Ce film raconte le parcours chaotique d'un garçon autiste de la naissance à l'âge adulte. Hugo est un personnage inventé inspiré par des récits de vie de personnes autistes. Hugo est d'un intelligence remarquable, un joueur de piano très doué mais il souffre d'un handicap relationnel. Le film est entrecoupé de témoignages de personnes atteintes de syndromes autistiques : enfants, adolescents et adultes, ainsi que de leurs parents. Le film retrace l'histoire de l'autisme grâce à des images d'archives et fait découvrir les dernières découvertes de la science en matière de connaissance du cerveau. En complément autour du film, des témoignages supplémentaires et des scènes coupées.

Manon est une adolescente de 12 ans. Elle a perdu la vue deux ans auparavant. Emma a 8 ans et découvre le monde sans le voir. Emma et Manon vivent dans le même monde que nous, mais elles le perçoivent différemment et c’est là, dans ce rapport différent au quotidien et aux espaces que nous entraîne le film. Entourées de leurs parents et des professionnels qui les accompagnent elles doivent apprendre à grandir avec leur handicap en faisant des apprentissages nécessaires pour l'acquisition d'un maximum d'autonomie : apprentissage du braille, se repérer dans l'espace par la connaissance de cet environnement. La petite fille est encore hésitante car dans l'angoisse de ces apprentissages tandis que la jeune fille bénéficiera de l'aide d'un chien guide.

Des enfants en grave difficulté de développement, mais qui vont pourtant à l'école avec les autres enfants... Une telle intégration nécessite un aménagement de leur environnement, où familles, enseignants, éducateurs et thérapeutes coordonnent leurs actions et, malgré les difficultés, malgré les obstacles, engagent pas à pas des liaisons de plus en plus fécondes. Un film qui situe, à travers des parcours individualisés, la double dimension de l'éducatif et du thérapeutique dans l'entreprise de non-exclusion.