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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La domination

Livre de Max Weber, Yves Sintomer, Isabelle Kalinowski, édité par la Découverte, publié en 2013.

Mots clés : Sociologie, Politique, Classe sociale, Pouvoir, Administration, Argent, Bureaucratie, Patrimoine culturel, Patrimoine financier, HISTOIRE, Économie, Religion, Capitalisme, Démocratie

Près d'un siècle après sa publication en allemand, La Domination est enfin disponible en traduction française, sur la base de l'édition critique de référence. Il s'agit d'une pièce fondamentale de la sociologie politique de Max Weber. Ces manuscrits, rédigés avant la Première Guerre mondiale, sont fascinants par leur érudition et leur inventivité conceptuelle. C'est en les rédigeant que Weber forge des notions qui restent aujourd'hui encore des références incontournables pour toute sociologie politique : les trois modes de domination légitime, le passage de la domination des notables à la domination des partis de masse, l'opposition groupe de statut (Stand)/classe (Klasse), le patrimonialisme, la hiérocratie, la domination charismatique et le charisme de fonction n'en sont que les exemples les plus célèbres.Weber se lance dans une sociologie historique comparative qui préfigure l'histoire globale. Brossant un tableau impressionnant par son ampleur de vue, l'auteur construit les idéaux-types des différents régimes de domination pour mettre le monde occidental moderne en perspective : les dominations bureaucratique, patrimoniale, féodale et charismatique sont ainsi passées en revue. Il étudie aussi les relations entre domination spirituelle et domination temporelle.Cette sociologie historique place le projecteur "par en haut", adoptant le point de vue des dominants et de leur appareil de domination. Elle jette une lumière sans fard sur la réalité des rapports sociaux et pose en retour une série de défis : comment penser l'action des dominés ? Comment articuler le rôle de savant et celui de politique? Comment bâtir des idéaux-types de la politique qui dépassent radicalement l'eurocentrisme ?

La démocratie participative inachevée : genèse, adaptations et diffusions

Livre de Amélie Flamand, Héloise Nez, Ernesto Ganuza, Marie Hélène Bacqué, et al., édité par Yves Michel, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Démocratie, Participation, Démocratie participative, Budget, Évolution, Citoyenneté, Expérience, Vie politique, Projet, Milieu urbain, Développement local, Rénovation urbaine, Gouvernement, Banlieue, Analyse comparative, Enquête, Parti communiste français, Allemagne, France, Paris, Italie, Rome, Inde, Delhi, Ile de France

La démocratie participative, dont les racines sont anciennes, connaît un renouveau retentissant depuis une dizaine d'années. Elle semble s'institutionnaliser dans la durée, dans une dynamique qui se différencie du caractère contestataire des mouvements sociaux des années 60 et 70. Cet ouvrage analyse ses dynamiques de diffusion, le succès particulier de certains dispositifs, les aléas de tel ou tel parcours, la multiplicité des expériences locales et l'inachèvement général d'un processus qui semble, pourtant, porté par des tendances lourdes. Comment expliquer, par exemple, la grande diversité des budgets participatifs, en Europe mais aussi à l'intérieur d'un même pays ? Pourquoi le recours au tirage au sort s'est-il d'abord répandu en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Espagne, puis plus tardivement en France ? Comment comprendre le fait que, malgré les succès des expériences qui ont recours à cette procédure, celle-ci ne soit pas encore devenue une composante standardisée du fonctionnement démocratique ? Pourquoi une telle diversité des dispositifs participatifs liés aux enjeux urbains ? Pour favoriser une meilleure compréhension de ces phénomènes, l'accent est ici mis sur deux aspects peu étudiés jusque-là dans une optique comparative : l'évolution dans le temps et la place des acteurs, individuels ou en réseau. A travers quels réseaux d'acteurs, quelles institutions, se sont opérés des transferts ? Retracer cette généalogie de la démocratie participative permet de mieux en comprendre la portée et les limites. Et donne des clés à ceux qui veulent la faire vivre aujourd'hui.