Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Article de Dominique DAUBAGNA, Annie GEOFFROY, Pascale GUENEGO, et al.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 86, juin 2012, pp. 120-127.
Mots clés : Travail éducatif, Souffrance, Équipe pluridisciplinaire, Réseau, Travail social, Travailleur social, Implication personnelle, Enfant, Prise en charge, Témoignage, Travail d'équipe, Adolescent, RAP 31, RESEAU ADOLESCENCE ET PARTENARIAT 31, TOULOUSE
Dans cette période de crise, marquée par la souffrance au travail et le travail en souffrance, écrire sur le bonheur au travail paraît une gageure. L'équipe de coordination du Réseau adolescence et partenariat de la Haute-Garonne tente l'aventure dans un texte écrit à cinq voix. Satisfaction, plaisir, voire bonheur sont interrogés par une équipe pluridisciplinaire dont le travail consiste à renouer des liens autour de la souffrance adolescente pour les professionnels qui en assurent la prise en charge éducative et thérapeutique. La longue expérience professionnelle de chacun de ses membres et la position de tiers externes aux situations concrètes sont évoquées comme des éléments indispensables au plaisir. Le bonheur au travail ne peut être que la conséquence du regard empathique et d'une construction individuelle, renouvelée et imaginative. Les décisions prises au consensus permettent de créer une polyphonie pluriprofessionnelle.
Livre de Brigitte Bouquet, Marcel Jaeger, François Roche, édité par Dunod, publié en 2012.
Mots clés : Éthique, Valeur, Morale, Déontologie, Concept, HISTOIRE, Idéologie, Droit, Individualisme, Libéralisme, Politique sociale, Économie, Interaction, Pratique professionnelle, Travail social, Décision, Conflit, Secret professionnel, Légitimation, Intimité, Information, Travailleur social, Communication, Échange, Dossier administratif, Évaluation, Qualité, Contrat, Code, Référentiel, Droits des usagers, Droits de l'homme, Informatique, Technologie de l'information et de la communication
Confronté aux évolutions technologiques, sociales, économiques et politiques modernes, le travail social ne cesse d'interroger la pertinence et les exigences de ces dernières, au regard de situations humaines qui font son objet propre : l'exclusion, le handicap, la dépendance, la délinquance, etc. L'éthique est à la source d'un sens à redonner constamment au travail social. Elle n'est pas pour lui une valeur ajoutée, mais elle constitute l'essence même de son action. La pratique du travail social ne peut se réduire à l'application d'une technique étayée par une déontologie. Si l'on constate de fait une très forte demande en éthique de la part des travailleurs sociaux, on ne peut que s'étonner de la carence en publications dans le domaine. Cet ouvrage vise à combler cette lacune, non pour offrir une doctrine de principes moraux et de réponses professionnelles "éthiquement correctes ", mais pour aider les travailleurs sociaux à clarifier les enjeux en présence, à structurer leur réflexions, à formuler le sens du travail social. Brigitte Bouquet, ancienne directrice du CEDIAS (mudée social) est titutlaire de la chaire d'action sociale au Cnam.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 84, décembre 2011, pp. 84-89.
Mots clés : Urgence sociale, Souffrance, Souffrance psychique, Valeur, Travail social
Alors que nous vivons un temps où l'urgence est la forme requise pour nos pas et nos corps, l'urgence sociale se dérobe à nos yeux. Malaise des travailleurs sociaux, l'urgence ne se donne pas. Malaise car il s'agit rien de moins que d'évaluer une situation de souffrance dans laquelle une personne peut se trouver : quel taux de crédit nécessite une souffrance pour être jugée recevable ? Malaise car la découverte d'autrui et celle de la mort vont de pair, décousant nos peaux au bord du nu de la vie, charriant avec elle l'ambivalence de nos émotions et de nos sentiments, au risque d'en faire l'épreuve. L'imagination peut alors faire distance entre soi et autrui, procédant par représentation et construction. Elle maintient les sentiments esthétiques (à visée possible de clôture - d'un enjeu de toi à moi) mais les étire vers des sentiments moraux (à visée d'universalité - du rapport de chacun à un nous, collectif). L'imagination ouvre ainsi la visibilité, autrement tempérée, de l'urgence et peut questionner des positionnements professionnels. Plus largement, des médiations sont toujours à penser au quotidien présent des rencontres, pour que des existences puissent conjuguer leur propre futur.