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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Manuel de l'autorité : la comprendre et s'en saisir

Livre de Camille Roelens, édité par Chronique sociale, publié en 2021.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autorité, Concept, Société, Démocratie, Individu, Autonomie, Droit, Pouvoir, Approche historique, Légitimité, Relation, Bientraitance, Reconnaissance, Éthique

Le titre de cet ouvrage n'est pas à comprendre comme la promesse d'ouvrir un livre de recettes ou d'une méthode infaillible — en quelques points à suivre rigoureusement — pour affirmer son autorité dans telle ou telle situation. Il ne s'agit pas de dire le dernier mot du débat contemporain sur l'autorité, mais plutôt d'accompagner ses lecteurs au sein de leur propre cheminement face à ces questions.
L'objectif de cet ouvrage est en fait double. Il s'agit d'une part de mettre à portée de toutes les mains les principaux apports que peut procurer un parcours de recherche sur l'autorité puisant dans le vaste champ des sciences de l'homme. Il s'agit d'autre part de présenter et d'exposer ces apports de manière que chacun puisse, au sens fort du terme, s'en saisir. Cela implique deux choses : s'approprier ces ressources, les comprendre, saisir les liens et tensions entre elles ; en faire, dans la pensée et dans la pratique, quelque chose de singulier et de propre.
Dans cette optique, l'ouvrage a été conçu selon cette double exigence d'offrir le maximum de prises et le maximum de perspectives possible pour chaque lecteur et lectrice.

Identité(s) : l'individu le groupe la société

Livre de Catherine Halpern, édité par Sciences humaines, publié en 2016.

Mots clés : Identité, Personnalité, Individu, Culture, Groupe, Socialisation, Famille, Bande, Profession, Communauté, Société, Immigré, Interculturel, Intégration, Ethnie

La notion d'identité prend aujourd'hui toujours plus de place et, avec elle, une nébuleuse d'expressions telles que « crise des identités », « recomposition des identités », « identités plurielles », « repli identitaire ». D'aucuns le déplorent, tel le sociologue américain R. Brubaker : « Les sciences sociales et humaines ont capitulé devant le mot identité ». Cette catégorie « qui parle aux gens », qu'on utilise de plus en plus dans la vie quotidienne en parlant de soi, ne devrait-elle pas être abandonnée par les sciences humaines au profit de concepts plus délimités et moins équivoques ? J.-C. Kauffmann se pose la même question : dans le sens commun, l'identité tend à apparaître comme une essence, un donné, ce que justement récusent de plus en plus les recherches en sciences sociales qui toutes insistent au contraire sur le fait qu'elle est une construction.Difficile pourtant de se séparer d'un terme qui, dans toute son équivocité, n'en pose pas moins un problème social aigu, celui de l'articulation de l'individu aux groupes et à la société. Tel est donc l'objet de ce livre : rendre compte de la complexité de ce concept et de ses avatars. Comment se construit l'identité de chacun ? Comment se fait l'intégration d'un individu au sein d'un groupe, d'une communauté ou d'une société ? Comment analyser les conflits ethniques, religieux, interculturels ? La mondialisation mène-t-elle à l'unification des cultures ou, au contraire, favorise-t-elle les revendications particularistes ? Autant de questions explorées par des spécialistes de toutes disciplines, philosophes, historiens, sociologues, anthropologues, psychologues.

La gouvernance de l'insécurité : La pénalisation du social dans une société sécuritaire

Livre de Gilbert Clavel, édité par l'Harmattan, publié en 2014.

Mots clés : Société, Sécurité, Pouvoir, Insécurité, Individu, Lien social, Justice, Illégalité, Criminologie, Politique sociale, Travail social, État, Foucault (Michel)

Dès les années 1970, Michel Foucault observe la fin de la "société disciplinaire" et l'émergence d'une "société sécuritaire". D'où l'interrogation qui traverse cet ouvrage : pourquoi la question sécuritaire envahit-elle les sociétés modernes, alors que celles-ci ont jugulé nombre d'insécurités et n'ont jamais offert autant de protections ? La sécurité est devenue un enjeu de pouvoir : elle envahit les champs politique, juridique, social, économique.Ce processus est le produit d'interactions entre différents lieux de pouvoir : Etat, marché, opinion. Comment comprendre ce phénomène ? La demande de sécurité serait corrélative au mouvement d'émancipation des individus, qui favorise la judiciarisation des relations nourries des peurs de l'autre. La "précarisation économique et sociale" renforce le sentiment d'insécurité. Ainsi, la question sécuritaire serait devenue un axe structurant de compréhension et d'action de la société.En ce sens, l'auteur tente d'éclairer le processus de pénalisation du social, l'enrôlement de tous les acteurs dans ce mouvement, l'impact sur l'intervention sociale. Il s'interroge à quelles conditions une société solidaire pourrait se substituer à la société sécuritaire.

Où est passé le bien commun ?

Livre de François Flahaut, édité par Mille et une nuits, publié en 2011.

Mots clés : Individu, Société, HISTOIRE, Modèle, Morale, Droit social, Économie, Libéralisme, Politique sociale, Dignité, Inégalité, Média, Vie politique, Droits de l'homme, Philosophie, Anthropologie, Déclaration universelle des droits de l'homme

Dans un monde où le politique est dominé par les puissances économiques et financières, et où le toujours plus de la croissance s'impose comme une fin en soi, la seule référence non économique qui subsiste est celle des droits individuels. La référence au bien commun a été évacuée. Des millions de citoyens, pourtant, continuent de s'en soucier. Encore faudrait-il qu'émerge une conception renouvelée du bien commun. Et que celui-ci reprenne sa place dans les préoccupations des politiques. François Flahault interroge le fondement des droits de l'homme. Il montre comment le progrès des connaissances anthropologiques apporte ce qui leur manque pour penser le bien commun. La vie sociale apparaît ainsi comme le lieu d'être de chacun d'entre nous, l'indispensable poumon de la vie individuelle. La fragile coexistence des humains repose largement sur les biens communs ou biens collectifs (au pluriel) dans lesquels se concrétise le bien commun (au singulier). Cependant, leur importance, ainsi que leur diversité naturelle et culturelle, matérielle et immatérielle, reste sous-évaluée au regard des biens marchands. Comment la lutte politique peut-elle faire évoluer les rapports de force dans un sens favorable au bien commun? L'auteur montre qu'il est possible de s'inspirer d'un autre modèle que ceux dont, plus de vingt ans après la fin de la guerre froide, nous sommes encore tributaires.