Documentation sociale

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Parcours des usagers : sortir du dédale

Article de Laetitia Delhon

Paru dans la revue Direction(s), n° 213, novembre 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Usager, Coordination des services sociaux, Financement, Accompagnement social, Coordonnateur, Territoire, Droits des usagers, Management, Dépendance, Exclusion numérique, Parcours institutionnel

Les dispositifs visant à coordonner l'action sociale, médico-sociale et sanitaire se multiplient depuis une quinzaine d'années. Mais l'ambition de simplification au bénéfice des parcours des publics est une gageure face aux problématiques de financement, de coopération sur des territoires hétérogènes et de comptabilité des outils numériques. Reste que les professionnels investissent et inventent.

Professeure à l'école des hautes études en santé publique (EHESP), Marie-Aline Bloch estime que la coordination avancera surtout par la rencontre et le dialogue sur les territoires entre les pouvoirs publics et les professionnels.

En 2020, l'Oeuvre Falret a repensé son organisation dans les Yvelines pour mieux fluidifier le parcours des personnes accompagnées. Au centre du nouveau projet de l'association : la coordination territoriale, incarnée par une directrice déléguée.

Depuis 2015, en Meurthe-et-Moselle, le collectif Nous vieillirons ensemble dans le Saintois regroupe des professionnels et des acteurs institutionnels pour mieux répondre aux besoins des habitants en perte d'autonomie. La clé du dispositif : le poste de coordinateur.

Sortants de l’ASE - Sortir de l’Aide sociale à l’enfance : et après ?

Article de Jacques Trémintin, Jean Marie Muller

Paru dans la revue Lien social, n° 1324, 4 au 17 octobre 2022, pp. 18-24.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, ASE, Insertion sociale, Adulte, Accompagnement, Autonomie, Association, Jeune majeur, Usager, ADEPAPE (Association d'entraide des personnes accueillies en protection de l'enfance)

Parmi les facteurs de réussite ou d’échec de l’accès à l’âge adulte des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance (Ase), il en est un essentiel : les modalités d’accompagnement de ce seuil de passage. Ignorés, négligés, méprisés, les jeunes adultes déjà fragilisés par un parcours douloureux sont trop souvent laissés seuls face aux risques de leur prise d’autonomie. Une situation qui perdure malgré une prise de conscience qui prend de l’ampleur.
Si les professionnels sont à l’origine de plusieurs initiatives, une association en a fait son principal cheval de bataille.

Les usagers savent-ils ce qui est bien pour eux ?

Article de Michel Defrance, Ludwig Maquet

Paru dans la revue Lien social, n° 1323, 20 septembre au 3 octobre 2022, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Usager, Empowerment, Accompagnement social

Un mantra voudrait que la personne en difficulté serait la mieux placée pour trouver les solutions lui convenant. La légitime préoccupation à promouvoir le pouvoir d’agir ne provoque-t-elle pas là un effet particulièrement pervers : l’invalidation de toute légitimité à l’accompagnement ?

Violence(s) en établissement : les professionnels en première ligne

Article de Alexandra Marquet, Daniel Faggianelli, Cécile Carra, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 22, octobre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Violence, Agressivité, Usager, Conditions de travail, Posture professionnelle, Personne âgée, Personne handicapée, Trouble du comportement, Travailleur social, Équipe soignante, Formation, IME, Bientraitance, Écoute, Empathie

Accepter la vérité.
Un usager qui s’automutile, deux résidents qui en viennent aux mains ou encore un autre donnant des coups de poing au professionnel qu’il côtoie tous les jours. Autant de situations vécues par des personnels souvent démunis et déstabilisés. La violence au travail n’est pas nouvelle pour les équipes encadrant des personnes âgées ou en situation de handicap. Les faits sont recensés depuis 2005 par l’Observatoire national des violences en santé qui observe une constante : la quasi absence de judiciarisation des faits et une complexité des causes. Pathologies, addictions, refus de soins, environnement inadapté, équipes restreintes… les raisons sont nombreuses et difficiles à expliquer. Savoir exposer les maux vécus sur son lieu de travail constitue la première étape. Agressivité ou violence ? Pour adopter la bonne posture, les professionnels doivent pouvoir les différencier. Mais encore faut-il parvenir à prendre du recul. L’agressivité peut être un moyen d’expression pour des personnes qui ne peuvent pas ou plus s’exprimer. Elle peut aussi être la conséquence d’un manque d’adaptation, une réaction face à une attitude vécue comme une agression. La question est de savoir comment ne pas mettre en échec une personne vulnérable dans un quotidien parsemé d’obstacles : manque de personnels, de temps, et parfois de compétences.
TOUS CONCERNES, TOUS ENGAGES.
Si les professionnels sur le terrain sont en première ligne, c’est à la direction d’être à l’initiative. Au-delà des fiches d’événements indésirables et des traitements ou suivis connus de tous, la formation et la sensibilisation restent les garantes d’une meilleure préparation des professionnels et d’un accompagnement de qualité. Plus la pathologie et l’histoire de vie de la personne vulnérable seront connues, mieux le professionnel saura s’adapter. Il évitera des impairs qui peuvent se retourner contre lui. Des outils sont par ailleurs à sa disposition face aux réactions incomprises et aux troubles du comportement ; un terme pas toujours employé à bon escient, ce qui génère un accompagnement complexe et parfois défaillant. Au-delà de ce goût amer, de l’incompréhension qui saisit individuellement, c’est collectivement que viendront les bonnes réponses : pour parler le même langage, avoir les mêmes réflexes et postures, les équipes devront suivre une formation commune. Et le plus grand nombre, idéalement. Dans certains territoires, des sessions sont ouvertes aux professionnels accueillant les personnes âgées et en situation de handicap. Elles favorisent rencontres, échanges et apprentissages communs.
CHANGEMENTS SOCIETAUX ET CONSEQUENCES.
Savoir se protéger, choisir le lieu opportun, peser ses mots, adopter une posture d’écoute et d’empathie, tout en travaillant dans une structure où l’éthique est érigée en mode de réflexion et de questionnement : même quand tous les voyants sont au vert, le risque demeure. Les professionnels ne sont pas maîtres de tout : comment réussir à accompagner des groupes de plus en plus hétérogènes ? La montée de la violence relève aussi d’évolutions sociétales, dont les soignants comme les équipes éducatives sont les premiers témoins. L’inclusion permet à de nombreux élèves en situation de handicap de faire leur entrée dans les écoles, laissant place à des enfants aux profils plus complexes, ou à des problématiques multiples dans les instituts médico- éducatifs ; les personnes âgées arrivent de plus en plus dépendantes en Ehpad, conséquence d’un maintien à domicile volontiers sacralisé, des patients issus de la psychiatrie se retrouvent en foyers de vie ou autres établissements médico-sociaux. Devant cette nouvelle donne, les structures font face tant bien que mal. Souvent démunies, mais inventives. Tous auraient besoin du chaînon manquant des politiques publiques : la prévention. Quand sera-t-elle privilégiée ? Il y a urgence.

Il était une fois le travail social

Article de Jonathan Chalier

Paru dans la revue Esprit, n° 490, octobre 2022, pp. 33-36.

Mots clés : Travail social : Métiers, Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Image, Libéralisme, Participation, Usager, Culture professionnelle

La crise sanitaire a amplifié diverses tendances qui lui préexistaient : précarité et pauvreté de la population, perte de sens des travailleurs sociaux et remise en cause de la solidarité publique. Dans ce contexte, que peut encore le travail social ?

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Discordance des temps dans le travail social

Article de Didier Bertrand

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3275, 23 septembre 2022, pp. 36-37.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Temps, Travailleur social, Usager, Relation d'aide, Accompagnement, Télétravail, Financement, Institution, Confiance

Intervenant en formation du travail social, Didier Bertrand revient sur la question clivante du temps de travail dans les métiers de l’accompagnement, entre gestion comptable et relation à la personne.

Institutions : l'intérêt d'impliquer les proches

Article de Françis Pradelle, Pénélope Bacle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3275, 23 septembre 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Travail social : Établissements, Organisation, Management, Institution, Usager, Famille, Environnement social, Formation, Participation, Partenariat, Communication verbale, Posture professionnelle, Travailleur social, Psychologue, Aidant familial, Décision

"Entre auto-détermination des personnes accompagnées et fonctionnement au quotidien, la relation avec les proches peut parfois s’avérer délicate. Mais aujourd’hui, à l’ère du décloisonnement des institutions, de plus en plus en plus de structures décident de miser sur les familles en les associant, voire en les formant, afin de leur accorder un véritable rôle et statut."

Formation continue : une ressource sous haute tension

Article de Catherine Abou El Khair

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3275, 23 septembre 2022, pp. 6-11.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation professionnelle continue, Usager, Perfectionnement des connaissances, Loi, Organisme de formation, Budget, Compte personnel de formation, Établissement social et médicosocial, Formation, Technologie numérique, Enseignement à distance

Dossier composé de 3 articles :
Formation continue : une ressource sous haute tension
CPF : un gros retard à l’allumage
Des formations internalisées pour optimiser les investissements

Comment éviter l’infantilisation des usagers ?

Article de Maxime Dauphin, Christine Maurey

Paru dans la revue Lien social, n° 1322, 6 au 19 septembre 2022, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Posture professionnelle, Relation éducative, Distance, Usager

Une trop grande familiarité avec la personne accompagnée peut parfois être vécue comme une forme de rabaissement. Mais à l’inverse une trop grande distanciation peut tout autant être perçue comme une sorte de désintéressement. Entre infantilisation et désinvestissement, trouver la bonne posture est toujours complexe.

Evaluation des ESSMS : relever le défi

Article de Clémence Dellangnol, Carole Toussaint, Olivier Poinsot

Paru dans la revue Direction(s), n° 211, septembre 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Évaluation, Management, Certification, Action sociale et médicosociale, Usager, Haute autorité de santé, Procédure, Relation travailleur social-usager

Annoncée depuis 2019, la nouvelle procédure d'évaluation des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) est entrée officiellement en vigueur en avril 2022, après des mois de valse-hésitation. A quelques semaines du grand saut, des questions demeurent sur ses conditions de mise en oeuvre.
Pas surprise par les interrogations des directeurs, la directrice de la section Inspection du Comité français d'accréditation (Cofrac) Carole Toussaint veut rassurer : le secteur social et médico-social n'est pas le premier à basculer de la régulation à l'accréditation.
Pour Olivier Poinsot, juriste au cabinet Accens Avocats, le nouveau dispositif d'évaluation repose sur un socle juridique bancal. Des entorses au droit, mais aussi une fragilité qui pourraient compromettre son effectivité.
A l'automne 2021, une vingtaine de structures ont testé la version quasi définitive du référentiel et de la procédure d'évaluation calée par la HAS. Deux d'entre elles, situées en Haute-Garonne et dans les Hauts-de-Seine, partagent des enseignements.
En 2018, le Centre départemental de l'enfance et de la famille de Gironde a construit sa propre procédure d'usager-traceur. Très structurée, la démarche débouche sur des progrès aux résultats immédiatement perceptibles par les publics et les équipes.