Documentation sociale

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Vers un Etat social actif à la française ?

Livre de Marc Rouzeau, Claude Martin, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Action sociale, Exclusion sociale, Territoire, Quartier, Politique de la ville, Éducation, Emploi, Partenariat, Assistance

Face à la question sociale, l'Etat français a toujours pris soin d'apporter les réponses (protection sociale, travail social). Apparenté à la santé, ce secteur s'organisait autour d'un arsenal législatif, de missions gouvernementales et d'interlocuteurs autorisés. A son apogée à la fin des Trente glorieuses, cette structuration nationale coïncidait avec l'effritement des pouvoirs locaux. Mais, sous l'effet des crises économiques, cette institutionnalisation a été remise en question.Pour prendre en charge les " nouveaux problèmes sociaux ", comme les quartiers difficiles, les vertus de la proximité sont redécouvertes. La politique territoriale va progressivement " contaminer " l'action sociale, la santé publique et les secteurs de l'habitat, de l'emploi et de l'éducation. Depuis les années 2000, l'Etat reprend ses responsabilités, ose redire la norme et prescrit les manières d'agir (dépenses sociales, prévention, mobilisation des usagers).Cet " Etat social actif " correspond à un nouveau régime de gouvernance : face aux problèmes sociaux, l'Etat n'a pas abandonné la partie. Le territoire devient un support où l'on puise ressources et services de proximité, dans une logique de responsabilisation. Quel sens donner à cette nouvelle organisation ? En quoi est-elle spécifiquement française ? A quelle échelle va désormais être gérée l'action sociale et la protection de l'enfance ? Répondre à ces questions permet de comprendre le nouveau régime en train de prendre prise.

Les réformes de la protection sociale en Allemagne depuis les années 1990 : enjeux, arbitrages et résultats

Article de Jeanne Fagnani, Brigitte Lestrade

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2015, pp. 6-130.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Histoire sociale, Économie, Réforme, Chômage, Inégalité, Marché du travail, Dépense, Éducation, Santé, Retraite, Pension de retraite, Économie politique, Dépendance, Assurance maladie, Allemagne

Les performances économiques de l’Allemagne et son faible taux de chômage (5,1 % en mai 2014) ont suscité en France un intérêt considérable pour les réformes de la protection sociale et du marché du travail outre-Rhin. Celles-ci ont provoqué débats et controverses, que ce soit pour en vanter les mérites ou, au contraire, pour en souligner les faiblesses ou les limites. Plusieurs questions sous-tendent ces débats et controverses : ces réformes ont-elles contribué au dynamisme économique du pays ? Se sont-elles accompagnées d’une dégradation des conditions de vie de certaines catégories de la population ? Dans quelle mesure les réductions budgétaires drastiques des collectivités locales ont-elles affecté la qualité des services publics dans les secteurs de la protection sociale ?
Ce dossier, coordonné par Jeanne Fagnani et Brigitte Lestrade, est composé de cinq articles et d’une note de lecture, qui brossent le tableau des changements intervenus dans plusieurs secteurs de la protection sociale, tels que l’Assurance maladie, l’Assurance retraite, la dépendance, l’accueil des jeunes enfants mais aussi des sujets moins souvent explorés comme les dépenses publiques en faveur de l’éducation ou l’intégration des travailleurs handicapés dans l’entreprise.
Il est suivi de quatre notes de lecture indépendantes.

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Une autre histoire de la Sécurité sociale

Article de Bernard Friot, Christine Jakse

Paru dans la revue Le Monde diplomatique, 62ème année, n° 741, décembre 2015, pp. 3.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Sécurité sociale, HISTOIRE, Syndicat, État, Résistance, Réforme

Rapport Bourguignon : 23 recommandations pour « reconnaître et valoriser le travail social », mais sans « le contenu politique fort »

Article de Colette Duquesne, Frédéric Pénaud

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 349, novembre 2015, pp. 31-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Réforme, Diplôme, Développement local, Intervention sociale, Relation travailleur social-usager, Précarité

En décembre 2012, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) doté d’un huitième collège, composé de représentants des populations en grande précarité, alerte le gouvernement à la fois sur les difficultés des usagers à trouver réponses à leurs besoins et sur l’usure et le désarroi des professionnels qui s’occupent d’eux.
Puis en janvier 2013, dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté, le Président de la République enclenche une démarche qui dépasse la lutte contre les exclusions et la rebaptise « États Généraux du travail social (EGTS) » pour « redonner à l’ensemble de l’action sociale un contenu politique fort et les professionnels dont elle a besoin ». Depuis 1982 et la circulaire de Nicole Questiaux, l’autorité politique ne s’est plus adressée au travail social, alors que le secteur, avec 1,7 million de salariés réparti en 14 métiers, s’est considérablement développé.
À la suite des constats des EGTS, synthétisés en cinq rapports, une Commission professionnelle consultative (CPC) est mise en place par le ministère des Affaires sociales afin de remettre en adéquation les attentes des usagers et la réponse publique. Elle tente de s’attaquer au déficit d’image et d’attractivité des professions historiques du travail social (particulièrement les assistant(e)s socia(les)aux) qui vide les écoles alors que l’emploi continue de progresser et à leur décloisonnement, en créant des passerelles de mobilité et d’inscription dans l’espace universitaire et professionnel européen.

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Conservation des archives : le Cnahes, gardien de la mémoire de l’action sociale

Article de Caroline Sedrati Dinet, Mathias Gardet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2928, 9 octobre 2015, pp. 28-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Histoire sociale, Éducation spécialisée, Établissement social et médicosocial, HISTOIRE, Recherche, Travailleur social, CNAHES

Les 15 et 16 octobre, le Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée et de l’action sociale (Cnahes) clôt, avec deux colloques, la célébration de son vingtième anniversaire. L’occasion de revenir sur l’action de cette association, qui soutient l’intérêt d’un regard historique pour éclairer le présent.
Pour Mathias Gardet, historien et vice-président du Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée (Cnahes), le recours aux archives est indispensable pour que les travailleurs sociaux se réapproprient leur histoire.

L'empowerment, entre puissance et impuissances - le cas des violences conjugales et intrafamiliales

Article de Jean Yves Trepos

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 2, 2015, 26 p..

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Violence conjugale, Empowerment, Coopération, Travail social, Réflexivité, Belgique

On propose un modèle d'action publique articulé en trois dimensions (ontologique, politique, technique) pour rendre compte des difficultés du travail en coopération de deux groupes d'équipes prenant en charge, en Belgique, les violences conjugales et intrafamiliales. Ces équipes s'efforcent de surmonter leurs difficultés par des dispositifs de réflexivité qui mettent au cœur de l'action, l'empowerment ; une notion qu'elles ne jugent pas seulement pertinente pour désigner le travail qui s'accomplit au sein de leurs publics, mais qui vaut aussi au sein de leur collectif de coopération, dès lors que sont travaillés différents modes d'attachement aux dispositifs de coopération.

Texte intégral du document

Commentaire libre relatif au plan d'action en faveur du travail social et du développement social - octobre 2015, suite aux états généraux du travail social

Article de Hervé Drouard

Paru dans la revue Forum, n° 146, octobre-novembre 2015, pp. 60-66.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Valorisation de la recherche, Formation, Budget

Le commentaire qui suit d'Hervé Drouard est une mise en perspective historique de l'avancé socio-politique de la recherche en travail social marquée ce jour par les engagements du ministère des Affaires Sociales. Au plus proche de la signification et résonance des mots contenus dans l'écrit du "Plan d'Action …", Hervé Drouard attire notre attention sur les acquis et les enjeux qui demeurent pour ceux qui comme lui œuvrent pour la reconnaissance et la valorisation de la recherche en travail social. Partant du volet "recherche" du "Plan d'Action …", ce commentaire invite à présent chacun à l'écriture de ses réflexions, analyses, critiques dont certaines ne manqueront pas d'être publiées dans un futur numéro de la revue FORUM.

La sécurité sociale - une invention anglo-saxonne

Article de Gérard Vindt

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 350, octobre 2015, pp. 94-95.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Sécurité sociale, HISTOIRE, Histoire sociale

Les allocations financières directes aux usagers : enjeux et conséquences

Article de Cécile de Préval, Bruno Gérard, Pascal Henry, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 108-121.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Réforme, Financement, Aide financière, Individualisation, Personne handicapée, Belgique

En Belgique, il existe actuellement un certain consensus pour défendre la
nécessité de garantir l’accessibilité financière pour tous à un certain nombre de services qui assurent la satisfaction de droits fondamentaux (santé, éducation, action sociale, culture, etc…). Les pouvoirs publics privilégient de plus en plus l’octroi d’allocations financières directes aux usagers. C’est une réalité – certes avec des variantes- dans un certain nombre de pays d’Europe tels l’Angleterre, la France, l’Italie, la Suède, les Pays-Bas, l’Allemagne… Cette évolution marque, semble-t-il, la substitution d’un financement de l’offre de services par un financement de la demande. Cet article se propose d’analyser la situation en Belgique.

L'impact des modalités de financement sur le fonctionnement associatif

Article de Monica Battaglini, Christophe Dunand

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 93-107.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Société, État, Association, Relation, Gestion, Financement, Autonomie, Innovation sociale, Administration, Suisse

Les relations financières entre les associations du secteur social et l’administration en charge des politiques publiques ont profondément changées en Suisse en général et à Genève en particulier ces vingt dernières années. Les principes de la nouvelle gestion publique, qui ont inspiré ces changements, ont eu un impact déterminant sur le fonctionnement des associations. Dans cet article sont décrites les évolutions relationnelles dans le domaine financier et leur impact sur le fonctionnement associatif. Il ressort de cette description un sentiment plus que mitigé sur ces évolutions. Alors que la mise en oeuvre de ces principes dans les relations financières est motivée par l’amélioration de l’efficacité des prestataires des services, on observe à Genève un résultat inverse. L’autonomie des associations diminue, les tâches administratives augmentent ce qui entraine une réduction de la flexibilité et d’adaptabilité des acteurs. Cet article montre comme la mise
en oeuvre de la nouvelle gestion publique transforme progressivement les associations sociales en « clones » de services publics, qui échappent au contrôle démocratique direct et perdent en parallèle une large partie de leur capacité à innover.