PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Clandestinité, Réfugié, Aide juridictionnelle, Assistance, Association, Solidarité, Intégration, Travail, Immigration, Témoignage, Droit d'asile, Titre de séjour, CIMADE, Paris
Suivant le quotidien d'une permanence de la Cimade (à l'origine acronyme pour Comité inter-mouvements auprès des évacués), Olivier Cousin filme sans artifice et capte au plus près les émotions des personnes étrangères sans papiers souhaitant une assistance juridique afin de régulariser leur situation. Face aux difficultés (précarité extrême, vie dans l'illégalité, déclassement, exploitation par des employeurs peu scrupuleux), le lieu se révèle un espace chaleureux de solidarité où les langues se délient. Là, toutes et tous aspirent, à travers l'obtention de titres de séjour, à accéder à un semblant de vie normale pour pouvoir, enfin, vivre dans la dignité.
Durant deux ans, Olivier Cousin a installé sa caméra dans les locaux de la permanence RCI/Cimade (Réseau Chrétiens-Immigrés) de Paris-Belleville, où lui-même a œuvré un temps comme bénévole. Dans cet espace clos, salariés et bénévoles écoutent, orientent, réconfortent, cherchant les meilleures stratégies pour que les demandes de celles et ceux qui sont parfois depuis de nombreuses années en France aboutissent. En révélant l'hypocrisie d'un système exploitant cette clandestinité, Murs de papiers rappelle que l'immigration, à travers la main d'œuvre bon marché qu'elle génère, n'est pas un coût mais un bénéfice, pour l’État comme pour les entreprises, "générant une contribution budgétaire nette positive de plusieurs milliards d'euros par an". Le durcissement des régularisations est d'autant plus absurde que, comme l'explique l'une des femmes œuvrant à la permanence, non seulement les migrations ne s'arrêteront pas, mais elles ne feront qu'augmenter. Cependant elle ajoute : "On n'est pas envahi et on ne le sera jamais !" (Caroline Châtelet). (Description éditeur)
Le programme « Un chez-soi d'abord » piloté par la Dihal et déployé entre 2011 et 2016 sur quatre villes françaises, Paris, Toulouse, Marseille, Lille, vise à répondre à la question des personnes sans-abri les plus vulnérables qui présentent des pathologies mentales sévères. Il change radicalement la prise en charge en proposant un accès dans un logement ordinaire directement depuis la rue, moyennant un accompagnement soutenu et pluridisciplinaire au domicile. Une étude scientifique indépendante pilotée par la Direction générale de la santé a confirmé en 2016 que le programme a un réel bénéfice pour les personnes accompagnées tout en permettant une utilisation rationnelle des finances publiques. Il a donc été décidé sa pérennisation et son déploiement futur sur une vingtaine de villes ouvrant là un nouveau champ de l'action publique au bénéfice d'un public échappant jusque-là à la plupart des dispositifs classiques d'accompagnement. Ce film a été réalisé à l'occasion de la journée de présentation des résultats de l'expérimentation "Un chez-soi d'abord" 2011-2017, organisée par la Dihal au ministère de la Santé, le 6 avril 2017. Il présente des témoignages de personnes bénéficiant du dispositif. (Description éditeur)
Ce webdocumentaire se déroule sur quatre saisons. Il met en lumière et interroge la solidarité d'hommes et de femmes face à la mort des gens de la rue. Il donne à voir et à entendre leurs différentes formes d'engagement au sein du collectif des Morts de la Rue à Paris et de l'association "Marseillais des morts anonymes". Sur les pas de bénévoles, de professionnels, de gens de la rue ou qui en sont sortis, les images et les mots se croisent et se répondent.
Mots clés : Violence conjugale, Femme, Homme, Témoignage, Association, Accompagnement, Entretien, Accueil, Hébergement, Loi, Divorce, Enfant, Soin, Assistant de service social, Soutien psychologique, Éducateur spécialisé
La réalisatrice a suivi pendant 3 mois au sein de lassociation SOS Femmes à Marseille, des femmes qui ont subi des violences conjugales graves, parfois pendant de nombreuses années. Elles décrivent les violences subies, l'emprise dans laquelle elles se sont retrouvées, et la honte davoir été maltraitées. L'association propose un service d'accueil téléphonique, des entretiens individuels, l'aide et le soutien psychologique ainsi qu'un service d'hébergement sous forme d'appartements protégés. Le film suit également un couple dont le mari a été placé par le tribunal correctionnel dans un foyer spécialisé pour un soin psychologique puis condamné suite à la plainte déposée par son épouse.
Mots clés : Lien social-Précarité, Gens du voyage, Discrimination, Droit, Témoignage, Association
Les gens du voyage sont victimes de discriminations dans de nombreux domaines de la vie quotidienne (emploi, logement, éducation, service public, biens et services privés). Quelles formes peuvent prendre les discriminations faites aux gens du voyage ? Quels sont leurs droits ? Quels sont les recours en cas de discrimination ? Ce film, réalisé par la HALDE en partenariat avec la Fnasat-Gens du voyage, apporte des réponses à travers des témoignages de victimes et d'associations soutenant les gens du voyage.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Inceste, Enfant, Victime, Femme, Témoignage, Soutien psychologique, Association, Groupe de parole, Père, Grands-parents, Mère, Parole
Quatre femmes : Claudine, Emmanuelle, Monique et Anne témoignent des viols commis par leur père ou grand-père pendant leur enfance. Ces femmes d’âges et de milieux sociaux différents se retrouvent chaque semaine dans le cadre du groupe de parole de l’association Viols femmes Information. Elles travaillent à une lecture croisée de textes et de coupures de presse sur des affaires de viol et d’inceste permet de démarrer un échange parfois difficile, en relation avec l’expérience de l’inceste de chacune. Ces femmes luttent pour franchir le pas, se dire que l’on n’est pas coupable, que l’on ne doit pas garder ce crime caché en soi. L’injonction "il faut oublier" est rejetée par toutes (source éditeur).