Documentation sociale

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Réponses 81 à 90 sur un total de 2692

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Pourquoi vouloir (re)mettre les relations et la reconnaissance au cœur du travail social ?

Article de Etienne Rouget

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 25-40.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Posture professionnelle, Relation travailleur social-usager, Participation, Solidarité, Valeur, Politique sociale

La reconnaissance des personnes accompagnées passe par la reconnaissance des accompagnants, de leurs valeurs métiers et plus largement de la justice sociale entre humains. Cette reconnaissance nécessite un processus « par le bas » partant de la demande avec autrui, se différenciant d’une approche « par le haut » partant de mandats politiques pour ou/et sur autrui. Car si le travail social a une obligation de moyens centrés sur la relation, l’écoute et la parole, il n’a pas d’obligation de résultat comme veulent l’imposer de plus en plus de gouvernants institutionnels comme politiques. Dans la tourmente des archipels générés par l’idéologie gestionnaire, les travailleurs sociaux sont en souffrance comme les canaris des mines qui sentent venir le coup de grisou, appelant à (re)faire société, « retrouver l’individu acteur de l’association qu’il forme avec les autres » pour ensemble (re)construire un monde commun.

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Personnes réfugiées - Quand AGIR inquiète

Article de Thomas Sévignon

Paru dans la revue Lien social, n° 1317, 10 au 23 mai 2022, p. 10.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Accompagnement social, Insertion sociale, Politique sociale, Accès aux droits, Logement

Lancé en décembre dernier par le ministère de l’Intérieur, le programme AGIR devrait chambouler l’accompagnement des personnes réfugiées vers l’emploi et le logement. Chez les acteurs de l’intégration des bénéficiaires de la protection internationale, le scepticisme prédomine.

L'intégration des migrants primoarrivants

Article de Nathalie Levray

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 19/2615-20/2616, Semaines du 16 au 29 mai 2022, p. 53.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit des étrangers, Immigration, Migration, Immigré, Intégration, Politique sociale

Les orientations relatives aux migrants doivent s'appuyer sur des partenariats avec les collectivités. Une instruction du 25 janvier 2022 fixe aux préfets les grandes orientations en matière de politique d'intégration des étrangers primoarrivants.

Braine-l’Alleud, commune amie des aînés : une action collective fondée sur le Développement du Pouvoir d’Agir

Article de Myriam Leleu, Aurélie Gabriel

Paru dans la revue Forum, n° 166-167, mai 2022, pp. 83-95.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Empowerment, Participation, Action collective, Politique sociale, Vieillissement, Expertise, Développement local, Qualité de la vie, Citoyenneté, Travail social, Épanouissement, Belgique

Cet article reprend l’histoire d’une action collective menée à Braine-l’Alleud, une commune de la Région wallonne en Belgique à partir d’une impulsion externe, le programme de recherche-action participative Wallonie Amie des Aînés (WADA). Les étapes de développement de ce programme se sont déroulées de 2017 à 2019, avec un point d’attention au passage d’un collectif à une collectivité et l’affirmation d’une identité commune, celle de personnes qui se sont rassemblées et organisées pour soutenir un vieillissement actif et en santé sur leur territoire. La mise en mouvement du groupe, sa cohésion, sa pérennisation ont été rendues possibles grâce à la volonté de personnes concernées, d’intervenants professionnels et des autorités locales. Tous ont mis leurs expertises et leurs expériences au service de l’amélioration des conditions du vieillissement, avec en filigrane l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC).

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La parole des vieux est-elle mieux entendue à l'heure des pratiques inclusives ?

Article de Dominique Argoud

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 117-129.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Inclusion, Personne âgée, Parole, Participation, Politique sociale, Action sociale

En plus de vingt ans, l’action et le débat publics ont développé des normes et des outils pour que les personnes âgées, comme tous les publics aidés dans le cadre des politiques sociales et médico-sociales, aient leur mot à dire sur les actions qui les concernent. Néanmoins, l’analyse de la réalité, tant au niveau du processus de fabrication des orientations politiques qu’à celui des établissements et des services pour personnes âgées, n’est pas aussi univoque. Il traduit la persistance de logiques d’encadrement de la « parole des vieux » malgré le développement d’espaces de prise de parole

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L'inclusion des vieux : un processus naturel ? Conditions, usages et freins

Article de Colette Eynard

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 85-98.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Inclusion, Personne âgée, Habitat, Logement, Âge, Norme sociale, Groupe, Exclusion sociale, Politique sociale, Approche historique

La notion d’inclusion est apparue depuis le début des années 2000 dans le discours sur la vieillesse et se concrétise désormais avec l’émergence d’un certain nombre de projets, notamment des projets d’habitat. Je me propose d’examiner comment la répartition des individus selon leur tranche d’âge et d’autres facteurs comme la proximité de cet âge de la vie avec celui de la mort ont contribué à faire évoluer nos représentations, avec un risque d’exclusion de cette population. Malgré une réflexion portée par la gérontologie sociale, affirmant la primauté des personnes plutôt que celle de l’âge, l’affirmation de la vieillesse comme facteur de développement économique et une vision médico-centrée du dernier âge de la vie peuvent faire craindre que la vieillesse n’apparaisse comme un monde à part, alors que les besoins humains fondamentaux traversent tous les âges de la vie. Je tenterai à partir de mes expériences de consultante en gérontologie d’identifier les éléments, actuels ou futurs, propres à faire évoluer les pratiques et les regards. La notion d’inclusion devrait dorénavant se décliner systématiquement dans tous les aspects de notre société afin qu’elle ne reste pas un simple discours mais qu’elle se concrétise dans les faits

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Discours sur la démence et le déclin au Royaume-Uni

Article de Sébastien Libert, Georgina Charlesworth, Paul Higgs

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 49-66.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Inclusion, Démence sénile, Politique sociale, Autonomie, Entretien, Vie quotidienne, Dépendance, Autogestion, Citoyenneté, Décision, Royaume-Uni

La notion d’indépendance occupe une place prépondérante dans les stratégies actuelles de réponse à l’exclusion sociale des personnes atteintes de démence au Royaume-Uni, s’inscrivant dans un récit plus large de « bien vivre » dans la maladie. Cet article explore les implications pratiques de l’application de cette notion. Il se base sur une étude de six entretiens qualitatifs avec des chercheurs développant une intervention psychosociale dans ce pays. Une analyse de leurs perspectives et expériences présente comment l’application de ce concept vise à promouvoir une agentivité et un mode de vie actif chez la personne vivant un déclin cognitif. Cette intervention traduit ainsi un récit de stabilisation de la démence à l’encontre de sa nature progressive. Deux zones de tension émergent de ce récit dans l’intervention liées 1) à la normativité attachée au principe d’indépendance, et 2) au risque de présenter la dépendance comme un choix. Au vu de ces tensions, cet article argumente que la prédominance de ce principe d’indépendance risque de naturaliser une part de l’exclusion que vivent les personnes ne pouvant prendre part à ce type d’intervention en raison même de l’intensité de leur dépendance. Cet article propose alors le concept de techniques d’omission comme catégorie analytique permettant d’appréhender de manière plus large les interventions, stratégies et récits sociétaux qui omettent la position des personnes en situation de dépendance avancée, incitant ainsi une réflexion sur notre rapport sélectif au déclin cognitif et au vieillissement dans la société

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Dernière demeure fixe. Les SDF et leurs obsèques : une enquête sur les rites funéraires

Livre de Yann Benoist, Didier Sicard, édité par Hermann, publié en 2022.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Mort, Rite, Dignité, Inégalité, Statistiques, Mémoire, Respect, Symbolique, Politique sociale, Sociologie

Que se passe-t-il au moment du décès et des funérailles des personnes sans domicile ? La mort des sans-abri est en effet un point aveugle des politiques publiques. Statistiques imprécises et rareté des études concourent à l'invisibilité des sans-abri jusque dans leurs obsèques. Pourtant, des rites funéraires variés accompagnent le décès des sans-abris, mis en place par leur entourage de la rue, et qui ont beaucoup à nous dire sur la façon dont les communautés humaines savent prendre soin de leurs morts.
Basé sur une enquête de plusieurs mois auprès des SDF, le présent ouvrage explore à la fois l'anthropologie des rites funéraires des sans-abri et, sous un jour nouveau, la sociologie des inégalités.

La crise pousse au renouveau des politiques de soutien à la jeunesse

Article de Rouja Lazarova

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 13/2609, Semaine du 4 au 10 avril 2022, pp. 46-47.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Jeune majeur, Jeune travailleur, Étudiant, Collectivité territoriale, Politique sociale, Précarité

Particulièrement touchés par la crise sanitaire et sociale, qui a accentué leurs difficultés, les jeunes sont souvent dans l'angle mort des politiques publiques nationales. Les collectivités viennent en soutien des 18-25 ans, qu'ils soient étudiants, alternants, apprentis ou sortis du système éducatif, sans emploi ni ressources. Elles peuvent déployer des outils spécifiques, en innovation sociale, ou améliorer l'accès au droit commun des jeunes, l'enjeu étant d'apporter de la cohérence.