d'Islam et de Marianne ont d'eux-mêmes et de la place qu'ils sont amenés à tenir dans la société ?