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Article de Marie Dos Santos, Carine Magen, Paolo Martelli, et al.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 53-63.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Pair aidant, Dépistage, Prise en charge, Hépatite, Parrainage, Formation, Recherche-action, Addiction, ASUD (Auto-support des usagers de drogue)
Le projet « C-Nous », porté par l’association d’auto-support Asud Mars Say Yeah et l’équipe SanteRcom du Sesstim, INSERM Marseille, est une intervention de parrainage et de médiation par des personnes usagères de drogues (qui ont consommé ou qui consomment encore) guéries du VHC, auprès de pair.e.s, difficiles à atteindre. Le projet vise à proposer une formation autour d’un accompagnement « sur mesure » vers le dépistage et si besoin vers une prise en charge VHC, par les traitements antiviraux à action directe (AADs). En effet, l’accès facilité à ces nouveaux traitements fait apparaître de nouveaux enjeux auxquels l’accompagnement par les pairs cherche à répondre.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 45-52.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Reconnaissance, Savoir, Expérience, Addiction, Pair aidant, Rôle, Risque, Travail social, ASUD (Auto-support des usagers de drogue)
Dans cet article, les auteurs cherchent à développer de quelle façon Asud peut œuvrer à la véritable reconnaissance des savoirs expérientiels liés aux addictions et à l’intégration du travail-pair en addictologie.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 41-44.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Interculturel, Médiation, Interprétariat, Institution, Usager, Soin
Les questions de cultures et de religion font souvent peur aux professionnels en contact avec le public, quel que soit leur secteur d’activité. Mais les occulter ne peut déboucher que sur des malentendus, voire des conflits préjudiciables et douloureux pour tous. Il existe pourtant de nombreuses pistes pour aborder sereinement ce sujet.
Article de Ariane Pommery de Villeneuve, Micheline Claudon, Michael Besse
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 37-40.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Suivi médical, Pair aidant, Expérience
Toutes les appellations autour du patient expert telles que patient-intervenant, patient-partenaire, patient-tuteur, patient-ressource, patient-enseignant… créent un flou qui nuit à la compréhension de sa place et de son rôle. Une psychologue clinicienne, une patiente experte et un cadre administratif, à l’origine de la création d’un dispositif de patients experts dans le parcours de soin du service d’addictologie de l’hôpital Bichat, donnent quelques points clés issus de leur expérience afin de permettre à chacun d’entamer ou de poursuivre une réflexion personnelle et institutionnelle.
Le qigong ou travail du souffle, qualifié de technique corps-esprit, est apparu dans le champ de la recherche médicale en France depuis 2010, sous la dénomination mac, médecine alternative complémentaire. Le qigong entre à l’Assistance publique--hôpitaux de Paris dès 2012 et nous venons d’obtenir le premier programme de recherche clinique national, phrc-n qica, dédié au qigong.
Cet article s’intéresse à l’introduction du qigong dans le champ de la recherche contemporaine et aux enjeux de ce programme pour la prise en charge des problématiques de sevrage, notamment la réduction du risque de rechute.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 4, 2020, pp. 287-298.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Accompagnement, Mère, Grossesse, Relation enfant-parents, Fœtus, Parentalité, Résilience, Sevrage, Enfant placé, Attachement, Psychotrope, Famille d'accueil
Notre expérience clinique ainsi que la recherche montrent que la consommation de produits stupéfiants a un impact sur la grossesse, sur le fœtus, sur le lien que les parents construisent entre eux et avec leur enfant. Les parents souffrant d’addiction vivent souvent la grossesse et la naissance comme une nouvelle façon de répondre à leur besoin d’apaiser leurs souffrances que, jusque-là, ils géraient à l’aide des consommations. Le risque est que l’enfant devienne le porteur de cette attente d’apaisement. Nous exposerons ici l’état des recherches au sujet de l’effet des consommations sur le fœtus ainsi que l’impact de la grossesse puis de la naissance sur le comportement addict et sur le couple.
Si le passé éclaire le présent, existe-t-il sur le plan historique et social des représentations de l’alcoolisme associées à la maladie/sitigmate qui peuvent nous aider à mieux saisir ce phénomène ? Quels sont les acteurs principaux qui ont permis de valider l’équation d’alcoolisme à maladie ? Quelle place occupe le lien social dans ce processus d’étiquetage ? Le but de cet article est de réfléchir et d’analyser la tendance sociale du recours à la stigmatisation de la condition d’alcoolique comme étant une maladie. En premier lieu, nous procéderons à un essai de définition du concept de stigmatisation. En deuxième lieu, nous nous limiterons aux phases importantes ayant associé historiquement les modes de consommation à la déviance, voire à la stigmatisation. En troisième lieu, nous illustrerons des exemples en Amérique du Nord, en Europe et auprès des premières nations (Amérindiens). En guise de conclusion, nous considérerons le facteur du lien social comme une composante majeure dans la saisie de ce phénomène complexe.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 328, juin-juillet 2019, pp. 22-24.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Petite enfance-Périnatalité, Observation, Soutien à la parentalité, Toxicomanie, Sevrage, Prise en charge, Puéricultrice, Attachement, Relation enfant-mère, Nourrisson
Dans les services de maternité ou de néonatologie, il existe une recrudescence d’accueil de parents toxicomanes et/ou polydépendants. Le syndrome de sevrage néonatal est difficile, tant pour les parents que pour les soignants qui les accompagnent. De plus, il s’agit d’une pathologie taboue pour laquelle les équipes ne sont pas assez formées. La puéricultrice a un rôle primordial à jouer dans la prise en soins de ces familles.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 328, juin-juillet 2019, pp. 25-29.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Petite enfance-Périnatalité, Alcoolisme, Fœtus, Enfant handicapé, Nourrisson, Grossesse, Prévention, Développement cognitif, Psychomotricité, Prise en charge
Les troubles causés par l’alcoolisation fœtale touchent un enfant par heure en France, c’est-à-dire environ 8 000 enfants par an. Comment mieux connaître ces troubles, première cause de handicap non génétique en France, pour mieux diagnostiquer, suivre et soutenir ces enfants ainsi que leur entourage ?