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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Sociologie du risque

Livre de David Le Breton, édité par Presses universitaires de France, publié en 2017.

Mots clés : Risque, Sociologie, Concept, Individu, Estime de soi, Danger, Accident, Sécurité, Assurance, Confiance, Lien social, Représentation sociale, Approche historique, Contrôle, Responsabilité, Information, Prévention, Prévention sanitaire, Conduite à risque, Société, Principe de précaution

"Toute existence est une permanente prise de risque, reflet de nos fragilités physiques et psychologiques. Mais nos sociétés technologiques semblent générer de nouveaux types de risques et des inquiétudes croissantes parmi les populations. De ce constat est née, dans les années 1980, une sociologie du risque explorant ces zones de fractures de confiance et de fragilité. Une autre approche sociologique est venue l’enrichir en s’intéressant aux conduites à risques individuelles et à leurs significations. En s’appuyant sur l’analyse de nombreux exemples concrets, cet ouvrage dresse un panorama des recherches menées et des savoirs constitués ces dernières années autour de la notion de risque, qui est désormais une question sociale autant que politique, économique, juridique ou encore éthique."

Marcher pour s'en sortir : un travail social créatif pour les jeunes en grande difficulté

Livre de David Le Breton, Daniel Marcelli, Bernard Ollivier, édité par Erès, publié en 2012.

Mots clés : Jeune en difficulté, Adolescent, Délinquance juvénile, Peine de substitution, Récidive, Expérimentation, Réinsertion sociale, Projet pédagogique, Estime de soi, Thérapie, Accompagnement, Témoignage, Éducation spécialisée, Rupture, Voyage, Juge des enfants

Comment aider les adolescents à sortir de la délinquance ? «En les transformant en héros, acteurs de leur propre réinsertion», affirme Bernard Ollivier, président de l'association Seuil. Depuis l'ordonnance de 1945 aux objectifs de solidarité, d'éducation et de protection, qui a fait de la France un modèle en matière de justice des mineurs, les politiques sécuritaires ont gagné du terrain. À chaque poussée de fièvre des jeunes des banlieues, des mesures répressives ont été prises, des murs ont été élevés... Et le constat est amer. Alors, puisque la méthode du bâton ne fonctionne pas, pourquoi ne pas prendre le pari de l'intelligence, de l'ouverture, de l'avenir ? Prouver le mouvement en marchant. À la suite de l'association belge Oikoten, Seuil innove résolument dans le domaine difficile, douloureux de l'adolescence marginale en proposant, individuellement à des mineurs en grande difficulté, des marches qui se déroulent sur 2 000 km dans un pays étranger, en toutes saisons. Accompagné d'un adulte, chaque jeune se trouve alors devant un vrai défi à relever. Des spécialistes de l'adolescence mais aussi des acteurs - éducateurs, psychologues et adolescents ayant accompli une marche - analysent cette méthode exigeante et témoignent de cette aventure humaine. Après tout, plutôt que la prison, est-ce que la marche pourrait marcher pour les jeunes en difficulté ?

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Restaurer l'empathie chez les mineurs délinquants

Livre de Omar Zanna, David Le Breton, édité par Dunod, publié en 2010.

Mots clés : Délinquance juvénile, Relation éducative, Empathie, Émotion, Sport, Souffrance, Violence, Frustration, Estime de soi, Activité physique

Nous vivons un temps où parents et professionnels tendent à nier l'intérêt éducatif de l'expérience mesurée de la frustration et de la douleur. Pourtant, en l'absence de limites, de nombreux jeunes déversent violemment, dans un sentiment de toute-puissance, un certain nombre d'angoisses qui les tiraillent dans leur rapport à autrui. Incapables de faire preuve d'empathie à leur égard, ils traitent les autres en objets. Une fois constatée l'existence d'un lien entre le défaut contextuel et momentané d'empathie et la délinquance juvénile, l'auteur propose la mise en scène d'expériences partagées de douleurs physiques, générées par la pratique sportive et associées à des temps de parole. Cette clinique éducative contribue à restaurer chez les mineurs délinquants la disposition à percevoir les composantes et les significations émotionnelles de l'autre, et donc la disposition à plus d'empathie. Pour vérifier l'intérêt de la douleur physique sportive empathisante, les observations menées ont été complétées par des tests et des entretiens avec des jeunes et des professionnels des établissements qui ont accueilli favorablement ce projet : surveillants de prison, animateurs, éducateurs et psychologues. C'est à ces derniers que s'adresse en premier lieu cet ouvrage, ainsi qu'à toute la communauté éducative confrontée à la violence des mineurs.