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Réponses 21 à 30 sur un total de 37

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L’enfant gravement malade dans le regard de ses parents

Article de Jérémie Mallet

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 15-31.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Enfant malade, Relation enfant-parents, Annonce de la maladie, Maladie, Cancer, Mort, Psychologie clinique, Regard, Soutien à la parentalité

La survenue d’une maladie grave chez l’enfant vient percuter et modifier de manière considérable les liens intrafamiliaux. C’est à partir du moment inaugural de l’annonce diagnostique, dans un échange de regards avec ses parents, que l’enfant prendra conscience de la gravité de sa maladie. C’est aussi en fonction de la réaction à venir de ses parents, au fil de l’évolution de la maladie et au gré des traitements, que l’enfant va lui-même, en tant que sujet porteur de sa propre histoire, éprouver les effets psychiques de cette maladie et lui conférer un sens particulier. D’un point de vue de psychologue exerçant en oncologie pédiatrique, il s’agit ici d’éclairer les enjeux psychiques liés à l’irruption d’un cancer chez l’enfant en portant une attention particulière sur la manière dont cet événement éprouvant est vécu par ses parents et dont on peut en retrouver les effets dans le discours de l’enfant. La possibilité pour l’enfant de dire ce qu’il perçoit dans le regard meurtri de ses parents porté sur lui nous semble contribuer à l’appropriation de l’épreuve de la maladie, voire au dépassement de celle-ci.

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Miroir, mon beau miroir… dis-moi que je suis bien en vie

Article de Delphine Bonnichon

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 33-47.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Coma, Relation enfant-parents, Anxiété, Mort, Rééducation, Adolescent

Cet article s’intéresse aux traces laissées par l’expérience du coma, en particulier aux conséquences de ces lésions sur les capacités du sujet à être en lien avec lui-même et avec les autres. Pour les enfants et adolescents, ce lien semble osciller du manque à l’excès, en lien avec une mise à mal de la fonction d’étayage du premier environnement. À partir de son expérience auprès d’un adolescent hospitalisé suite à une lésion cérébrale et une période de coma, et ce dans le cadre d’une pratique clinique en service de rééducation, l’auteur interroge la possibilité de reprise en termes de subjectivation et historicisation de cette période inscrite en creux pour le sujet et ce qui semble se jouer dans le lien parents-enfant. L’angoisse de mort, à vif, y circule violemment en quête de mise en forme. Le miroir que peut tendre l’autre parental est convoqué.

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Émergence des identifications sexuées : un fil rouge créatif dans la psychothérapie avec les enfants autistes

Article de Dominique Mazéas

Paru dans la revue Dialogue, n° 227, mars 2020, pp. 159-177.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Identification, Enfant handicapé, Psychothérapie, Identité sexuelle, Transmission, Relation enfant-parents, Rencontre, Corps, Image du corps, Subjectivité, Filiation

Confronté à des éprouvés d’étrangeté dans la rencontre avec le jeune enfant autiste et à la fragilité de constitution de son image du corps, le thérapeute peut perdre de vue la question de la construction de ses identifications sexuées. Il risque alors de se priver d’une ressource créative dans le transfert avec l’enfant et sa famille. À partir d’études de cas d’enfants reçus en psychothérapie au long cours, cet article propose d’explorer quelques ressorts thérapeutiques offerts par l’attention que porte le thérapeute aux voies de construction parfois insolites des identifications sexuées dans l’autisme. Cette attention soutient la qualification des recherches sensorielles des enfants et facilite la relance des identifications réciproques entre l’enfant et son entourage. Elle favorise ainsi l’élaboration des douleurs de transmission dans le lien parents-enfant.

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Naissance abîmée : entre mise au monde et mise à mort

Article de Delphine Bonnichon

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 137-152.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fantasme, Maladie, Enfant malade, Soin, Équipe soignante, Séparation, Relation enfant-parents, Enfant handicapé, Perte, Relation enfant-mère

L’article interroge les résonances interfantasmatiques dans le lien mère-enfant induites par une maladie incurable chez le bébé et leur infiltration dans le lien famille-soignants. Dans le cadre d’une recherche clinique, l’auteur retrace les étapes traversées avec une mère dont l’enfant est malade. Les soins butent sur une pré-ambivalence favorisant une prégnance des fantasmes sadiques et meurtriers dans le lien primaire. Ces affects et fantasmes se retrouvent du côté des soignants, colorant le lien aux familles accompagnées. Identifier ces enjeux intersubjectifs, comprendre ce que sollicitent la maladie de l’enfant et les soins engagés semble indispensable pour s’ajuster aux besoins de l’enfant, du groupe-famille et du groupe soignant dans leurs intrications.

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Actualités et questionnements théorico-cliniques à propos de l’incongruence de genre chez l’enfant et de la parentalité

Article de Jean Baptiste Marchand

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 151-166.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Genre, Parentalité, TRANSSEXUALISME, Identité sexuelle

Alors que les premiers cas d’incongruence de genre chez l’adulte remontent au début du XXe siècle, le cas particulier de l’incongruence de genre chez l’enfant connaît actuellement d’importants changements constituant une véritable mutation du phénomène. Afin d’exposer et de mieux comprendre ce changement, dans un premier temps, cet article présentera les travaux théoriques et/ou cliniques pouvant être considérés comme incontournables sur ce sujet, à savoir les travaux de Stoller, de Butler et de Laplanche. Ensuite seront abordés le changement de paradigme du syndrome transsexuel à la santé transgenre et les oppositions entre l’approche « prudente » et l’approche gender affirmative. Enfin, dans le but d’illustrer ces éléments, l’article présentera le cas de Marcia, mère de trois enfants dont George, le petit dernier, présente une incongruence de genre.

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C'est pas du jeu ! Quand des adolescents défient la logique de l'usage d'un serious game de simulation familiale

Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience

Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.

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Le processus de mise en place de la thérapie multifamiliale : le récit d’une expérience inédite en Russie

Article de Svetlana Hiers

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 73-86.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Psychanalyse, Relation enfant-mère, Parentalité, Séparation, Trouble du comportement, Dysharmonie évolutive, Relation familiale, Travail d'équipe, Thérapie de groupe, Cadre thérapeutique, Relation enfant-parents, Russie

L’article présente les principes d’organisation d’un programme thérapeutique dans son contexte culturel russe. Nous avons suivi l’évolution du cadre groupal mère-enfant vers la thérapie multifamiliale (TMF). L’émergence massive des phénomènes de groupe, illustrée par une séquence clinique, a conduit au changement de paradigme au profit de la psychanalyse multifamiliale groupale. Encadré par une équipe de psychologues, le dispositif TMF s’adresse aux enfants présentant troubles du comportement, dysharmonie ou bien retard du développement. La constellation équipe-familles, que l’auteur propose d’appeler un néo-groupe thérapeutique multifamilial (Granjon, 1987), favorise les remaniements des liens parents-enfants. L’apport du travail en équipe est précieux pour penser le groupe psychanalytique multifamilial.

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Nouvelles technologies : frein ou soutien de la relation parent-enfant ?

Article de Marie Danet, Laurence Martel, Raphaële Miljkovitch

Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 57-70.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Technologie numérique, Éducation, Parentalité, Autonomie

Le présent article vise à établir un état des lieux sur la question de l’incidence des nouvelles technologies sur la relation parent-enfant. C’est ainsi qu’on voit que celles-ci pénètrent le domicile familial dès la conception de l’enfant, qu’elles accompagnent les parents dans l’éducation de ce dernier, en servant de source de soutien, d’écran-sitter ou même de siège de la communication en cas d’éloignement. L’usage de ces technologies peut toutefois être symptomatique de difficultés relationnelles et devenir un véritable problème à mesure que l’enfant en arrive à ne plus pouvoir s’en passer, du moins aux yeux de ses parents. Les nouvelles technologies, en modifiant les notions d’absence et de présence, semblent révéler les problématiques familiales sous-jacentes. Ce sont ces dernières, plus que les technologies en elles-mêmes, qui semblent déterminer les aléas de la relation à l’ère du numérique.

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Un espace de discussion, d’échange et de partage singulier : le « café-parents » en ruralité. Témoignage

Article de Maryse Pascau

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 97-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Groupe de parole, Accompagnement, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Milieu rural, Conseiller conjugal, Expérience

Ce récit d’expérience écrit par une conseillère conjugale et familiale analyse la construction et le fonctionnement d’un « café-parents » : groupe de parole de parents et groupe de leurs enfants, dans le cadre d’un centre de consultation conjugale associatif AFCCC, dans le Gers. Exemple de mixité sociale et de soutien de la pratique parentale, ce lieu d’échanges et de parole soutient la parentalité en s’appuyant sur le partage de l’expérience des liens parent/enfant. Le groupe s’organise avec la présence facilitante et contenante de praticiens du couple et de la famille et l’encadrement des enfants par des professionnelles formées à l’animation de groupes d’enfants. Cet article rend aussi compte des retours d’expérience des participants, autant de témoignages qui montrent l’importance de cet accueil comme espace pour penser les différents enjeux de la parentalité.

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Les enjeux psychiques individuels et familiaux afférents au trouble du sommeil de l'enfant et contexte incestuel

Article de Yolande GOVINDAMA

Paru dans la revue Dialogue, n° 208, juin 2015, pp. 11-124.

Mots clés : Trouble du sommeil, Inceste, Relation enfant-parents, Psychanalyse, Coucher

Cet article tente de mettre en évidence que ce n'est pas le trouble du sommeil de l'enfant et le mode de coucher, objets de controverses dans les études épidémiologiques, qui favorisent le contexte incestuel ou encore entravent l'autonomie de l'enfant. Mais ce contexte incestuel au sens où l'entend Racamier s'inscrit dans la phase de séduction narcissique mutuelle dans l'interaction intersubjective mère-enfant (ou parent maternant-enfant) et favorise la distorsion de cette relation à cause du déni d'un manque imaginaire chez le parent, déni qui contamine l'enfant. Il se perpétue alors une relation fusionnelle de nature incestueuse qui transforme les liens entre les deux partenaires en alliances narcissiques perverties pouvant mener à l'inceste génitalisé ou psychique. Des études cliniques montrent que cette distorsion relationnelle se retrouve aussi bien dans le contexte incestuel père maternant-fille que dans l'inceste père-fille.

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