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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Ginette Rimbault, psychanalyste du réel : les enfants, le deuil et l'inceste

Livre de Luc Massardier, Aldo Naouri, Patrick Ayoun, édité par Fabert, publié en 2022.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyste, Psychiatre, Biographie, Deuil, Inceste, Mort, Relation soignant-soigné, Anorexie, Recherche médicale, Relation enfant-mère, Raimbault (Ginette), Balint (Michael), Association Docteurs Bru

Ginette Raimbault, mal connue du grand public, a pourtant pris une place importante dans l'histoire de la médecine des enfants victimes ou gravement malades. Directrice de recherches à l'INSERM, soutenue par Jacques Lacan et Michael Balint, elle fut une des premières dans les années 70 à introduire la psychanalyse dans les institutions soignantes.
Penser la mort, le deuil et les relations soignants-soignés est devenu le thème principal de ses recherches. Par son engagement auprès des enfants gravement atteints, des jeunes filles anorexiques ou victimes d'inceste, elle a montré comment l'écoute analytique pouvait les aider à maintenir leur dynamique de vie et a permis aux soignants de reconnaître et respecter leur singularité de sujet.

Enfants d'Islam et de Marianne : Des banlieues à l'Université

Livre de Leyla Arslan, Catherine Wihtol De Wenden, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : Enfant de migrant, Étudiant, Socialisation, Identité collective, Identité sociale, Identité culturelle, Différence, Islam, Mobilité sociale, École, Enseignement supérieur, Stratégie, Typologie, Scolarité, Groupe d'appartenance, Biographie, Stigmatisation, Mémoire collective, Citoyenneté, Intégration, Discrimination positive, Musique, Vêtement, Comportement alimentaire, Rite de passage, Mariage, État, Vie politique, Devenir

Depuis près de trente ans, les jeunes issus des immigrations musulmanes font souvent figure de nouveaux Barbares, leur identité française se heurtant au soupçon et à la défiance. Les violences urbaines de 2005, le débat calamiteux sur l'identité nationale de 2009 et les enjeux politiques sur le voile intégral accentuent encore cette stigmatisation. Et pourtant, à la faveur de la démocratisation de l'enseignement supérieur, une révolution tranquille et invisible fait naître peu à peu une classe moyenne musulmane qui se construit une identité intégrée et complexe, l'ethnicité devenant plus symbolique et affective, et le rapport au religieux, très individualisé, dans un contexte paradoxal marqué par la stigmatisation de ses "différences" et la valorisation de sa "diversité". Dans un tel cadre social et politique marqué de surcroît par la déstructuration des communautés d'origine, comment l'identité de ces étudiants ou de ces jeunes professionnels se déploie-t-elle entre discours publics et propos privés ? Dans quelle mesure, des banlieues à l'Université, la mobilité sociale affecte-t-elle la vision que ces enfants d'Islam et de Marianne ont d'eux-mêmes et de la place qu'ils sont amenés à tenir dans la société ?