Article de Maude Ludot-Grégoire, Alexandra Loisel, Nour Ibrahim
Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 330, janvier-février 2023, pp. 11-32.
Mots clés : Santé-Santé publique, Mineur non accompagné, ASE, Suivi médical, Représentation sociale, Interprétariat, Culture, Croyance, Gens du voyage, Santé, Accès aux soins, Corps, Abus sexuel, Enfant maltraité
- Comprendre les expressions somatiques en situation transculturelle ;
- Prendre en charge le corps et son histoire, parcours d'une mineure non accompagnée à la Maison des adolescents ;
- "L'interprète, un tiers qui demeure bien présent" ;
- L'expérience de la douleur : les représentations culturelles pour donner du sens ;
- "Les adolescents roms : une réalité plus variée qu'on ne croit" ;
- Quand le corps garde l'empreinte de l'effraction et la mémoire de l'intrusion ;
- Éléments de bibliographie.
Article de Bertrand Gimonet
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 359, août-septembre 2022, pp. 20-22.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant maltraité, Maltraitance, Isolement, Traumatisme crânien, Bébé secoué, Prévention, Symptôme, Covid-19
Le syndrome du bébé secoué, aussi appelé traumatisme crânien non accidentel, est une maltraitance infligée volontairement à l’enfant par un adulte, parfois dans le déni de la gravité de cet acte. La recrudescence de cas, alarmante, en partie due aux confinements, a inscrit cette forme de violence dans un programme d’informations et de prévention largement diffusé depuis janvier 2022, dans le cadre du dispositif des 1 000 premiers jours.
Article de Audrey Moureau, Véronique Delvenne
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 333-355.
Mots clés : Santé-Santé publique, Cerveau, Stress, Périnatalité, Enfant, Traumatisme, Attachement, Âge, Génétique, Enfant maltraité, Développement cognitif
Le développement affectif, relationnel mais aussi cognitif de l’enfant est lié de manière très précoce à la qualité des relations d’investissement et de sécurité de ses donneurs de soins. La période périnatale apparaît comme un moment de grande sensibilité du développement cérébral au stress, surtout s’il est chronique et associé à une sécrétion prolongée de cortisol, il est susceptible de laisser une trace neurobiologique pouvant influer sur la vie entière de l’individu. Des modifications de l’architecture du cerveau peuvent entraîner une altération du développement des fonctions intellectuelles et du développement physique (nanisme psychogène), des troubles du système de l’affectivité, des émotions et de la mémoire. Le stress toxique précoce peut provoquer une hyperréactivité ultérieure pour des stress mineurs avec des conséquences mentales et physiques qui persistent jusqu’à l’âge adulte. Le risque psychopathologique de dépression, d’anxiété, d’état de stress post-traumatique mais aussi de syndrome métabolique et de maladies cardio-vasculaires sera accru.
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