Documentation sociale

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Établissements : face à la pénurie, l’épuisement des personnels

Article de Marie Nahmias, Tim Douet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3231, 29 octobre 2021, pp. 22-25.

Mots clés : Travail social : Établissements, Ressources humaines, Manque, Travailleur social, Équipe soignante, Usure professionnelle, Handicap, Accompagnement, Crise, Vocation, Solidarité, Salarié

Ressources humaines - Confronté à une pénurie croissante de main-d’œuvre aggravée par le Ségur de la santé, le secteur du handicap peine à assurer un accompagnement digne et de qualité. Après avoir dû fermer son service d’accueil temporaire, le centre du Haut de Versac, dans le Jura, nous a ouvert ses portes. Entre colère et épuisement, les salariés ont de plus en plus de mal à se projeter.

Représentativité des associations : un exercice d’équilibriste

Article de Sophie Massieu

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3194, 29 janvier 2021, pp. 28-30.

Mots clés : Travail social : Établissements, Association, Accompagnement, Travailleur social, Participation, Individu, Décision, Démocratie participative, Intégration, Implication personnelle, Communication verbale, Réunion

Dossier composé de deux articles :
- Représentativité des associations : un exercice d’équilibriste
- ATD quart monde : aider les militants en amont de leurs prises de parole

La fatigabilité des professionnels : une fatalité ?

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Faustine Gerbelot, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 20, mars-avril 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Usure professionnelle, Stress, Fatigue, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Conditions de travail, Accompagnement, Usager, Bien-être, Travailleur social, Risques psychosociaux, Reconnaissance, Motivation, Équipe soignante, Salarié

Des horaires fractionnés, travail de nuit, un week-end sur deux, des appels téléphoniques incessants pendant les jours de récupération ou de repos ; la faute à un absentéisme qui n'en finit plus. Le quotidien des professionnels en EHPAD ou en établissements accueillant des personnes en situation de handicap pèse autant sur le corps que sur l'esprit avec pour conséquence directe une fatigue physique et psychologique. Cette fatigue chronique qui s'installe et ne passe pas est un signe qui ne trompe pas à l'heure où l'épuisement professionnel ou encore le burn-out font de plus en plus partie du "décor" médico-social. Le secteur est confronté à des arrêts maladie en pagaille mais également à un turn-over important qui impacte l'organisation des établissements et de fait les équipes. Ce n'est pourtant pas un hasard. La pénibilité du travail, la vulnérabilité des résidents qui demandent des soins accrus, le tout avec des effectifs en tension ne permettent pas ou plus de travailler en toute sérénité. (...) Alors comment prendre soin d'un résident quand un professionnel est à bout de souffle ? C'est une question qui se pose aujourd'hui. (...)

Religion et laïcité en ESMS : le casse-tête ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, Charline Vinetet al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 16, juillet-août 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Religion, Laïcité, Croyance, Établissement social et médicosocial, Liberté, Pratique religieuse, Accompagnement, Usager, Lieu de culte, Travailleur social, Citoyenneté, Équipe soignante, Formation, Droits des usagers, EHPAD, Projet individualisé

La laïcité "n'est pas la lutte contre la religion, ceci est un contresens, c'est une loi de liberté. C'est la liberté de croire et ne pas croire, à condition que chacun, quelle que soit sa religion ou sa conviction philosophique, soit pleinement dans la République". Voilà pour les mots prononcés par le président Macron à Rome, suite à sa rencontre avec le Pape François en juin dernier. En France, il y a les habituels débats sur le port du voile, la neutralité des agents publics, les signes ostentatoires dans l'espace public, les repas adaptés, la viande Halal... Dans les établissements médico-sociaux, les professionnels sont davantage concernés par la question de l'accompagnement spirituel des personnes fragilisées par l'âge, la maladie ou le handicap et qui ne sont plus en mesure de se déplacer seules ou d'accomplir certains gestes. L'enjeu est alors de faire cohabiter les droits et les devoirs des salariés mais aussi des usagers dans une structure collective où des individualités vivent ensemble, où certaines croient ou d'autres sont athées. Comment y parvenir ? Tout est question d'équilibre. Dans ce contexte, la règle n'est pas la même dans les établissements publics et privés, mais tous ont l'obligation d'assurer une garantie absolue de liberté à leurs résidents, avec une mise à disposition d'une salle pour que les croyants puissent exercer leur culte, une obligation morale et légale d'écouter et d'entendre les besoins et les attentes des publics accompagnés et d'assurer un traitement d'égalité des services. C'est donc avant même l'entrée en structure que les données relatives à la religion sont collectées puis sont reprises dans le projet personnalisé que les agents font ensuite vivre. Dans la pratique, pour les directions, souvent isolées, l'objectif est de veiller à ce que la loi soit respectée, de faire preuve de pédagogie voire de miser sur des formations spécifiques. Ensuite ce sera aux bénévoles, aux proches, ou encore aux agents volontaires de permettre justement un accompagnement spirituel des personnes fragilisées avec la seule volonté de contribuer à la qualité de vie en collectivité...

L'établissement social et médico-social : une organisation de travail particulière ?

Livre de Bertrand Dubreuil, édité par ASH, publié en 2017.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Institution, Responsabilité, Équipe éducative, Coordination, Changement, Directeur d'établissement, Désinstitutionnalisation, Bientraitance, Droits des usagers, Accompagnement, Organisation du travail, Partenariat, PARCOURS

L'ouvrage invite à considérer l'organisation de travail qu'est l'établissement et service social et médico-social (ESSMS) comme un construit humain, autrement dit un ensemble de professionnels qui s'y investissent avec leur histoire, leur personnalité, leurs intérêts et leurs compétences. Pour se consacrer à leur public, ces acteurs doivent coopérer et donc penser leurs interactions à partir de leur utilité les uns pour les autres et de leurs propres besoins pour agir ensemble : besoin d'une unité de sens dans le poste de travail, besoin d'un groupe d'appartenance, besoin d'une figure de référence, besoin d'une continuité d'actions. Après avoir énoncé les concepts en sciences humaines (cadre symbolique, imaginaire collectif, autorisation/autorité, pouvoir, allocation de ressources...), sur lesquels il fonde l'analyse du fonctionnement de l'ESSMS et des situations problèmes qui s'y produisent, l'auteur considère les facteurs aujourd'hui déterminants de son environnement : désinstitutionnalisation, bientraitance, droits des usagers, personnalisation de l'accompagnement, contrôle, planification, évaluation, parcours et dispositifs... Puis, à partir d'exemples issus de son activité de consultant formateur et de son propre exercice de direction, il aborde le fonctionnement de l'organisation de travail et les dispositions la structurant : définition des places et responsabilités respectives, champs d'autorité, rendu-compte, double niveau de responsabilité, recours à l'échelon supérieur, articulation entre directions d'ESSMS et directions fonctionnelles du siège, sanctions disciplinaires, rapport de l'encadrement au groupe, confrontation au rapport de subordination, etc. L'auteur préconise une organisation de travail déconcentrée et multipolaire, fondée sur la délégation de responsabilité et le rendu-compte, sans doute structurée par certaines dispositions et procédures modélisées mais d'abord fondée sur la subsidiarité et la contextualisation, enfin ouverte sur son environnement, pensée aussi en porosité avec son milieu local, ouvert au partenariat requis par le principe de parcours de vie de la personne.