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Film de Bernard MARTINO, 2007.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfant, Abandon, Prise en charge, Soin, Éducation, Geste, Attachement, Autonomie, Relation, Placement familial, Famille d'accueil, Développement, Observation, Témoignage, Vie quotidienne, Hygiène, Pouponnière, LOCZY, HONGRIE
"Loczy, une maison pour grandir" relate l'histoire d'une pouponnière fondée à Budapest, Hongrie, en 1947 par Emmy Pickler, une pédiatre aux idées révolutionnaires. Au coeur de la prise en charge des enfants abandonnés, l'idée que le "bébé est une personne". Bernard Martino a filmé le lieu, les nourrices et les enfants depuis 1982 et a recueilli un témoignage précieux sur cette expérience. Il capte le travail des nourrices : soins, verbalisation, gestes professionnels et la formation qu'elles suivent. Il filme les enfants dans leurs activités quotidiennes : repas, toilettes, jeux, repos. Et au delà de ce travail d'observation, il interroge le rapport des nourrices aux enfants en posant la question de l'attachement et de l'autonomie de l'enfant. Il questionne également le devenir des enfants, l'ouverture au monde extérieur et le départ attendu.
Bernard Martino boucle la boucle en suivant ce que deviennent les enfants après avoir quitté Loczy. Il retrouve ainsi des anciens dans leur famille d'accueil ou lors d'une visite à Loczy.
Le film se compose en deux parties. Des suppléments viennent compléter le film : "Cette maison où j'ai grandi" (30') : une fête des anciens où Bernard Martino retrouve des jeunes filmés des années auparavant. "Grandir l'été" (42'). "Myriam David, rencontre avec une grande dame" (40')
Film de Michel Lemay, 2003.
Mots clés : Attachement, Psychanalyse, Abandon, Séparation, Sens, Comportement, Résilience
Film de Boris Cyrulnik, 2003.
Mots clés : Éthologie, Attachement, Naissance, Père, Psychanalyse, Rire, Amour, Fantasme, Sexualité, Couple, Abandon, Personne âgée, Maternage, Toucher, Séparation, Sens, Comportement, Rôle, Résilience
Boris Cyrulnik nous présente comment s'organise le développement du petit humain, du préverbal, jusqu'à la décentration de soi, une spirale d'interactions entre notre milieu sensoriel et l'histoire de ceux qui sont autour de nous, parents et culture. Il éclaire le processus de la résilience, les stratégies de lutte contre les traumatismes et le malheur. Il montre comment les traumatisés peuvent retourner dans le monde des humains. Il démontre comment les sentiments éprouvés dépendent des représentations (pouvoir se faire un récit interne) et de l'action de l'environnnement dans ce qu'il offre comme possibilités de partager. Il questionne la responsabilité de la dimension sociale, collective, dans la gestion des souffrances et nous parle aussi des artistes, du rôle essentiel de l'activité créative en temps de tourmentes. [Résumé]