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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La constellation transférentielle

Livre de Pierre Delion, édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Approche systémique, Psychothérapie institutionnelle, Transfert, Névrose, Schizophrénie, Autisme, Psychose infantile, Réunion, Institution

Notion déterminante de la psychothérapie institutionnelle, la constellation transférentielle est l’élément de base de l’institution pour soigner les pathologies archaïques telles que l’autisme, la psychose et la schizophrénie.
Cet ouvrage fait le point sur son histoire, son utilité aujourd’hui et ses conditions de possibilité.
La constellation transférentielle réunit l’ensemble des personnes qui sont au contact avec un patient présentant une pathologie archaïque (autisme, psychose, schizophrénie…). Elle résulte d’un travail collectif effectué au fur et à mesure dans l’équipe qui l’accueille et le soigne. Ce dispositif institutionnel gagne à être pensé pour tenir compte des formes spécifiques de transfert liées à ces pathologies. L’ouvrage revient sur les concepts qui fondent la constellation transférentielle : institution, transfert multi-référentiel, transfert dissocié, transfert adhésif, transfert projectif, réunion de constellation, problématiques hiérarchiques, fonction d’accueil, équipe soignante, politique de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie.

Qu'est-ce que la psychothérapie institutionnnelle : conversation avec Yasuo Miwaki

Livre de Pierre Delion, édité par Edition d'une, publié en 2018.

Mots clés : Psychothérapie institutionnelle, Institution, Soin, Psychiatrie

« La moindre des choses est l'espoir que quelque chose puisse servir d'appui au sujet, confirmant la fonction phorique dont est responsable toute institution digne de ce nom.
Et dans une telle perspective, la chose peut devenir "animée“ et donner une vision animiste du monde : même si les Occidentaux se défendent d'être animistes, leur vision du monde est en permanence prise dans ce mouvement transférentiel avec les choses du monde environnant ».

Mon combat pour une psychiatrie humaine

Livre de Pierre Delion, Patrick Coupechoux, édité par A. Michel, publié en 2016.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Antipsychiatrie, Psychothérapie institutionnelle, Évolution, Autisme, Relation soignant-soigné, Psychiatrie infantile, Sectorisation psychiatrique, Institution, Politique sanitaire, Transfert, Équipe

Dans les quarante années qui ont suivi la Libération, notre pays a connu une révolution en psychiatrie. Pour la première fois, on a considéré les malades mentaux comme des êtres humains à part entière, et l'on a inventé une nouvelle psychiatrie que l'on a qualifiée de « désaliéniste » car elle entendait en finir avec l'asile et l'enfermement. La vie professionnelle de Pierre Delion, Professeur de psychiatrie, ancien chef du service de pédo-psychiatrie du CHRU de Lille, se confond avec cette révolution dont il a été l'un des principaux acteurs.
Il la raconte ici, au cours d'un entretien, et son récit nous guide à travers cette période créatrice, pleine de contradictions et d'extraordinaires progrès. Il nous fait découvrir, de l'intérieur, que la psychothérapie institutionnelle, ancrée dans la révolution du secteur, constitue la psychiatrie, une discipline scientifique située au carrefour de la biologie, des neurosciences et des sciences humaines.
Et nous apprend, de manière parfois saisissante, ce qu'est une pratique désaliénéniste dans la vie quotidienne pour expliquer que le soin, c'est la relation avec le patient, et que celle-ci ne se construit que si l'on est ouvert sur le monde. Cette psychiatrie existe, pour les adultes comme pour les enfants – en particulier les enfants autistes – : elle a été le combat de sa vie, comme le raconte son livre, et il est urgent de la défendre, parce qu'elle est en danger.

Ecouter, soigner : la souffrance psychique de l'enfant

Livre de Pierre Delion, édité par A. Michel, publié en 2013.

Mots clés : Psychologie du développement, Psychose, Psychothérapie institutionnelle, Psychiatrie, Groupe, Équipe soignante, Souffrance psychique, TED, Thérapie corporelle

La souffrance psychique n est pas réservée aux parents. Et il n est pas nécessaire qu un enfant soit maltraité pour être en souffrance. Pierre Delion qui a consacré sa vie à la pédopsychiatrie, l a vue passer d une approche asilaire à une approche globale, pluridisciplinaire, utilisant écoute psychothérapique et parfois rééducations et médicaments. Aujourd hui il constate un grave retour en arrière : il n est plus question d écouter la souffrance, mais de normaliser les comportements. Lorsqu'un enfant est en difficulté, que l origine en soit psychologique ouphysique, il souffre, et pour cela il faut l écouter. Alors que le mal-être des adultes est désormais admis, et se répand partout on est dans le déni de celui des enfants.
Pierre Delion évoque tous les enfants qu il a accueillis depuis trente-cinq ans. Il explique comment on les écoute, comment on les soigne, et comment un travail d équipe permet d offrir une prise en charge institutionnelle de qualité. C est tout ce processus qui est menacé de toute part et notamment par des positions intempestives de la HAS (Haute Autorité de Santé).
Ce livre est un véritable cri d alarme sur la régression considérable qui voudrait qu on ne considère plus le petit d homme en développement que comme un « enfant neuronal », et non plus comme un être en relation, un sujet complexe tressé de multiples éléments biopsychosociaux.

Le corps retrouvé : franchir le tabou du corps en psychiatrie

Livre de Pierre Delion, édité par Hermann, publié en 2010.

Mots clés : Psychiatrie, Corps, Psychose, Transfert, Image du corps, Thérapie corporelle, Télévision, Nourrisson, Tabou

Penser la psychiatrie sans le corps est une démarche d'exclusion épistémologique dont l'actualité témoigne. En s'éloignant des dispositifs thérapeutiques que la psychiatrie avait acquis, un tabou du corps s'est progressivement installé. Le franchir, c'est lever le silence sur l'enfermement, repenser la psychopathologie dans son rapport entre psychanalyse et psychiatrie, repenser le corps comme « objet parleur ». C'est ainsi reprendre la question du transfert dans la psychose avec la notion d'image du corps, lieu dans lequel se dépose l'histoire d'un sujet avec les autres. En explorant les nombreux travaux d'approche du corps en pédopsychiatrie (Dolto, Anzieu, Geneviève Haag, André Bullinger, mais aussi Jacques Schotte sur la notion de contact), l'ouvrage reprend largement la question du transfert en institution en référence aux pratiques de Tosquelles, Oury, Racamier, Resnik... Ainsi le corps psychotique dissocié peut-il être accueilli et travaillé au sein d'une institution vécue comme « constellation » ou « champ » transférentiel. Ce livre est aussi un défi contre une forme d'angélisme psychanalytique qui réhabilite à ses dépens la partage instauré entre la médecine propriétaire du corps et la psychanalyse de la lettre. Par son axe spécifique, Pierre Delion refonde une psychiatrie politique renouvelée.