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Film de Christophe RUGGIA, 1997.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Immigré, Pauvreté, Logement, École, Intégration
Omar, le plus jeune enfant d'une famille algérienne venue d'El Ouricia avec d'autres habitants du même village, habite un bidonville de la banlieue lyonnaise, le chaâba. Encouragé par son père, passionné de livres, il réussit en classe et plus tard dans la vie. À travers quelques scènes (vie de l'école, jeux des enfants, prostituées des abords), la condition de la première génération issue de l'immigration est évoquée. Le rôle positif du père d'Omar, analphabète, travailleur, obstiné, s'oppose à la cupidité et à la brutalité de Saïd, le père de son cousin Hacène. La police, au cours d'une descente, trouve la boucherie clandestine de Saïd. C'est le début d'un exode de la population du bidonville, qui va, soit retourner au pays, soit se retrouver dans les grands immeubles devenus les banlieues, d'où, grâce à sa tenacité, Omar pourra s'intégrer dans la société française. Chronique d'une enfance algérienne dans les bidonvilles lyonnais du début des années 60. Un premier long métrage que l'on recommande chaleureusement. Juste et terriblement touchant...D'après le roman éponyme d'Azouz Begag, sociologue au CNRS et ministre d'état (gouvernement Villepin).
Compléments : Bande-son avec les commentaires de Azouz Begag et Christophe Ruggia, filmographies, extrait de film.
Film de Jean-Pierre DARDENNE, Luc DARDENNE, 1996.
Mots clés : Lien social-Précarité, Adolescent, Affirmation de soi, Amour, Jeune, Maturité, Père, Personnalité, Psychologie, Relation enfant-père, Travailleur immigré, Vie quotidienne
Film 1 : La promesse (1996, 1h30).
Igor est un adolescent débrouillard et sans scrupule, qui aide son père, Roger, dans son activité de trafiquant de main d'oeuvre immigrée. Mais, se trouvant aux côtés d'un ouvrier africain mortellement blessé lors d'un accident, Igor lui promet d'aider sa femme et son bébé. Pour tenir parole, le jeune homme devra choisir d'affronter son propre père. Le film est à la fois le récit très précis du fonctionnement de ces filières illégales et un attachant portrait de la complicité profonde entre le père et le fils.Film 2 : Rosetta (1999, 1h30)Palme d'or au Festival de Cannes 1999 - Emilie Dequenne Palme de la Meilleure actrice.
Rosetta n'a pas 20 ans. Elle sait ce qu'elle veut, et ce qu'elle ne veut pas. Elle veut un travail, un travail légal, et ne dépendre de personne. Elle veut vivre. Lorsqu'elle rencontre un garçon qui l'aide et à qui elle plait, elle ne sait pas comment ajouter cet élément à sa vie et à son rapport au monde. Au nom de sa logique, elle ira jusqu'au pire, et alors ne saura plus comment vivre. Mais le monde réel n'est pas aussi simple que le croyait Rosetta.
Film de Benoît ROUVIER, 1996.
Mots clés : Culture-Loisirs, Conte, Livre, Lecture, Animation, Activité culturelle, Association, Personne âgée, Intergénérationnel, Enfant
Il y a quelques années, la ville de Marseille organisait un atelier "conte", animé par un conteur professionnel, pour amener un groupe de retraités à se mobiliser sur un projet. Depuis, les contes se sont enracinés dans les esprits, la passion restant plus forte, et ces femmes (puisqu'il n'y avait pas d'hommes) se sont structurées en une association : "parole et merveilles". Elles poursuivent leur recherche, apprennent et se forment ensemble, dans des cadres aussi divers que les hôpitaux, les crèches, les centres de loisirs ou les maisons de retraite. Plaisir de faire, dagir, dêtre tout simplement ensemble.
A notre époque où le cinéma et la télévision transmettent des images prédigérées, où le livre, trop souvent délaissé, nous entraîne toujours dans notre propre imaginaire, la voix des conteuses, sans artifice ni excès vous ouvrira la porte du rêve. (Source : 4ème de couverture)
Film de Jaco VAN DORMAEL, 1996.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Trisomie, Amitié, Représentation sociale
« Harry ne vit que pour son travail. Négligeant sa famille, il se retrouve seul, sans femme ni enfant. Il fait une rencontre extraordinaire : Georges, atteint du syndrome de Down qui ne vit que dans l'instant présent. Un lien va naître entre les deux hommes, changeant leur destin à jamais. »
[Présentation de l'éditeur/ADAV]
Film de Anna Tardos, Agnès Szanto, 1995.
Mots clés : Enfance-Famille, Corps, Enfant, Motricité, Nourrisson, Observation, Psychologie du développement, Psychomotricité, Relation adulte-enfant, Vie quotidienne, PIKLER EMMI
Se mouvoir en liberté. Ce film présente des bébés de 9 à 12 mois.
L'enfant en bonne santé et en relation harmonieuse avec son entourage a, dès la naissance, plaisir à se mouvoir. Ce film montre comment, être actif avec tout son corps, est inhérent à la vie quotidienne de l'enfant dont le mouvement est respecté. Lors de séquences prolongées, le commentaire attire l'attention sur la qualité même du geste et sur l'impact des mouvements sur l'activité globale de l'enfant avec des objets ou avec l'adulte. Les images illustrent également comment les postures "intermédiaires" découvertes par le Dr Emmi Pikler, ainsi que la fluidité de passage d'une posture à une autre chez l'enfant rendent continue son activité et lui assurent une des conditions fondamentales pour pouvoir utiliser sa capacité d'initiative dans son environnement.
La connaissance par l'adulte, (entre autres par l'observation), du sens profond pour l'enfant de cette motricité dans sa vie quotidienne influe sur la relation de l'adulte avec lui et réciproquement. Si cette relation est chaleureuse et sécurisante, elle permet à l'enfant de vivre pleinement tout le plaisir qu'il a à se mouvoir.
Film de Daniel Salles, 1995.
Mots clés : Animateur, Animation, Accueil de loisirs, Activité, Enfant, Vacances
Tourné dans un centre de loisirs des Bouches-du-Rhône, ce film retrace la journée d'un groupe d'enfants de 7 à 9 ans. Il comporte plusieurs séquences au fil de la journée :
- l'accueil individualisé de 7h45 à 9h30,
- la réunion des enfants, un moment repère qui suit les activités libres du matin, un temps de parole et d'organisation,
- les activités du matin,
- le repas,
- le temps calme durant lequel on peut se reposer, faire des jeux, aller à l'infirmerie,
- les activités de l'après-midi,
- le départ en bus ou échelonné entre 17h et 18h
- la réunion des animateurs. Les animateurs de chaque groupe se réunissent tous les soirs à 18h30.
Ce film ne prétend pas décrire tous les aspects du centre de loisirs. (Présentation éditeur)
Site de l'éditeur sur le document, Accès à la version en ligne
Film de Denis GHEERBRANT, 1994.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Maladie, Cancer, Soin
Un jour, Cédric a mal au ventre. Il arrive à l'hôpital où il va passer les six mois suivants. Il nous emmène dans une réflexion sur "la vie est immense et pleine de dangers". Regards d'un cinéaste sur la maladie grave d'un enfant et sur ceux qui l'entourent. "Denis Gheerbrant donne aux enfants un moyen de répondre à leur sort non pas par l'amertume ou le ressentiment, mais par un surcroît d'expérience : la maladie comme récit initiatique et point de vue privilégié sur la vie."
Film de Odile CHOPARD, Robert ALBERT, 1993.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Dépendance, Dignité, Droit, Enfermement, Famille, Institution, Isolement, Maison de retraite, Personne âgée, Rupture, Sécurité, Vieillissement
Contre toute idée reçue, le vieillissement ne se prévient ni ne se guérit. Au mieux, comme l'enfance, l'adolescence ou toute autre période de la vie, la vieillesse s'aménage tant bien que mal, avec quelques êtres chers ou dans la solitude. Ce qui aggrave les ruptures, c'est peut-être de croire qu'elles auraient pu ne jamais se produire. En revanche, il y a la prévoyance. Comment se préparer à vivre, à s'assumer dans la double dimension de la douleur et du plaisir jusqu'à la fin ? Comment accompagner ses proches dans ce difficile parcours ? (Source : 4ème de couverture)
Film de Odile Chopard, Robert Albert, 1993.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Témoignage, Solidarité, Couple, Isolement, Personne âgée, Vieillissement
Ils ont franchi le demi-siècle. Qu'ils vivent en couple ou seuls, la question de leur rapport avec les autres est posée. Comment engager une dynamique sociale qui fasse de la vieillesse non pas le terme d'une existence, mais sa continuation pleine et entière ; une existence où les gens âgés témoignent abondamment du plaisir de vivre et de l'immense potentiel de solidarité humaine dont ils sont porteurs ? (Source : 4ème de couverture)
Film de Odile Chopard, Robert Albert, 1993.
Mots clés : Deuil, Mort, Personne âgée, Représentation sociale, Soin, Transmission, Vieillissement, Rite, Sociologie, Accompagnement de fin de vie
Se confronter avec la mort est devenu une expérience peu familière. On meurt bien plus souvent entouré par des soignants que par ses proches. Les funérailles se déroulent à la sauvette, l'expression du chagrin s'avère indécente. Ne s'agit-il pas de tisser d'autres liens avec la réalité de la mort : accepter de la côtoyer d'abord ; réinventer la possibilité de vivre le deuil et d'oser le partager ? Le temps de mourir n'est-il pas, plus que tout autre, celui de se parler pour de bon, de se séparer sans occulter le tragique de l'existence ? (Source : 4ème de couverture)