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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Green Boys

Film de Ariane Doublet, 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Jeunesse-Adolescence, Mineur isolé étranger, Immigration, Adolescent, Rencontre, Milieu rural, Jeu, Normandie

C’est une histoire de rencontre, une histoire d’amitié. Au milieu des champs de lin et des pâturages avec vue sur la mer, dans le Pays de Caux, Louka 13 ans et Alhassane 17 ans,jouent au foot, pêchent à l’épuisette, montent aux arbres, se donnent des leçons de choses. Alhassane vient de loin, Louka est d’ici mais tous deux semblent être apparus là dans le paysage instantanément, chacun a sa manière réincarnation du petit prince de Saint-Exupery. Jour après jour ils s’apprivoisent et au rythme de l’amitié qui se noue, construisent une cabane. La cabane c’est celle que l’on bâtit en Guinée, le pays d’Alhassane, et plus que le refuge de leur enfance, elle est comme un bout d’Afrique posée là à flan de colline. Les promeneurs qui passent sur le chemin semblent y venir en voyage. Dans la cabane, Alhassane ne veut pas dormir la nuit. Il a peur des diables. Louka lui n’y croit pas. Mais ce qui les sépare les lie tout autant que ce qui les réunit. Cette histoire de petits princes, l’un à l’orée de l’adolescence l’autre au bord de l’âge adulte, est une histoire mise en scène avec douceur, cadres ouverts sur l’horizon, plans qui s’étirent dans le décor paisible d’une ruralité qui semble échapper à toute violence. Moment précieux, filmée comme hors du temps, cette amitié qu’Ariane Doublet conte avec délicatesse, n’est pas tant porteuse d’espoir, elle apparaît plutôt comme une parenthèse enchantée. (Catherine Bizern)

En face

Film de Collectif Cinemakhia, 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Accueil, Rejet, Peur, Réfugié, Approche historique, Grèce

Un film du Collectif Cinemakhia : Lucia Bley, Clémence Boiteux, Marguerite Chadi, Raphaël Marchou, Mary Micha, Eva Pantazopoulou, Eden Shavit, Mélissa Vassilakis. Le cap Korakas, à Lesbos, fait face à la Turquie. En 2015, chaque jour, des milliers d'exilés débarquent sur cette plage et marchent jusqu'au village de Kleio, première étape de leur périple européen. Entre rejet et identification, l’arrivée de "ceux d’en face" bouleverse le village et ses habitants, dont les ancêtres, eux-mêmes réfugiés, sont également venus "d'en face" par la mer. Ces histoires s’entrecroisent et donnent lieu à d’étonnants jeux de miroir. Ecrit et réalisé par le collectif franco-grec Cinemakhia, ce film nous offre un autre point de vue et pose la question de l’accueil, ses stigmates et ses conséquences. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]

Le Bon Grain et l'Ivraie

Film de Manuela Frésil, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Immigré, Immigration, Droit d'asile, Accueil d'urgence, Accueil de jour, Hôtel social, Enfant, Famille en difficulté, SDF, Bénévolat, Annecy

Dans une forme toute empreinte de délicatesse, tressant de longues séquences au plus près des enfants, quelques témoignages des parents en voix off et des rappels de l'évolution de la loi à l'égard des réfugiés, Le Bon Grain et l'Ivraie donne à voir les conséquences concrètes de la politique française à l'égard des exilés. A Annecy, au-delà de la précarité de ces familles, Manuela Frésil se concentre sur les enfants, qui développent au quotidien l'art et la manière de s'adapter. Debout face caméra, deux fillettes répondent à des questions sur le lieu où elles vivent. Bientôt, leur frère les rejoint et explique comment ils ont manqué être expulsés vers le Kosovo, leur pays d'origine. Le propos du Bon Grain et l'Ivraie se condense dans cette poignée de minutes inaugurales, où une séquence anodine révèle son versant tragique. C'est que le quotidien des familles filmées durant un an par Manuela Frésil n'a rien de "normal". Dans l'attente de l'obtention du statut de réfugiés, toutes sont expulsées du centre d'hébergement d'urgence (une ancienne colonie de vacances) suite à la décision du préfet de fermer le lieu. Au fil des mois, tandis que les familles vont d'hôtel social en jardin public, de logements prêtés par des particuliers à une ancienne école primaire, le film suit les enfants. Dans les jeux, les danses, les chants, les dialogues face caméra avec la réalisatrice, se dessinent peu à peu une attention et une tendresse réciproques. Alors que les adultes, au lointain, masquent comme ils peuvent leur désarroi, le regard lucide de ces jeunes personnes maintient un semblant d'espoir. (Caroline Châtelet) (Présentation éditeur)

Murs de papiers

Film de Olivier Cousin, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Clandestinité, Réfugié, Aide juridictionnelle, Assistance, Association, Solidarité, Intégration, Travail, Immigration, Témoignage, Droit d'asile, Titre de séjour, CIMADE, Paris

Suivant le quotidien d'une permanence de la Cimade (à l'origine acronyme pour Comité inter-mouvements auprès des évacués), Olivier Cousin filme sans artifice et capte au plus près les émotions des personnes étrangères sans papiers souhaitant une assistance juridique afin de régulariser leur situation. Face aux difficultés (précarité extrême, vie dans l'illégalité, déclassement, exploitation par des employeurs peu scrupuleux), le lieu se révèle un espace chaleureux de solidarité où les langues se délient. Là, toutes et tous aspirent, à travers l'obtention de titres de séjour, à accéder à un semblant de vie normale pour pouvoir, enfin, vivre dans la dignité.

Durant deux ans, Olivier Cousin a installé sa caméra dans les locaux de la permanence RCI/Cimade (Réseau Chrétiens-Immigrés) de Paris-Belleville, où lui-même a œuvré un temps comme bénévole. Dans cet espace clos, salariés et bénévoles écoutent, orientent, réconfortent, cherchant les meilleures stratégies pour que les demandes de celles et ceux qui sont parfois depuis de nombreuses années en France aboutissent. En révélant l'hypocrisie d'un système exploitant cette clandestinité, Murs de papiers rappelle que l'immigration, à travers la main d'œuvre bon marché qu'elle génère, n'est pas un coût mais un bénéfice, pour l’État comme pour les entreprises, "générant une contribution budgétaire nette positive de plusieurs milliards d'euros par an". Le durcissement des régularisations est d'autant plus absurde que, comme l'explique l'une des femmes œuvrant à la permanence, non seulement les migrations ne s'arrêteront pas, mais elles ne feront qu'augmenter. Cependant elle ajoute : "On n'est pas envahi et on ne le sera jamais !" (Caroline Châtelet). (Description éditeur)

Murs de papier

Amin

Film de Philippe Faucon, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Travail, Famille, Séparation, Amour, Économie, Immigration, France, Sénégal

Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail dans les BTP,  et pas d’autres amis que les hommes qui résident au foyer. Aïcha ne voit son mari qu’une à deux fois par an, pour une ou deux semaines, parfois un mois. Elle accepte cette situation comme une nécessité de fait, l’argent qu’Amin envoie au Sénégal fait vivre plusieurs personnes. Un jour, en France, Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue. Au début, Amin est très retenu. Il y a le problème de la langue, de la pudeur. Jusque-là, séparé de sa femme, il menait une vie consacrée au devoir et savait qu’il fallait rester vigilant.
[présentation de l’éditeur, © ADAV]

En complément : Essais comédiens, (9 min), Essais costumes (4 min.), scènes coupées (5 min.), entretien avec Philippe Faucon et Moustapha Mbengue (15 min).

Atelier de conversation

Film de Bernhard BRAUNSTEIN, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Animation, Apprentissage, Atelier, Bibliothèque, Communication verbale, Conflit, Culture, Droit d'asile, Étranger, Guerre, Immigration, Intégration scolaire, Interculturel, Parole, Rencontre, Souffrance

Dans la Bibliothèque publique d'information (Bpi), au Centre Pompidou à Paris, des personnes venant des quatre coins du monde se rencontrent chaque semaine, dans l'Atelier de conversation pour parler français. Les réfugiés de guerre côtoient les hommes d'affaires, les étudiants insouciants croisent les victimes de persécutions politiques. Malgré leurs différences, ils partagent des objectifs communs : apprendre la langue et trouver des allié(e)s et des ami(e)s pour pouvoir (sur)vivre à l'étranger. C'est dans ce lieu rempli d'espoir où les frontières sociales et culturelles s'effacent, que des individus, dont les routes ne se seraient jamais croisées, se rencontrent d'égal à égal. [Source : 4ème de couverture]

Exils adolescents

Film de Antoine Dubos, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Immigration, ASE, Prise en charge, Formation, Justice, Maternité, Afrique

Yakouba a 16 ans quand il débarque seul à Lyon. Il rejoint un collectif de mineurs étrangers qui luttent pour leurs droits et en devient un des porte-voix. Arrivés en France en tant que mineurs isolés, ils ont été pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance. Mais à l’aube de leur majorité, ils deviennent des sans-papiers aux yeux de la préfecture qui leur demande alors de quitter le territoire. Ce film suit leur parcours dans ce difficile passage à l’âge adulte, au moment où grandir revient à devenir hors-la-loi.
[présentation de l’éditeur, © ADAV]

Un paese di calabria

Film de Catherine Catella, Shu Aiello, 2016.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Immigration, Intégration, Milieu rural, Accueil, Logement, Militantisme, Politique, Économie, Italie

Riace est un village de Calabre. Il y a 20 ans la commune est devenu un havre de paix pour des réfugiés kurdes. Depuis elle l'est devenue pour d'autres réfugiés. Par le passé, le maire décida de céder des logements vides à ceux qui avaient besoin d’un toit, quelle que soit leur origine ou la couleur de leur peau. C’est ainsi que la communauté de Riace devint la première à accueillir convenablement des réfugiés, à les héberger comme des êtres humains. Mais l’heure est aux élections. L’opposition veut se défaire du maire de gauche. La population doit défendre les résultats obtenus par la communauté. Ce film illustre la pensée utopique d’une petite communauté au cœur d’une Europe au ségrégationnisme grandissant.
[Présentation de l’éditeur]
En complément (20 min.) : entretiens avec Shu Aiello et Catherine Catella.

Fuocoammare : par-delà Lampedusa

Film de Gianfranco ROSI, 2016.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfant, Exil, Immigration, Immigré, Réfugié, ITALIE

Samuele a douze ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l’'école, adore tirer et chasser avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre so'n île. Car il n’'est pas sur une île comme les autres. Cette île s'’appelle Lampedusa, et c'’est une frontière hautement symbolique de l’'Europe, traversée ces vingt dernières années par des milliers de migrants en quête de liberté.

La ligne de couleur : (The colour line)

Film de Laurence Petit jouvet, 2015.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Culture, Immigration, Intégration, Parole, Personne issue de l'immigration, Témoignage

Vivre en France lorsqu'on est perçu comme arabe, noir ou asiatique. Des hommes et des femmes, Français de culture française, parlent chacun dans une "lettre filmée" de leur expérience singulière, intime et sociale, d'être regardés comme non blancs et d'avoir à penser à leur couleur. Ni victimes, ni accusateurs, ni revendicatifs, ils prennent juste le risque de libérer cette parole que l'on n'entend jamais, jamais comme cela.