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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Où va le travail social ? Contrôle, activation et émancipation

Livre de Manuel Boucher, Jean Sébastien Alix, Michel Autès, Michel Wieviorka, et al., édité par Champ social, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social, Évolution, Intervention sociale, Solidarité, Libéralisme, Implication personnelle, Sciences humaines et sociales, Politique, Contrôle social, Approche historique, Idéologie, Lien social, Inégalité, Identité, Changement, Travailleur social, Subjectivité, Analyse critique, Émancipation

Ce livre a pour objectif de comprendre les mutations et les enjeux politiques, économiques, déontologiques et éthiques du travail social et de l'intervention sociale.
Alors que nous assistons à la complexification du champ social dans les pratiques d'intervention sociale (logiques hyper-gestionnaires qui impactent les modes d'intervention orientés vers l'activation des personnes accompagnées), de la formation (développement de la concurrence entre les écoles du travail social sur fond de réingénierie et d'universitarisation des diplômes) et de la recherche (débats épistémologiques et égotiques sur l'opportunité de promouvoir une recherche spécifique au travail social), ce livre qui regroupe d'importants sociologues spécialistes des questions sociales, interroge l'ambivalence actuelle du travail social combinant des logiques managériales, de responsabilisation, de moralisation, de contrôle social et d'émancipation.
À quelles conditions, malgré des contraintes culturelles, sociales, financières mais aussi politiques et idéologiques, les acteurs de l'intervention sociale, de la formation et de la recherche peuvent-ils participer au développement d'un travail social émancipateur ?

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La France d'en bas ? : idées reçues sur les classes populaires

Livre de Olivier Masclet, Séverine Misset, Tristan Poullaouec, édité par le Cavalier bleu, publié en 2019.

Mots clés : Lien social-Précarité, Classe sociale, Société, Inégalité, Culture populaire, Stigmatisation, Exclusion sociale

On entend souvent que la société française se serait "moyennisée", provoquant la disparition pure et simple des classes populaires qui, soit auraient accédé à la classe moyenne, soit auraient été rétrogradées parmi les "pauvres"... Or, si les classes populaires ont effectivement changé depuis la désindustrialisation des années 1970, elles continuent bel et bien d'exister et les idées reçues à leur sujet ne manquent pas.
Reléguées dans la France périphérique, les classes populaires se vautreraient dans la consommation de masse, s'abêtiraient devant la télé et le foot, seraient réac, sexistes, racistes, voteraient pour l'extrême droite et auraient pour rêve ultime l'achat de leur pavillon... Cet ouvrage, écrit par les meilleurs chercheurs et chercheuses, dépasse ces clichés et dresse un portrait documenté de ces classes populaires qui subissent de plein fouet la montée des inégalités.

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Les droits de l'homme

Livre de Danièle Lochak, édité par La découverte, publié en 2018.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droits de l'homme, Concept, Société, Évolution, Droit, Législation, Approche historique, Devenir, Démocratie, Citoyenneté, Justice, Inégalité, Liberté, Dignité, État, Culture, Éthique, Philosophie, Technologie

Les droits de l'homme ne sont pas une catégorie intemporelle, un corps de principes qui seraient gravés une fois pour toutes dans le marbre : ils ont une histoire, qui continue à s'écrire en fonction des aspirations nouvelles qui s'expriment, des défis nouveaux auxquels ils sont confrontés, comme le développement des technologies ou la mondialisation. Nés sur le terrain des idées, les droits de l'homme ont été consacrés par le droit positif. Ils ont servi et servent encore d'étendard à des combats politiques. Ce livre accessible et rigoureux, écrit par une spécialiste reconnue de la matière, s'attache à analyser les droits de l'homme dans toutes ces dimensions idéologique, juridique, politique en se tenant à distance de deux conceptions antithétiques et également simplistes : celle qui appréhende l'évolution des droits de l'homme comme un processus linéaire et cumulatif entraînant l'humanité vers toujours plus de justice, et celle qui, à l'inverse, ne voit dans les droits de l'homme, si inégalement garantis, si souvent violés, qu'un slogan trompeur.
Danièle Lochak, professeure émérite à l'université Paris Ouest-Nanterre, y a dirigé pendant plusieurs années le master « Droits de l'homme ». Activement engagée dans le milieu associatif, elle a été présidente du Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés) et vice-présidente de la Ligue des droits de l'Homme. Ses publications récentes portent sur les droits des étrangers et la politique d'immigration, les discriminations, les usages sociaux du droit.

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Les sciences de l'éducation

Livre de Eric Plaisance, Gérard Vergnaud, édité par la Découverte, publié en 2013.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences de l'éducation, Recherche en sciences sociales, Éducation, École, Inégalité

L'éducation, et l'école en particulier, sont menacées à la fois par les autres formes de transmission culturelle, la télévision et les diverses formes de communication électronique, et par la mise en compétition des institutions éducatives, l'évaluation généralisée, la recherche de la rentabilité économique. Pourtant, l'école reste en France l'objet de fortes mobilisations sociales et de polémiques politiques, faisant resurgir des débats sur les inégalités, la place de l'autorité, les relations avec les familles, le poids respectif des composantes scientifique, technique, littéraire et artistique de la culture.
Sans prétendre à des réponses toutes faites, les sciences de l'éducation ont leur rôle à jouer pour éclairer certaines de ces questions. Elles ont une éminente responsabilité en présentant des données précises de recherche, issues de méthodologies éprouvées, qui situent les débats à leur juste niveau et permettent une réflexion ouverte pour les différents acteurs sociaux.

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La politique de santé mentale en France : acteurs, instruments, controverses

Livre de Lise Demailly, Michel Autès, édité par A. Colin, publié en 2012.

Mots clés : Santé mentale, Psychiatrie, Souffrance psychique, Politique sanitaire, Évolution, Sectorisation psychiatrique, Inégalité, Management, Territoire, Prévention sanitaire, Suicide, Communauté thérapeutique, Débat, Nord Pas de Calais

Les débats sur la politique de santé mentale se déploient en tous sens : sur la "sécurité", sur l'insuffisante prévention de la récidive, sur le manque d'accès au soin, sur les dérives technocratiques, sur les atteintes à la dignité de la personne humaine, sur les soins les plus efficaces. Plus généralement, le langage de la santé mentale et de la souffrance psychique est devenu un des vecteurs les plus habituels pour parler des tensions sociales ou des troubles existentiels. Enfin, la question du soin est instrumentalisée dans le cadre d'une pratique émotionnelle de la politique. En même temps, la psychiatrie comme discipline médicale est confrontée aux impératifs gestionnaires de la rigueur budgétaire. Face à l'extension de diverses formes de souffrance psychique, la psychiatrie est appelée à devenir l'acteur central d'une politique de "santé mentale", dont les tentatives de rationalisation ne sont pas sans susciter de multiples débats. Ces questions ont été jusqu'ici peu étudiées par les sociologues. Le présent ouvrage en propose une description et une analyse synthétique. Comment se construit une politique de santé mentale ? Quels en sont les acteurs ? Les outils ? Les enjeux ? Les connaissances ? Quelles controverses traversent aujourd'hui son champ ? Ces différents angles d'analyse mettent en évidence les incertitudes propres à notre modernité tant sur la construction des subjectivités que sur les conceptions politiques et éthiques du lien social.

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Du balai : essai sur le ménage à domicile et le retour de la domesticité

Livre de François Xavier Devettier, Sandrine Rousseau, édité par Raisons d'agir, publié en 2011.

Mots clés : Travail ménager, Homme, Femme, Inégalité, Emploi précaire, Employé familial, Politique de l'emploi, Modèle, Société, Salaire, Conditions de travail, Professionnalisation, Compétence professionnelle, Formation professionnelle, Temps, Travail, Intimité, Service public

Faire le ménage est une activité particulièrement commune : l'entretien du domicile apparaît comme une nécessité naturelle, répétitive, routinière, d'ordre privé. Ce n'est apparemment pas une question politique et économique. Pourtant, le ménage est au centre de nombreux rapports de force et de pouvoir. La question du partage des tâches entre hommes et femmes est évidemment la première qui vient à l'esprit : les femmes plus souvent que les hommes se chargent de ces tâches peu valorisées. Mais là n'est pas le seul enjeu, à la division du travail au sein de la famille se superpose une division du travail extra-familiale, par le biais de l'externalisation, autrement dit, du recours à une femme de ménage. Ainsi d'intime cette question apparemment banale prend des aspects plus larges, interférant avec de nombreuses questions sociales et politiques fondamentales comme "qui occupe ces emplois ?", "quelle valeur accorder à ces activités ?" ou encore "sous quelles modalités déléguer ou non certaines tâches ?". La réponse à ces questions loin d'être anodine, est au contraire au centre d'enjeux politiques, économiques et éthiques. L'externalisation repose sur l'idée suivante : puisque les hommes rechignent à prendre leur part de tâches domestiques, l'égalité au sein du couple peut être en partie retrouvée ou contournée grâce au recours à une tierce personne dont la tâche est de décharger les femmes d'une partie de ce qui crée de l'inégalité au sein du couple. Cette solution non seulement semble résoudre en grande partie la question des rapports de genre mais elle s'inscrit également dans le cadre des politiques de l'emploi et constitue un véritable "gisement d'emplois" pour les salarié(e)s les moins qualifié(e)s et les services rendus facilitent la vie des femmes actives. Cet aspect justifie les nombreuses mesures d'incitation au recours aux services d'une femme de ménage par les particuliers. Le "plan Borloo" en est le dernier exemple. Enfin, les caractéristiques du marché du travail domestique font que la question de l'entretien du domicile est également au cœur des politiques d'immigration. En effet, une part très importante des employées de maison sont étrangères ou d'origine étrangère (presque la moitié selon l'enquête emploi qui minore très largement la population étrangère en ne mesurant que très imparfaitement le travail informel encore élevé dans le secteur). La question du ménage et de son organisation sous-tend ainsi plusieurs débats fondamentaux. Pourtant ce thème est assez peu traité en France, notamment en comparaison avec les pays anglo-saxons. Partant d'un objet apparemment marginal, il aboutit à des questions qui touchent à des aspects essentiels du fonctionnement de l'égalité et de la démocratie en France aujourd'hui.

Bilan de 10 ans d'observation de la pauvreté et de l'exclusion sociale à l'heure de la crise

Livre, édité par la Documentation française, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Évaluation, Bilan, Crise économique, Indicateur, Exclusion sociale, Budget, Évolution, Inégalité, Emploi précaire, Accès aux soins, Logement, Formation, France, Europe

Dix ans après la déclaration du sommet européen de Lisbonne qui avait tracé l'objectif de « donner un élan décisif à l'éradication de la pauvreté », ce sixième rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) porte un regard comparatif sur les évolutions en Europe et dresse un bilan de l'observation de ces phénomènes en France. La crise économique fait l'objet d'une première analyse, notamment pour apprécier ses effets sur les personnes les plus fragiles et sur les aspects multidimensionnels de la pauvreté. Ce rapport présente les travaux de l'ONPES dans deux directions nouvelles : la construction d'un système de veille sur les phénomènes émergents en matière de pauvreté, d'une part, et l'apport des personnes en situation de précarité à l'amélioration de la connaissance de la pauvreté et de l'exclusion sociale, d'autre part.

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