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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Que m'est-il permis d'espérer

Film de Raphaël Girardot, Vincent Gaullier, 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Réfugié, Immigré, Droit d'asile, Action humanitaire, Accueil d'urgence, Administration, Procédure, Santé, Consultation médicale, Entretien, Récit de vie, Souffrance psychique, SDF, Paris

Dans un camp ouvert à Paris (2016-2018), Porte de la Chapelle, des réfugiés sont en transit. Quelques jours à peine d’humanité dans ce centre de "premier accueil". Là, ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France après un voyage de plusieurs mois. Souvent de plusieurs années. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture et entendre la froide sentence administrative. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]
En complément : bande-annonce

Murs de papiers

Film de Olivier Cousin, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Clandestinité, Réfugié, Aide juridictionnelle, Assistance, Association, Solidarité, Intégration, Travail, Immigration, Témoignage, Droit d'asile, Titre de séjour, CIMADE, Paris

Suivant le quotidien d'une permanence de la Cimade (à l'origine acronyme pour Comité inter-mouvements auprès des évacués), Olivier Cousin filme sans artifice et capte au plus près les émotions des personnes étrangères sans papiers souhaitant une assistance juridique afin de régulariser leur situation. Face aux difficultés (précarité extrême, vie dans l'illégalité, déclassement, exploitation par des employeurs peu scrupuleux), le lieu se révèle un espace chaleureux de solidarité où les langues se délient. Là, toutes et tous aspirent, à travers l'obtention de titres de séjour, à accéder à un semblant de vie normale pour pouvoir, enfin, vivre dans la dignité.

Durant deux ans, Olivier Cousin a installé sa caméra dans les locaux de la permanence RCI/Cimade (Réseau Chrétiens-Immigrés) de Paris-Belleville, où lui-même a œuvré un temps comme bénévole. Dans cet espace clos, salariés et bénévoles écoutent, orientent, réconfortent, cherchant les meilleures stratégies pour que les demandes de celles et ceux qui sont parfois depuis de nombreuses années en France aboutissent. En révélant l'hypocrisie d'un système exploitant cette clandestinité, Murs de papiers rappelle que l'immigration, à travers la main d'œuvre bon marché qu'elle génère, n'est pas un coût mais un bénéfice, pour l’État comme pour les entreprises, "générant une contribution budgétaire nette positive de plusieurs milliards d'euros par an". Le durcissement des régularisations est d'autant plus absurde que, comme l'explique l'une des femmes œuvrant à la permanence, non seulement les migrations ne s'arrêteront pas, mais elles ne feront qu'augmenter. Cependant elle ajoute : "On n'est pas envahi et on ne le sera jamais !" (Caroline Châtelet). (Description éditeur)

Murs de papier

Un jour ça ira

Film de Stanislas Zambeaux, Edouard Zambeaux, 2017.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Lien social-Précarité, Accueil d'urgence, Immigré, Famille, Jeune, Vie quotidienne, Précarité, Atelier d'écriture, Chant, Création, Honte, Paris

Une plongée au cœur de l’Archipel, un centre d'hébergement d'urgence au cœur de Paris qui propose d’accueillir les familles à la rue ou des migrants seuls. Djibi et Ange sont deux adolescents qui vivent au centre avec leurs parents. Ils y affrontent des combats à mener. D'autant plus durs que le centre doit fermer et que les familles apprennent qu'elles seront séparées. Et c'est avec l'écriture et le chant qu’ils s'échappent un peu et parlent avec justesse de leurs histoires et de ce quotidien.
En complément (21 min.) : "En musique" , "Ils ont fait l'Archipel", "Souvenirs". Et un dossier pédagogique imprimable.

Un jour ça ira

J'habite le français.

Film de Chantal BRIET, 2008.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Apprentissage, Langue vivante, Centre social, CAF, Entretien, Paris

À Paris, des femmes et des hommes d'origines diverses se rendent à "La Maison du Bas Belleville", un centre social CAF dans l'espoir d'apprendre ou d'améliorer leur français. Ce centre organise des ateliers de socialisation par le langage animés par des bénévoles. Le film montre les premiers entretiens sélectifs. Ces femmes et ces hommes de milieux sociaux simples et souvent peu scolarisés, vont nous laisser entrevoir quelques fragments de leur histoire, et leur besoin vital d'accéder aux clés de la langue.