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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les spiritualités dans le travail socio-éducatif

Livre de Mael Virat, Daniel Verba, Marie Rose Moro, édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement, Bien-être, Établissement social et médicosocial, Éthique, Intervention sociale, Jeune, Laïcité, Pratique professionnelle, Relation éducative, Religion, Résilience, Spiritualité, Travailleur social

La spiritualité est une dimension de la vie subjective de nombreuses personnes. Des travaux, notamment anglo-saxons, en ont même montré les bénéfices sur la santé des individus et font valoir un lien entre spiritualité et bien-être psychologique des adolescents, que l’on peut observer à travers une réduction de la consommation de drogue, de la délinquance, de la sexualité précoce, ainsi qu’une augmentation de la réussite scolaire, de l'engagement civique et de la santé mentale. Pour autant, le manque de compétences, de formation ou de soutien des professionnels du médico-social, la crainte de l’empiètement sur l’autonomie des personnes, sur leur vie privée, ou encore le risque de prosélytisme freinent les professionnels et les institutions ; d’autant que le principe de laïcité tend à empêcher la prise en compte de croyances singulières au nom des valeurs républicaines.

Les châtiments corporels de l'enfant : Une forme élémentaire de la violence

Livre de Daniel Delanoe, Marie Rose Moro, Maurice Godelier, édité par Erès, publié en 2017.

Mots clés : Enfance-Famille, Châtiment corporel, Maltraitance, Éducation, Religion, Traumatisme, Psychanalyse, Approche historique, Culture, Violence, Trafic d'être humain, Classe sociale, Enfant, Droits de l'enfant, Domination

Frapper les enfants pour les éduquer est un fait social. Claques, fessées et autres coups : depuis des millénaires, les parents élèvent leurs enfants en leur infligeant douleurs et humiliations. La Suède a été le premier pays, suivi d’une cinquantaine à ce jour, à interdire les châtiments corporels envers les enfants. La France reste un des rares pays européens qui refusent d’abolir cette violence éducative, malgré les demandes des Nations unies et les condamnations du Conseil de l’Europe.

Pourtant, depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études ont établi que frapper un enfant n’a aucune efficacité éducative mais produit des effets négatifs à court et long terme. Mieux, elles montrent qu’arrêter de le corriger améliore son intégration scolaire, ses relations avec les autres et diminue les comportements violents, dès l’enfance et à l’âge adulte.

À partir d’une recherche clinique et anthropologique, nourrie de nombreux témoignages, Daniel Delanoë livre un bilan des connaissances médicales, juridiques, historiques et ethnologiques sur la violence éducative, qui, dans le long processus démocratique de nos sociétés, demeure l’une des dernières à être interrogée, les droits de la personne humaine s’arrêtant encore à la porte des foyers.[Présentation de l'éditeur]