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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Que m'est-il permis d'espérer

Film de Raphaël Girardot, Vincent Gaullier, 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Réfugié, Immigré, Droit d'asile, Action humanitaire, Accueil d'urgence, Administration, Procédure, Santé, Consultation médicale, Entretien, Récit de vie, Souffrance psychique, SDF, Paris

Dans un camp ouvert à Paris (2016-2018), Porte de la Chapelle, des réfugiés sont en transit. Quelques jours à peine d’humanité dans ce centre de "premier accueil". Là, ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France après un voyage de plusieurs mois. Souvent de plusieurs années. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture et entendre la froide sentence administrative. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]
En complément : bande-annonce

Green Boys

Film de Ariane Doublet, 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Jeunesse-Adolescence, Mineur isolé étranger, Immigration, Adolescent, Rencontre, Milieu rural, Jeu, Normandie

C’est une histoire de rencontre, une histoire d’amitié. Au milieu des champs de lin et des pâturages avec vue sur la mer, dans le Pays de Caux, Louka 13 ans et Alhassane 17 ans,jouent au foot, pêchent à l’épuisette, montent aux arbres, se donnent des leçons de choses. Alhassane vient de loin, Louka est d’ici mais tous deux semblent être apparus là dans le paysage instantanément, chacun a sa manière réincarnation du petit prince de Saint-Exupery. Jour après jour ils s’apprivoisent et au rythme de l’amitié qui se noue, construisent une cabane. La cabane c’est celle que l’on bâtit en Guinée, le pays d’Alhassane, et plus que le refuge de leur enfance, elle est comme un bout d’Afrique posée là à flan de colline. Les promeneurs qui passent sur le chemin semblent y venir en voyage. Dans la cabane, Alhassane ne veut pas dormir la nuit. Il a peur des diables. Louka lui n’y croit pas. Mais ce qui les sépare les lie tout autant que ce qui les réunit. Cette histoire de petits princes, l’un à l’orée de l’adolescence l’autre au bord de l’âge adulte, est une histoire mise en scène avec douceur, cadres ouverts sur l’horizon, plans qui s’étirent dans le décor paisible d’une ruralité qui semble échapper à toute violence. Moment précieux, filmée comme hors du temps, cette amitié qu’Ariane Doublet conte avec délicatesse, n’est pas tant porteuse d’espoir, elle apparaît plutôt comme une parenthèse enchantée. (Catherine Bizern)

En face

Film de Collectif Cinemakhia, 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Accueil, Rejet, Peur, Réfugié, Approche historique, Grèce

Un film du Collectif Cinemakhia : Lucia Bley, Clémence Boiteux, Marguerite Chadi, Raphaël Marchou, Mary Micha, Eva Pantazopoulou, Eden Shavit, Mélissa Vassilakis. Le cap Korakas, à Lesbos, fait face à la Turquie. En 2015, chaque jour, des milliers d'exilés débarquent sur cette plage et marchent jusqu'au village de Kleio, première étape de leur périple européen. Entre rejet et identification, l’arrivée de "ceux d’en face" bouleverse le village et ses habitants, dont les ancêtres, eux-mêmes réfugiés, sont également venus "d'en face" par la mer. Ces histoires s’entrecroisent et donnent lieu à d’étonnants jeux de miroir. Ecrit et réalisé par le collectif franco-grec Cinemakhia, ce film nous offre un autre point de vue et pose la question de l’accueil, ses stigmates et ses conséquences. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]

Amin

Film de Philippe Faucon, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Travail, Famille, Séparation, Amour, Économie, Immigration, France, Sénégal

Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail dans les BTP,  et pas d’autres amis que les hommes qui résident au foyer. Aïcha ne voit son mari qu’une à deux fois par an, pour une ou deux semaines, parfois un mois. Elle accepte cette situation comme une nécessité de fait, l’argent qu’Amin envoie au Sénégal fait vivre plusieurs personnes. Un jour, en France, Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue. Au début, Amin est très retenu. Il y a le problème de la langue, de la pudeur. Jusque-là, séparé de sa femme, il menait une vie consacrée au devoir et savait qu’il fallait rester vigilant.
[présentation de l’éditeur, © ADAV]

En complément : Essais comédiens, (9 min), Essais costumes (4 min.), scènes coupées (5 min.), entretien avec Philippe Faucon et Moustapha Mbengue (15 min).

Les réfugiés de Saint-Jouin

Film de Ariane Doublet, 2017.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Accueil, Commune, Guerre

En septembre 2015, la commune de Saint-Jouin-Bruneval se porte volontaire pour accueillir une famille de réfugiés. Une partie des habitants s’organise et rénove un appartement de fond en comble. Et puis, plus rien. Commence une période incertaine, une longue attente. Le maire se heurte à la mauvaise volonté de l'État français et le logement proposé reste vide, pendant des mois. L’hostilité sourde et anonyme s’exprime, mais grâce à la ténacité de certains villageois, enfin, la famille Hammoud arrive de Syrie.

Un paese di calabria

Film de Catherine Catella, Shu Aiello, 2016.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Immigration, Intégration, Milieu rural, Accueil, Logement, Militantisme, Politique, Économie, Italie

Riace est un village de Calabre. Il y a 20 ans la commune est devenu un havre de paix pour des réfugiés kurdes. Depuis elle l'est devenue pour d'autres réfugiés. Par le passé, le maire décida de céder des logements vides à ceux qui avaient besoin d’un toit, quelle que soit leur origine ou la couleur de leur peau. C’est ainsi que la communauté de Riace devint la première à accueillir convenablement des réfugiés, à les héberger comme des êtres humains. Mais l’heure est aux élections. L’opposition veut se défaire du maire de gauche. La population doit défendre les résultats obtenus par la communauté. Ce film illustre la pensée utopique d’une petite communauté au cœur d’une Europe au ségrégationnisme grandissant.
[Présentation de l’éditeur]
En complément (20 min.) : entretiens avec Shu Aiello et Catherine Catella.

Connected walls.

Film de Sébastien WIELEMANS, 2015.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Immigré, Sécurité, ETATS-UNIS, MEXIQUE, ESPAGNE, MAROC

A travers l'histoire, des murs sont détruits, d'autres sont construits, des murs qui séparent des hommes, des nations. Connected walls est un projet collaboratif, un appel à films pour des cinéastes de la frontière qui doivent réaliser des courts documentaires, ensemble. Tous les dix jours, 2 équipes de tournage, chacune composée de 2 réalisateurs locaux vivant chacun d'un côté de ces murs, devront communiquer entre eux en dépit de ces frontières physiques et culturelles, afin de relever un défi : la co-réalisation de documentaires courts, sur des sujets qui leur seront imposés. Ces histoires courtes, à mi-chemin entre le journal et le documentaire indépendant, constitueront des témoignages quotidiens sur leurs murs. Afin de répondre à cette question : quelles sont les similitudes et les différences entre ces murs et quelles sont leurs conséquences sur les relations humaines ? Premiers murs : Etats-unis-Mexique / Espagne-Maroc : 18 films sur différentes thématiques.

Connected walls

L'abri

Film de Fernand MELGAR, 2014.

Mots clés : Territoire-Logement, Immigration-Interculturalité, Accueil d'urgence, Pauvreté, Précarité, Immigré, Immigration, Relation d'aide, SDF, Travailleur social, Suisse

Un hiver au coeur d'un hébergement d'urgence pour sans-abris à Lausanne, en Suisse. À la porte de ce "bunker" se déroule chaque soir un même rituel d'entrée dramatique qui donne lieu à des bousculades parfois violentes. Les veilleurs ont la lourde tâche de trier les personnes sans abris : femmes et enfants d'abord, hommes ensuite. Alors que la capacité totale de l'abri est de 100 places, seuls environ 50 "élus" sont admis à l'intérieur et ont droit à un repas chaud et un lit.

En complément (134 min.) : Un livret "Paroles de sans-abris et de veilleurs" ; Entretien avec Fernand Melgar ; Masterclass "L'abri" France culture / La FEMIS, Extraits de débat avec Mounira Zermani et Jean-Pierre Tabin ; scènes coupées ; bandes-annonces.

Accès à la version en ligne, Chaîne de Fernand Melgar

Héros sans visage

Film de Mary Jimenez, 2011.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Réfugié, Immigration, Grève, Témoignage, Mort, Danger, Violence, Droit d'asile, France, Afrique

Conçu en triptyque, Héros sans visage explore le destin de migrants à partir de trois situations différentes : une grève de la faim en Belgique qui permet à un groupe de sans-papiers d'obtenir des régularisations ; un camp de transit tunisien où affluent des milliers de travailleurs fuyant le chaos libyen, enfin, le récit dramatique d’un rescapé qui a franchi Gibraltar à la nage. Chacun des trois volets aborde une facette de la tragédie des migrants au moyen d’un langage cinématographique propre. Mary Jimenez porte d’abord un regard de photographe sur la lutte de sans-papiers réfugiés dans une église voisine, scrutant les visages douloureux de ces hommes prêts à mourir pour obtenir le droit de vivre dignement. En Tunisie, le film adopte la forme d’un reportage nourri de nombreuses interviews de migrants bangladais et africains. Ils racontent leur expérience de travailleurs durement exploités en Libye et l’impasse que représente le camp de transit. Certains envisagent, malgré les dettes et la honte, de rentrer au pays ; la plupart n’ont d’autre choix que de poursuivre leur périple à très haut risque. La dernière partie intitulée La Chambre à air fait appel au langage de l’art vidéo pour transmettre le témoignage d’un miraculé qui a échappé à la noyade grâce à l’aide providentielle d’un troupeau de dauphins. (Eva Ségal) (Description éditeur).

Images de la culture

Dans la vie

Film de Philippe FAUCON, 2007.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Immigration-Interculturalité, Personne âgée, Handicap moteur, Aide à domicile, Soin, Hygiène, Infirmier, Interculturel, Islam, Judaïsme

Résumé Esther, une femme âgée de confession juive, a besoin d'une assistance permanente à domicile. Mais elle use ses gardes-malades et la dernière en date vient de démissionner. Elie, le fils d'Esther, ne sait plus quoi faire. Sélima, l'infirmière de jour, propose les services de sa mère, Halima, musulmane pratiquante. Contre toute attente, une vraie complicité se crée entre les deux femmes. Halima sait se faire apprécier et respecter. Pleine d'énergie, elle redonne à Esther le goût de vivre.[présentation de l’éditeur, © ADAV]
En complément :
"Ariane et Zohra font du cinéma" (30'), "Ariane and Zohra in Washington" (15'), bandes-annonces.