PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Pascal Menecier, Jean Maisondieu, édité par Chronique sociale, publié en 2019.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alcoolisme, Personne âgée, Addiction, Perception, Représentation sociale, Démence sénile, Vieillissement, Femme, Soin, Parole, Communication
De l'invocation du dernier plaisir de l'existence, pour laisser les plus âgés boire en paix de l'alcool, comme si cela ne pouvait plus leur faire de mal, jusqu'à l'ineptie colportée qu'on n'a jamais forcé aucun alcoolique à boire, les raisons s'accumulent pour laisser les aînés consommer tout l'alcool voulu ou subi. Il en est probablement de même pour les laisser consommer tous les médicaments psychotropes qu'ils peuvent se voir prescrire, ou laisser se développer tout comportement pouvant ouvrir à une conduite addictive, par exemple autour de jeux de hasard et d'argent, dont l'offre et l'accessibilité ne font que croître sans contraintes.
Vieillesse et addictions ne sont pas antinomiques, mais ne sont pas facilement rapprochées. Si certaines conduites adolescentes, de consommations de substances psychoactives, d'alcool ou de cannabis, affolent parents et autorités de santé publique, possiblement avec raison, comment qualifier le regard sociétal inverse sur les addictions du sujet âgé, peu envisagées, rarement considérées ou essentiellement évitées pour ne pas empêcher d'adoucir, la supposée rudesse de la vieillesse.
Parmi les discriminations que peuvent subir diverses populations, le cumul entre les qualités d'être âgé et de boire trop d'alcool, semble surtout démultiplier les freins avant de pouvoir accéder à de possibles aides ou d'éventuels soins et voies de soulagement du mal-être et de souffrances associées. Cet ouvrage aborde cette problématique en s'appuyant tant sur une pratique professionnelle que sur l'ensemble des recherches réalisées sur le sujet.
Ce livre aborde les domaines intimes des transitions pubertaires, mais aussi leur traitement public dans les médias, le monde de léducation ou de la santé. Aux alarmes des adultes soppose un vécu souvent serein des enfants. Rédigé dans un langage clair, cet ouvrage permet daller au-delà dune vision spectaculaire de la préadolescence, pour lobserver au microscope du temps ordinaire. Il est destiné à des chercheurs et des étudiants en sciences sociales, aux professionnels soucieux de mieux connaître ce public et à tout lecteur curieux dapprofondir ce temps de la vie.
Livre de Guy Barrier, édité par ESF, publié en 2017.
Mots clés : Communication non-verbale, Concept, Corps, Geste, Signe, Voix, Attitude, Relation, Entretien, Image du corps, Image de soi, Parole, Langage, Demande, Communication, Informatique, Regard, Émotion, Cognition, Mensonge, Langue des signes, Stress, Stéréotype, Communication facilitée
De quelle manière la voix, le regard, les postures et les gestes peuvent-ils renforcer, réguler, compléter ou contredire le langage. Expert en communication, Guy Barrier montre aussi bien les relations entre le corps et les émotions que celles qui relient les gestes et la parole. La communication non verbale est présentée selon quelques pistes révélatrices des dimensions cachées du discours : Quels sont les impacts de l'image corporelle ? Faut-il contenir ses gestes en parlant ? Quels sont les indices procurés par l'oeil et le regard ? Comment détecte-on le mensonge ? Quelle est l'utilité des gestes, pour celui qui parle et pour son auditeur ? De nombreuses situations d'argumentation sont analysées à partir d'exemples médiatiques ou professionnels. Cet ouvrage de référence offre une mise au point utile, experte, toujours claire et très bien illustrée de toutes les facettes de la communication interpersonnelle.
Expert en analyse gestuelle et docteur en sciences de l'information-communication, Guy Barrier a dispensé des formations en psychosociologie dans le secteur social. Il a enseigné à l'université la communication et l'analyse visuelle puis a contribué à différents programmes d'étude avec le CNRS. Ses recherches avec la technologie eye tracking portent sur la visibilité des signes dans les relations interpersonnelles et sur les interfaces Web.
Devenue un « fait de société », la question des violences conjugales avance aujourd'hui lestée de chiffres, mais aussi d'une « belle » mythologie : nous autres modernes serions les premiers à lutter contre elles, à les juger réprouvables et même à les punir. À l'heure où les historiens s'emploient à revisiter la place de l'État dans l'organisation des sociétés, ce livre est une contribution majeure à la compréhension historique de la place du droit et de la justice dans le processus de pacification des moeurs qui tenaille tant la France depuis le XIXe siècle. Nourri des centaines de cas de violences conjugales dont la justice n'a pas cessé d'être saisie, il plonge le lecteur au coeur des tribunaux et fait le pari de se placer au plus près des magistrats qui traitent ces affaires. En montrant comment on s'y prenait, jadis, pour punir les « maltraitements » domestiques, cet ouvrage entend alimenter les débats citoyens et lutter contre les idées reçues : non, le XIXe siècle ne fut pas que celui du « droit de correction » du mari sur son épouse et, sans doute, ayant su faire de ces violences un « fait de droit » et non pas un « fait de société », savait-il mieux les réprimer qu'aujourd'hui.
Au travail, un individu consacre plus de deux-tiers de son temps à rechercher un terrain d'entente avec ses interlocuteurs ! Supérieurs hiérarchiques, collaborateurs, collègues, clients, fournisseurs... les face-à-face sont multiples et peuvent se révéler parfois périlleux. Dans cet ouvrage l'auteur propose une boîte à outils pour gérer les situations difficiles : comment aborder et conduire un entretien épineux ; comment décrypter et neutraliser les comportements nuisibles ; comment poser des limites et négocier les règles du jeu. Chacun pourra ainsi aborder en toute sérénité les sujets de désaccord, les non-dits et la mauvaise foi ; et même apprendre à repérer et à s'adapter à certains troubles de la personnalité.
Livre de Guy Barbier, édité par ESF, publié en 2014.
Mots clés : Communication non-verbale, Concept, Corps, Geste, Signe, Voix, Relation, Entretien, Image du corps, Image de soi, Parole, Langage, Demande, Communication, Informatique, Regard, Émotion, Cognition, Mensonge, Langue des signes, Stress
Cet ouvrage examine de quelle manière certaines modalités corporelles (voix, regard, gestes, postures) peuvent renforcer, réguler, compléter ou contredire le langage. L'auteur montre aussi bien les relations entre le corps et les émotions que celles qui relient les gestes et la parole. La communication non verbale est présentée selon quelques pistes révélatrices des dimensions cachées du discours : Quels sont les impacts de l'image corporelle ? Faut-il contenir ses gestes en parlant ? Quels sont les indices procurés par l'oeil et le regard ? Comment détecte-on le mensonge ? Quelle est l'utilité des gestes, pour celui qui parle et pour son auditeur ? De nombreuses situations d'argumentation y sont également analysées à partir d'exemples médiatiques ou professionnels. Cet ouvrage, au carrefour de la psychologie des interactions et des sciences des signes offre une mise au point utile, experte, toujours claire et très bien illustrée de toutes les facettes de la communication interpersonnelle.
Livre de Emmanuelle Granier, Claude Sternis, édité par Erès, publié en 2013.
Mots clés : Adolescent, Activité culturelle, Approche clinique, Art, Médiation, Créativité, Atelier, Atelier d'écriture, Corps, Création, Culture, Danse, Écriture, Espace transitionnel, Estime de soi, Expression orale, Expression plastique, Groupe, Image, Institution, Jeu de société, Jeu vidéo, Lien social, Marginalité, Musique, Parole, Psychothérapie, Radio, Sculpture, Témoignage, Scarification
L'adolescence, ses enjeux, ses potentiels et ses difficultés, est au centre d'une réflexion sur les médiations culturelles, artistiques et thérapeutiques au sein d'institutions accueillant des adolescents, dans un esprit d'innovation et d'ouverture pluridisciplinaire. Au carrefour de la réflexion théorique, de l'expérience culturelle et de la pratique soignante vivante avec des adolescents, cet ouvrage se caractérise par la diversité des points de vue de professionnels de terrain (psychologues cliniciens, assistants sociaux, éducateurs, psychiatres, artistes, psychanalystes, etc.), relatant leur clinique du quotidien (ateliers, groupes à médiations, etc.), mais aussi leurs considérations sur leur cadre de travail institutionnel. Tissage de témoignages et d'élaborations métissées (kleiniennes, lacaniennes, littéraires, poétiques...), il fait écho aux caractéristiques dérangeantes et passionnantes de l'adolescence et à bien d'autres questions sur le soin, la société, la culture et les âges de la vie.
Pourquoi un être humain se donne-t-il la mort ? Dès sa parution, Clinique du suicide s'est imposé comme une contribution essentielle à l'étude de cette question énigmatique qui convoque ici psychanalystes, philosophes, critiques littéraires et anthropologues.
Si le cadre de ces essais est psychanalytique, leur portée est incontestablement plus large. Les "épidémies" de suicide qui ont attiré l'attention du public ces dernières années - chez France Télécom en Europe, chez Toyota et d'autres entreprises en Asie - témoignent de ce changement radical de la vie moderne. L'individu en est réduit à n'être, sur le marché, qu'un agent de la compétition pour l'obtention de biens et de services. Les aspects de sa subjectivité qui ne peuvent devenir les acteurs d'aucune de ces opérations dites de "ressources humaines" font retour dans le réel sous la forme de suicides comme effets de la conception libérale moderne de la vie humaine. L'ironie de l'affaire est que, plus le suicide devient la chose à éviter à tout prix, plus régresse la compréhension réelle du suicide. Le manque à savoir du sujet sur sa tentative de suicide rencontre celui des discours ambiants. Or, aider le sujet à élaborer ce savoir est un enjeu crucial, non seulement pour réduire les risques d'une récidive, mais aussi pour qu'il devienne le sujet de son expérience et établisse les bases d'un travail sur son histoire, en fait, sur la question de vivre elle-même.