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Livre de Thomas Wallenhorst, Béatrice Borrel, édité par Chronique sociale, publié en 2017.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Accompagnement, Famille, Annonce de la maladie, Soin, Schizophrénie, Délire, État dépressif, Alcoolisme, Trouble bipolaire
Sur le plan mondial, environ 30 % de la population générale est affecté, à un moment de leur vie, par une maladie psychique ou, comme on le dit maintenant, par un trouble. Les membres de la famille et d'autres aidants de l'entourage proche se posent toujours les mêmes questions : quels sont les troubles ? Comment évoluent-ils ? Peuvent-ils guérir, et comment ? Que pouvons-nous faire ? Que devons-nous dire et ne pas dire ? Dans une première partie sont exposés des repères par rapport au questionnement des familles.
La découverte du diagnostic est progressive, celui-ci doit être annoncé par le médecin ; les membres de la famille passent cependant par des étapes successives de son acceptation, de la même manière que le malade lui-même n'accepte pas d'emblée d'avoir telle maladie psychique. L'établissement d'une relation de partenariat entre les trois acteurs principaux : le malade, sa famille, le médecin avec l'équipe soignante favorise la prise en main de la maladie.
Ce partenariat doit prendre appui sur les compétences familiales. Par ailleurs, plusieurs pièges doivent être identifiés : la culpabilité, la honte, le sacrifice, pour apprendre à les désamorcer afin de devenir plus efficace dans l'aide à la personne affectée par le trouble. Dans une seconde partie, sont présentées cinq maladies psychiques impliquant les familles : la schizophrénie, le trouble de l'humeur bipolaire, les troubles délirants, le trouble dépressif, l'alcoolodépendance.
Cet ouvrage est un outil pour les familles et les aidants, ainsi que pour les professionnels concernés. Ils trouveront les éléments pour renforcer un accompagnement sans s'épuiser.
Sommaire :
IDENTIFIER LES CONVERGENCES DES SITUATIONS FAMILIALES
Le handicap psychique et la réalité du diagnostic
Comprendre le processus d'acceptation de la maladie
Créer un triple partenariat : médecin, patient, famille
COMPRENDRE LES DIFFERENTES MALADIES PSYCHIQUES
La schizophrénie
Le trouble de l'humeur bipolaire
Les troubles délirants
La psychosomatique vise à dépasser la dichotomie corps/psyché qui fonde la médecine occidentale. D'origine psychanalytique, elle part de l'homme malade et de son fonctionnement psychique pour comprendre les conditions dans lesquelles se développe une pathologie somatique. Au delà des différences d'écoles, elle propose en plus des soins somatiques, une écoute qui tend à réveiller une vie fantasmatique endormie, voire bloquée sur le mode opératoire. Repères théoriques et illustrations en psychiatrie, psychomotricité, psycho-oncologie, dermatologie...
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2016, pp. 5-35.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Soins à domicile, Crise, Scolarité, Prévention, Souffrance psychique, Enfant, Prise en charge, Gériatrie
Comme le souligne le serment d'Hippocrate : "Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des malades", la clinique, du grec klinê : le lit, signifie pour le médecin être auprès du malade alité, là où il s'est incliné, là où sa santé et ses forces déclinent.
A l'aube du XIXe siècle, le cadre clinique de l'hôpital psychiatrique s'est construit, tout comme celui de l'hôpital moderne, autant dans un souci d'efficacité que de démocratisation. tenon voulait que l'hôpital soit une "machine à guérir", mais également que ces machines soient accessibles à l'ensemble de la population française.
La souffrance psychosociale est devenue une préoccupation publique à partir des années 1980, d’abord définie dans le cadre de l’émergence des problématiques de l’exclusion. Depuis quelques années, la diffusion de la préoccupation pour ce type de souffrance s’est développée sur un ensemble varié de scènes sociales dont celles des politiques de la ville, de la psychiatrie, du travail, de l’école… À partir d’une recherche action basée sur la méthode d’analyse en groupe d’acteurs et d’un diagnostic réalisé pour la mise en œuvre d’un atelier santé ville sur un territoire de relégation sociale de Toulouse, l’article fait un point sur les problèmes rencontrés par les intervenants sociaux pour prendre en charge des souffrances qui relèvent moins de la psychiatrie que de l’articulation des interventions sociales.
Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 25-38.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Sadisme, Couple, Interaction, Rapport sexuel, Violence, Souffrance psychique, Névrose, Sexualité, Agressivité
La chambre à coucher des couples ordinaires ne relevant aucunement de la justice est souvent le théâtre d’une cruauté qui peut se manifester de manière subtile ou brutale. Mieux appréhender la violence sexuelle implique d’en approfondir les origines et la fonction. Les exemples cliniques montrent jusqu’où peut aller ce type de violence. Celle-ci demeure souvent cachée mais est source de grande souffrance. L’auteur souligne l’interaction des partenaires dans ces passages à l’acte. Il envisage une typologie des sadismes sexuels névrotiques.
Dans une situation de souffrance psychique, le soignant peut-il se risquer à l'humour sans mettre en péril l'alliance thérapeutique ? Quelles fonctions cette "forme d'esprit" joue-t-elle dans l’interaction avec le patient ? Si l'humour comporte des risques, il permet aussi de détendre l'atmosphère, de surprendre, de réinterpréter, de désamorcer des tensions et peut se révéler un précieux médiateur thérapeutique.
Livre de Martine Fourre, Catherine Vanier, Alain Vanier, édité par l'Harmattan, publié en 2016.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Justice-Délinquance, État limite, Délinquance juvénile, Handicap mental, Famille, Souffrance psychique, Témoignage, Psychanalyse, Exclusion sociale, Établissement social et médicosocial, Jeune en difficulté, Incasable
Cet ouvrage raconte des histoires d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes, qui ont affaire avec la maladie mentale et la délinquance. Leurs familles doivent affronter à la fois leur douleur et l'incompréhension des institutions. Ces témoignages de mères et de praticiens, soutenus par des analyses sociologiques, anthropologiques, cliniques, invitent donc à considérer l'importance de la psychanalyse et des psychanalystes dans la société.
"Explorer les représentations et les pratiques de « l'aller mieux » dans le domaine de la santé et de la santé mentale plus particulièrement, tel est lobjectif général de cet ouvrage dont les contributions portent sur les dynamiques, les acteurs, les ressources concrètes et le vécu de la guérison, du rétablissement, du « sen sortir ».
Souvent psychologisés ou naturalisés, les processus de laller-mieux sont ici analysés comme un objet à part entière de la sociologie qui livre sur eux des éclairages nouveaux.
Ces processus sinscrivent au croisement de plusieurs domaines, celui des institutions du « normal » et du « pathologique », des politiques de soin et de care, de léthique et de lexistentiel. Aussi louvrage donne-t-il la parole à des philosophes, des professionnels, des patients, ainsi quà des innovateurs, en présentant les expériences actuelles de pair-aidance en France ou dans dautres pays." [présentation de l'éditeur]