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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Que m'est-il permis d'espérer

Film de Raphaël Girardot, Vincent Gaullier, 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Réfugié, Immigré, Droit d'asile, Action humanitaire, Accueil d'urgence, Administration, Procédure, Santé, Consultation médicale, Entretien, Récit de vie, Souffrance psychique, SDF, Paris

Dans un camp ouvert à Paris (2016-2018), Porte de la Chapelle, des réfugiés sont en transit. Quelques jours à peine d’humanité dans ce centre de "premier accueil". Là, ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France après un voyage de plusieurs mois. Souvent de plusieurs années. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture et entendre la froide sentence administrative. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]
En complément : bande-annonce

En face

Film de Collectif Cinemakhia, 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Accueil, Rejet, Peur, Réfugié, Approche historique, Grèce

Un film du Collectif Cinemakhia : Lucia Bley, Clémence Boiteux, Marguerite Chadi, Raphaël Marchou, Mary Micha, Eva Pantazopoulou, Eden Shavit, Mélissa Vassilakis. Le cap Korakas, à Lesbos, fait face à la Turquie. En 2015, chaque jour, des milliers d'exilés débarquent sur cette plage et marchent jusqu'au village de Kleio, première étape de leur périple européen. Entre rejet et identification, l’arrivée de "ceux d’en face" bouleverse le village et ses habitants, dont les ancêtres, eux-mêmes réfugiés, sont également venus "d'en face" par la mer. Ces histoires s’entrecroisent et donnent lieu à d’étonnants jeux de miroir. Ecrit et réalisé par le collectif franco-grec Cinemakhia, ce film nous offre un autre point de vue et pose la question de l’accueil, ses stigmates et ses conséquences. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]

Les enfants d'ERASMUS : l'Europe pour tous ?

Film de Andreas Apostolidis, Angeliki Aristomenopoulou, 2019.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Jeune, Université, Voyage, Stage, Travail, Emploi, Mobilité professionnelle, Méthode pédagogique, Coopération, Mixité sociale, Interculturel, Service civique volontaire, Réfugié, Expérience, Identité culturelle, Europe, France, Irlande, Finlande, Pologne, Espagne, Grèce, Lituanie

"Les enfants d’Erasmus" suit sur une période de deux à douze mois le périple de cinq jeunes qui quittent leur ville d’origine pour la première fois pour participer au programme de mobilité Erasmus+. Ils vont ainsi mettre à l’épreuve leurs idées, leur identité et leurs valeurs au contact d’une réalité différente dans un autre pays européen. Le documentaire part également à la rencontre de la première génération de diplômés Erasmus (1987-1997) qui expliquent en quoi cette expérience a changé durablement leur vie. Le contraste entre les deux générations permet de comprendre le processus et les difficultés que représente le fait de "devenir plus européen". Différents spécialistes européens analysent les enjeux.
[présentation de l’éditeur, © ADAV]

Murs de papiers

Film de Olivier Cousin, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Clandestinité, Réfugié, Aide juridictionnelle, Assistance, Association, Solidarité, Intégration, Travail, Immigration, Témoignage, Droit d'asile, Titre de séjour, CIMADE, Paris

Suivant le quotidien d'une permanence de la Cimade (à l'origine acronyme pour Comité inter-mouvements auprès des évacués), Olivier Cousin filme sans artifice et capte au plus près les émotions des personnes étrangères sans papiers souhaitant une assistance juridique afin de régulariser leur situation. Face aux difficultés (précarité extrême, vie dans l'illégalité, déclassement, exploitation par des employeurs peu scrupuleux), le lieu se révèle un espace chaleureux de solidarité où les langues se délient. Là, toutes et tous aspirent, à travers l'obtention de titres de séjour, à accéder à un semblant de vie normale pour pouvoir, enfin, vivre dans la dignité.

Durant deux ans, Olivier Cousin a installé sa caméra dans les locaux de la permanence RCI/Cimade (Réseau Chrétiens-Immigrés) de Paris-Belleville, où lui-même a œuvré un temps comme bénévole. Dans cet espace clos, salariés et bénévoles écoutent, orientent, réconfortent, cherchant les meilleures stratégies pour que les demandes de celles et ceux qui sont parfois depuis de nombreuses années en France aboutissent. En révélant l'hypocrisie d'un système exploitant cette clandestinité, Murs de papiers rappelle que l'immigration, à travers la main d'œuvre bon marché qu'elle génère, n'est pas un coût mais un bénéfice, pour l’État comme pour les entreprises, "générant une contribution budgétaire nette positive de plusieurs milliards d'euros par an". Le durcissement des régularisations est d'autant plus absurde que, comme l'explique l'une des femmes œuvrant à la permanence, non seulement les migrations ne s'arrêteront pas, mais elles ne feront qu'augmenter. Cependant elle ajoute : "On n'est pas envahi et on ne le sera jamais !" (Caroline Châtelet). (Description éditeur)

Murs de papier

Les réfugiés de Saint-Jouin

Film de Ariane Doublet, 2017.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Accueil, Commune, Guerre

En septembre 2015, la commune de Saint-Jouin-Bruneval se porte volontaire pour accueillir une famille de réfugiés. Une partie des habitants s’organise et rénove un appartement de fond en comble. Et puis, plus rien. Commence une période incertaine, une longue attente. Le maire se heurte à la mauvaise volonté de l'État français et le logement proposé reste vide, pendant des mois. L’hostilité sourde et anonyme s’exprime, mais grâce à la ténacité de certains villageois, enfin, la famille Hammoud arrive de Syrie.

Un paese di calabria

Film de Catherine Catella, Shu Aiello, 2016.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Immigration, Intégration, Milieu rural, Accueil, Logement, Militantisme, Politique, Économie, Italie

Riace est un village de Calabre. Il y a 20 ans la commune est devenu un havre de paix pour des réfugiés kurdes. Depuis elle l'est devenue pour d'autres réfugiés. Par le passé, le maire décida de céder des logements vides à ceux qui avaient besoin d’un toit, quelle que soit leur origine ou la couleur de leur peau. C’est ainsi que la communauté de Riace devint la première à accueillir convenablement des réfugiés, à les héberger comme des êtres humains. Mais l’heure est aux élections. L’opposition veut se défaire du maire de gauche. La population doit défendre les résultats obtenus par la communauté. Ce film illustre la pensée utopique d’une petite communauté au cœur d’une Europe au ségrégationnisme grandissant.
[Présentation de l’éditeur]
En complément (20 min.) : entretiens avec Shu Aiello et Catherine Catella.

Fuocoammare : par-delà Lampedusa

Film de Gianfranco ROSI, 2016.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfant, Exil, Immigration, Immigré, Réfugié, ITALIE

Samuele a douze ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l’'école, adore tirer et chasser avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre so'n île. Car il n’'est pas sur une île comme les autres. Cette île s'’appelle Lampedusa, et c'’est une frontière hautement symbolique de l’'Europe, traversée ces vingt dernières années par des milliers de migrants en quête de liberté.

Nous trois ou rien

Film de KHEIRON, 2015.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Banlieue, Famille, Réfugié, Immigration, Tolérance, Intégration, Militantisme, Citoyenneté

D’'un petit village du sud de l’'Iran aux cités parisiennes, Kheiron nous raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, éternels optimistes, dans une comédie aux airs de conte universel qui évoque l’'amour familial, le don de soi et surtout l’'idéal d’'un vivre-ensemble. (4ème de couverture)

Ceux de Primo Levi

Film de Anne BARBE, 2013.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Immigré, Réfugié, Violence, Exil, Traumatisme, Souffrance psychique, Victime, Accueil, Accompagnement, Santé mentale, Droit d'asile, Soin, Psychologue, Médecin, Kinésithérapie, Avocat, Assistant de service social, Réunion d'équipe, Pluridisciplinarité

À Paris, le Centre de soin Primo Levi accueille des personnes victimes de torture et de violence politique en provenance de 40 pays. L'équipe du centre, composée de médecins, de psychologues, d'une kinésithérapeute, d'une assistance sociale et d'une juriste, prend soin de ceux qui ont subi la torture puis l'exil. Depuis 15 ans, ils cheminent avec leurs patients, étrangers, exilés, demandeurs d'asile, dans l'espoir de les aider, peut-être à revivre. Ils témoignent de leur travail dans ce film documentaire essentiellement composé d'entretiens avec les professionnels.

Héros sans visage

Film de Mary Jimenez, 2011.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Réfugié, Immigration, Grève, Témoignage, Mort, Danger, Violence, Droit d'asile, France, Afrique

Conçu en triptyque, Héros sans visage explore le destin de migrants à partir de trois situations différentes : une grève de la faim en Belgique qui permet à un groupe de sans-papiers d'obtenir des régularisations ; un camp de transit tunisien où affluent des milliers de travailleurs fuyant le chaos libyen, enfin, le récit dramatique d’un rescapé qui a franchi Gibraltar à la nage. Chacun des trois volets aborde une facette de la tragédie des migrants au moyen d’un langage cinématographique propre. Mary Jimenez porte d’abord un regard de photographe sur la lutte de sans-papiers réfugiés dans une église voisine, scrutant les visages douloureux de ces hommes prêts à mourir pour obtenir le droit de vivre dignement. En Tunisie, le film adopte la forme d’un reportage nourri de nombreuses interviews de migrants bangladais et africains. Ils racontent leur expérience de travailleurs durement exploités en Libye et l’impasse que représente le camp de transit. Certains envisagent, malgré les dettes et la honte, de rentrer au pays ; la plupart n’ont d’autre choix que de poursuivre leur périple à très haut risque. La dernière partie intitulée La Chambre à air fait appel au langage de l’art vidéo pour transmettre le témoignage d’un miraculé qui a échappé à la noyade grâce à l’aide providentielle d’un troupeau de dauphins. (Eva Ségal) (Description éditeur).

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