Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 42

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Le plein-emploi quoi qu'il en coûte

Article de Vincent Grimault, Audrey Fisné Koch, Sandrine Foulon, et al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 442, janvier 2024, pp. 8-11.

Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Emploi, Politique de l'emploi, Travailleur âgé, Assurance chômage, Rupture du contrat de travail, Marché du travail, Chômeur, Contrôle, Apprentissage, Formation

Le taux de chômage repart à la hausse. Pour redresser la barre, le gouvernement veut accélérer sa politique de l'emploi, à tout prix

« Entrepreneuriat social » : une catégorie qui accompagne la « marchandisation » du secteur à lucrativité limitée ?

Article de Paul Moutard Martin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 111-128.

Mots clés : Travail-Emploi, Entreprise, Action sociale, Professionnalisation, Capitalisme, Rentabilité, Économie sociale et solidaire, Politique de l'emploi

À la fin des années 2000 et au début des années 2010, la notion d’entrepreneuriat social a suscité la polémique dans l’économie à lucrativité limitée. Proposant d’appréhender ses organisations comme des entreprises, et leurs dirigeants comme des entrepreneurs, celle-ci rompait avec la tradition d’euphémisation de l’économique qui marquait la représentation traditionnelle du secteur, qu’elle se retrouve dans « l’économie sociale » ou « l’économie solidaire ». Nous montrons ici comment cette catégorie hétérodoxe est promue par des acteurs publics et parapublics au début des années 2000 pour accompagner les dynamiques de marchandisation du secteur et le travail de professionnalisation entrepreneuriale des organisations à lucrativité limitée qui les accompagnent, en lien avec leur rôle de support à la création d’emplois. Sous l’impulsion de ces acteurs, des dirigeants d’organisations de l’économie à lucrativité limitée « marchandisées » se saisissent également de l’entrepreneuriat social et se constituent en mouvement d’acteurs, pour promouvoir une lecture jugée plus adéquate de leurs activités économiques.

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Sur l'exclusion des étrangers en situation irrégulière du bénéfice du contrat d'engagement jeune

Article de Thomas Janicot

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 5, septembre-octobre 2023, pp. 943-949.

Mots clés : Travail-Emploi, Accompagnement, Contrat d'insertion par l'emploi, Emploi, État, Exclusion sociale, Insertion professionnelle, Jeune, Politique de l'emploi, Droit des étrangers

"Depuis 2005, l'article L. 5131-3 du code du travail prévoit, pour tout jeune âgé de 16 à 25 ans et confronté à un risque d'exclusion professionnelle, le droit à un accompagnement vers l'emploi. Pour en assurer l'effectivité, l’État a mis en place, ces dernières années, plusieurs dispositifs destinés à favoriser l'insertion de ce public sur le marché de l'emploi, dont le plus récent est le contrat d'engagement jeune (CEJ)."

Le RSA à un tournant de son histoire

Article de Romain Gaspar

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 23/2669, Semaine du 12 au 18 juin 2023, pp. 8-10.

Mots clés : Travail-Emploi, RSA, Revenu minimum, Prestation sociale, Chômage, Emploi, Politique de l'emploi, Sanction, Insertion professionnelle

Alors que les expérimentations sur le revenu de solidarité active viennent de commencer, plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer la mise en place d'un "RSA sous condition". Des critiques que ne partage pas la majorité de droite et du centre de Départements de France.

Est-ce qu’on travaille trop ?

Article de Cédric Enjalbert, Alexandre Lacroix, Denis Maillard, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 167, mars 2023, pp. 40-63.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Retraite, Conditions de travail, Usure professionnelle, Politique de l'emploi, Temps libre

L’un des arguments invoqués par les partisans d’un relèvement de l’âge de la retraite est que les Français travaillent moins longtemps que leurs voisins, voire qu’ils sont un peu paresseux. Et si c’était le contraire ? Grandes amplitudes horaires, impératifs de productivité, amour du bel ouvrage et surinvestissement de la vie professionnelle semblent aussi caractériser notre vie sociale. C’est pourquoi nous avons voulu prendre le débat à revers : ne pourrait-on pas aussi bien affirmer que les Français travaillent trop ?
- La réponse à cette question passe par la présentation d’un débat qui se trouve au cœur de la tradition philosophique : si certains, comme Hegel ou Marx, considèrent que l’humain se réalise par le travail, d’autres soutiennent, à l’instar de Rousseau ou d’André Gorz, que la « vraie vie est ailleurs »…
- Et si nous étions tous surmenés ? Faites notre test pour comprendre à quel type d’affairement vous vous adonnez.
- Le philosophe Denis Maillard, spécialiste du monde du travail, livre ici une thèse originale : ce que nous voyons poindre en réalité, c’est un chassé-croisé, car les retraités tentent de se maintenir le plus longtemps possible en activité, tandis que les actifs, après avoir goûté au télétravail, sont tentés par la « grande démission » et cherchent plutôt à faire entrer un peu de retraite dans leur vie.
- D’autres conceptions de la retraite sont donc imaginables, et même finançables, comme le montre le politologue Bruno Palier.
- De Sénèque à Ivan Illich, en passant par Montaigne ou Bertrand Russell, les classiques ont proposé plusieurs rapports au boulot et à l’oisiveté, dont certains sont peut-être à redécouvrir.
- Quand l’économiste Pierre-Yves Gomez, expert des mutations du travail et de l’entreprise, s’entretient avec la philosophe Céline Marty, spécialiste de la décroissance, la discussion tourne rapidement autour d’une alternative : faut-il libérer l’activité ou se libérer du travail ?

Capital, ressource ou problème ? L’âge de la jeunesse dans les politiques d’emploi au Canada, au Québec et en France

Article de Maria Eugenia Longo

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 21-45.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Politique de l'emploi, Âge, Représentation sociale, Jeune, Marché du travail, Référentiel, Canada, France, Québec

Malgré son apparente neutralité chronologique, l’âge reste une construction sociale et étatique. L’usage de l’âge dans l’action publique ne peut pas se réduire à une simple mesure démographique ou budgétaire. En effet, à travers ses mesures et ses classements, l’âge bâtit des représentations sociales dans les catégories de la population et dans les normes liées aux stades de la vie. Cet article compare la manière dont les politiques d’emploi jeunesse menées pendant une quinzaine d’années dans différents contextes font émerger des représentations spécifiques de l’âge de la jeunesse, de son rôle sur le marché du travail ou dans l’économie et de la fonction de l’aide publique à son égard. Les résultats permettent d’identifier différentes logiques de régulation de l’âge de la jeunesse au sein des programmes visant soit à former et à qualifier la jeunesse en tant que capital pour l’économie, soit à activer individuellement la jeunesse en tant que ressource sociale, soit, enfin, à insérer les jeunes pour résoudre leurs difficultés, considérées comme un problème présent pour le marché du travail. Les résultats sont issus d’une analyse documentaire (descriptive et sémantique) de plus de 80 politiques et programmes d’emploi jeunesse au Canada, au Québec et en France. Cette analyse est complétée par l’analyse interprétative d’entretiens semi-directifs avec des coordonnateurs des principales politiques dans chaque contexte. Une approche cognitive est mobilisée pour l’étude des politiques d’emploi jeunesse, souvent analysées uniquement à partir de descriptions de programmes ou de conditions socioéconomiques.

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La formation aux marges de l'emploi

Article de Emmanuelle Chabbert, Frédéric Rey, Carole Tuchszirer

Paru dans la revue Education permanente, n° 232, septembre 2022, pp. 5-159.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Emploi, Décrochage scolaire, Compétence, Chômeur, Formation initiale, Politique de l'emploi, Formation professionnelle

Initialement ancrée dans le Code du travail, la formation professionnelle a longtemps privilégié "les étages nobles" du salariat (les hommes, les cadres, l'industrie, les grandes entreprises, les salariés en CDI et à temps complet), en restant peu sensible aux transformations du marché du travail et à la discontinuité croissante de l'emploi, faite d'emplois plus ou moins stables, de chômage, d'épisodes de précarité, qui maintiennent un nombre considérable de personnes dans les marges d'un salariat en pleine mutation.
Depuis une dizaine d'années, les réformes ont tenté de modifier le système de formation professionnelle pour le redéfinir à partir des catégories sociales les plus marginalisées (demandeurs d'emploi, jeunes, salariés sans qualification, TPE…).
L'attention portée aux marges de l'emploi s'accompagne également d'une volonté de libéraliser le système en l'ouvrant à des acteurs, des espaces, et des modalités également situés aux marges du système productif.
Ce dossier d'Éducation permanente défend l'idée que le système de formation s'est progressivement transformé en un paradigme original, centré sur l'individu, libéralisé, désintermédié pour partie, orienté vers le retour à l'emploi et soucieux de répondre aux besoins des entreprises.

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La profonde déstabilisation du droit du chomage

Article de Sébastien Tournaux

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 1, janvier-février 2022, pp. 147-157.

Mots clés : Travail-Emploi, Politique de l'emploi, Chômage, Contrôle, Assurance chômage, Allocation de chômage

Le 1er décembre 2021 entrait définitivement en vigueur le dernier volet de la réforme du régime d'indemnisation du chômage engagée par la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Les évolutions apportées sont importantes sur le plan technique, mais surtout sur le plan théorique, tant les fondements sur lesquels reposait le droit du chômage sont déstabilisés.

Sous-emploi et difficultés de recrutement en France

Article de Paul Santelmann

Paru dans la revue Futuribles, n° 446, janvier-février 2022, pp. 5-24.

Mots clés : Travail-Emploi, Recrutement, Marché du travail, Emploi, Recherche d'emploi, Formation professionnelle, Niveau scolaire, Politique de l'emploi, Chômage

Si le taux chômage en France, au milieu de l'automne 2021, baisse sensiblement, il reste nettement supérieur à celui des autres pays de la zone euro. Cependant, alors que les créations d'emplois sont dynamiques, le nombre d'offres non satisfaites, sujet d'âpres polémiques, révèle à nouveau le défaut d'adéquation entre l'offre et la demande. Comment expliquer ce phénomène ? (…) Paul Santelmann décrit ici la situation particulière du marché du travail français, examine le rôle des différents canaux de recrutement existants, et montre surtout combien la formation professionnelle est défaillante pour assurer l'appariement entre l'offre et la demande, ainsi que permettre une meilleure mobilité professionnelle. (...)

Repenser l'emploi avec les Territoires zéro chômeur de longue durée

Livre de Jean Christophe Sarrot, Annaïg Abjean, Claude Alphandéry, édité par les Petits matins, ATD Quart monde, publié en 2022.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Chômage de longue durée, Territoire, Innovation sociale, Insertion professionnelle, Politique de l'emploi, Expérimentation, ATD Quart Monde, TZCLD (Territoires zéro chômeur de longue durée)

Et si la fin du chômage n’était pas une utopie ? Depuis 2016, l’expérimentation « Territoires zéro chômeur de longue durée » consiste à réaffecter les coûts directs et indirects du chômage (RSA, manques à gagner fiscaux…) pour financer la création d’emplois. Sur quelques dizaines de territoires à travers la France se créent ainsi des « comités locaux pour l’emploi » et des « entreprises à but d’emploi », dans lesquelles sont progressivement embauchées, en CDI et au Smic, les personnes durablement éloignées de l’emploi qui le désirent. Les activités exercées répondent à des besoins non couverts et utiles à la population : recycleries, garages solidaires, aide aux personnes fragiles, vente en circuits courts, etc.
Six ans après le vote de la loi autorisant la mise en place de cette expérimentation révolutionnaire, cet ouvrage en tire le bilan et étend la réflexion. Plus qu’un outil d’insertion et de développement économique des territoires, le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée » représente une manière radicale de repenser l’emploi comme une question avant tout politique. Il constitue un moyen d’inventer les emplois de demain, dans une économie plus humaine et plus écologique.