Livre de Hartmut Rosa, édité par la Découverte, publié en 2018.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Bien-être, Relation, Société, Corps, Émotion, Aliénation, Famille, Amitié, Lien social, Démocratie
Si l’accélération constitue le problème central de notre temps, la résonance peut être la solution. Telle est la thèse du présent ouvrage, lequel assoit les bases d’une sociologie de la « vie bonne » – en rompant avec l’idée que seules les ressources matérielles, symboliques ou psychiques suffisent à accéder au bonheur.
La résonance accroît notre puissance d’agir et notre aptitude à nous laisser « prendre », toucher et transformer par le monde. Soit l’exact inverse d’une relation instrumentale et « muette », à quoi nous soumet la société moderne. Car en raison de la logique de croissance et d’accélération de la modernité, nous éprouvons de plus en plus rarement des relations de résonance. De l’expérience corporelle la plus basique aux rapports affectifs et aux conceptions cognitives les plus élaborées, la relation au monde prend des formes très diverses : la relation avec autrui ; la relation avec une idée ou un absolu ; la relation avec la matière ou les artefacts.
Tout en analysant les tendances à la crise – écologique, démocratique, psychologique – des sociétés contemporaines, cette théorie de la résonance renouvelle de manière magistrale le cadre d’une théorie critique de la société.
Livre de Hartmut Rosa, édité par La Découverte, publié en 2012.
Mots clés : Urgence, Aliénation, Temps, Espace, Rythme, Qualité de la vie, Technologie, Changement social, Compétition, Communication, Totalitarisme, Idéologie, Norme sociale, Société
Ce livre examine les causes et les effets des processus d'accélération propres à la modernité, tout en élaborant une théorie critique de la temporalité dans la modernité tardive.Dans le sillage de son ouvrage Accélération (La Découverte, 2010), dont il reprend ici le coeur du propos de manière synthétique, Hartmut Rosa apporte de nouveaux éléments en rediscutant la question de l'aliénation à la lumière de la vie accélérée. Ainsi, il soutient et développe avec force l'idée que l'accélération engendre des formes d'aliénation sévères relatives au temps et à l'espace, aux choses et aux actions, à soi et aux autres. Sous la pression d'un rythme sans cesse accru, les individus font désormais face au monde sans pouvoir l'habiter et sans parvenir à se l'approprier.