Documentation sociale

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« Seul un mécanisme d’une extrême violence peut provoquer les lésions spécifiques du bébé secoué »

Article de Aude Lafitte

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 372, décembre 2023, 14-18.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Bébé secoué, Diagnostic, Traumatisme crânien, Violence, Pleurs, Symptôme, Maltraitance

Médecin de rééducation et neurologue, Anne Laurent-Vannier s’est occupée, pendant 30 ans, d’enfants après atteintes cérébrales acquises : traumatismes crâniens, tumeurs cérébrales, accidents vasculaires cérébraux, méningo-encéphalites. Elle est devenue experte judiciaire en 2005. Aujourd’hui, ses missions concernent exclusivement le syndrome du bébé secoué. Elle a présidé le comité d’organisation des recommandations à la Haute Autorité de santé portant sur le diagnostic du syndrome du bébé secoué, puis le groupe de travail d’actualisation de ces recommandations. Elle évoque les spécificités du diagnostic, la nécessité d’une prise en charge précoce et le renforcement indispensable de la formation des professionnels, afin de mieux prévenir et dépister cette forme de maltraitance.

« Lettre à Tom, mon fils qui a été secoué »

Article de Bertrand Gimonet

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 372, décembre 2023, 30-32.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Bébé secoué, Diagnostic, Hospitalisation, Maltraitance, Enfant maltraité, Mort, Cerveau, Témoignage

Dans une lettre à son fils décédé à l’âge de 3 mois et demi, un père revient sur la succession des faits qui ont mené à un diagnostic de secouement par l’assistante maternelle à qui il était confié. Des premiers signes non spécifiques aux examens d’imagerie, le processus diagnostique a été long. Le bilan montrera des lésions irréversibles qui conduiront malheureusement au décès du petit garçon quelques jours plus tard. Depuis, ce père s’investit dans la prévention et la lutte contre les maltraitances infantiles.

Les Groupes papas-TOP, prévenir le syndrome du bébé secoué par des techniques d’optimisation du potentiel

Article de Yann Mikaeloff

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 372, décembre 2023, 27-29.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Bébé secoué, Neurosciences, Cerveau, Groupe, Père, Maltraitance, Enfant maltraité, Prévention, Parentalité, État dépressif

Au sein du couple, les principaux auteurs du secouement sont les pères ou beaux-pères. Les techniques d’optimisation du potentiel (TOP) qui peuvent être proposés aux pères sont simples : respiration et représentations multisensorielles, dialogue interne, voire relaxation. Les groupes papas-TOP de psychoéducation expérientielle fondée sur les neurosciences permettent de renforcer l’effet positif de la parentalité, de prévenir la survenue du syndrome du bébé secoué et de favoriser la diffusion des bonnes pratiques de paternité.

Une méthode rigoureuse pour établir les critères diagnostiques du syndrome du bébé secoué

Article de Anne Laurent Vannier

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 372, décembre 2023, 19-21.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Bébé secoué, Diagnostic, Symptôme, Maltraitance, Enfant maltraité, Méthodologie

Des recommandations de bonne pratique sur le syndrome du bébé secoué ont été publiées en 2011, puis en 2017. Elles établissent des critères diagnostiques en cas de suspicion de ce type de maltraitance. En cours d’actualisation, elles prendront en compte les dernières données disponibles de la littérature pour leur prochaine édition en 2024.

Le social sous la pression du Covid / 1

Article de Anne Françoise Janssen, Christine Mahy, Iliana Gonzalez Vander Borgh, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 105, octobre-décembre 2020, pp. 5-77.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Épidémie, Crise, Urgence sociale, Pauvreté, Téléphone, Accompagnement social, Isolement, SDF, Rue, Prison, AEMO, Décrochage scolaire, Personne handicapée, Enfant maltraité

Si la crise sanitaire n’épargne personne, elle frappe tout particulièrement les publics qui étaient déjà fragilisés, tant aux niveaux socio-économique que psychologique et relationnel. Les institutions, les services qui les accueillent ou les accompagnent ont, eux aussi, été profondément chamboulés, forcés de s’adapter, de se réorganiser et, parfois, de se réinventer…

Au sommaire de ce numéro vous trouverez les articles suivants :
- Effets de la crise sanitaire sur les personnes en situation de pauvreté. Une mobilisation et des synergies indispensables. Anne-Françoise JANSSEN & Christine MAHY (interview)
- 1718 : le numéro d’appel gratuit de la Wallonie élargi pour répondre à l’urgence sociale. Iliana GONZALEZ VANDER BORGHT, Pascale CROMMEN (interview)
- Les Plans de Cohésion Sociale se sont mobilisés au service des citoyen. Catherine CARÊME & Laurent Van DRIESSCHE
- CPAS de Quaregnon. Les effets de la crise sur les bénéficiaires et l’accompagnement social . Stéphanie DEBEIL, Alexis PASARO, Véronique ROLAN
- Confinement, isolement, pauvreté. Serge FERDIN (interview)
- Task force Groupes vulnérables - SPP Intégration sociale
- Du Collectif Astrid au Plan Grands Froids. La mobilisation du réseau liégeois de l’aide aux sans-abri. Geoffrey FRANÇOIS & Arnaud JACQUINET (interview)
- Vécu et adaptations des sans-abri et des travailleurs sociaux en temps de pandémie : le cas namurois. Emeline LEGRAIN
- Mise sous abri ou accès durable à un chez soi... Quels enseignements tirer de la gestion de la crise Covid-19 ? Renaud DE BACKER
- Les locataires bruxellois à l’épreuve du Covid-19. Ou comment une crise s’ajoute à une autre au grand dam des plus précaires. Carole DUMONT
- Effets de la crise sur les personnes toxicomanes précarisées. Témoignage d’un service de " bas seuil ". Claire BERNIS
- Les effets de la crise sanitaire sur les personnes handicapées hébergées en institution. Questionnements et défis pour les équipes éducatives. Magaly NEES
- La crise Covid-19 en prison : regards croisés d’intervenants en milieu carcéral. Mélanie BERTRAND, Séverine CLINAZ
- 18 mars 11h59 : départ d’un grand chamboulement social. Les vécus et constats d’une AMO. Patrick THOMAS, Sybille COUPÉ, Guillaume TILKIN, Marine TIMPERMAN, Julie VANDELOISE
- Aide à la jeunesse. Quand la crise suscite de la créativité et resserre les liens. Jean-Luc RIVIERE et équipe (interview)
- Pandémie, crise sanitaire, maltraitance infanto-juvénile. Emmanuel de BECKER, Maya DRACHMAN

Devenir à long terme de très jeunes enfants placés à l'Aide sociale à l'enfance

Article de Daniel Rousseau, Elise Riquin, Mireille Rozé, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2016, pp. 345-374.

Mots clés : ASE, Placement, Handicap psychique, Adulte, Prise en charge, Évolution, Jeune enfant, Inadaptation sociale, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Protection de l'enfance, Enfant maltraité, Recherche, Diagnostic, Famille en difficulté

La recherche Saint-Exupéry, 2011-2014 décrit le devenir sur 20 ans de 129 enfants ayant bénéficié, avant l'âge de 4 ans, d'un placement dans un établissement de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) du département de Maine-et-Loire (49). Les biographies exhaustives de ces enfants ont été reconstituées depuis leur naissance jusqu'à leur majorité.
La morbidité personnelle à l'admission est très forte (mauvais état général, souffrance psychique) dans un climat familial souvent très perturbé (nombreux enfants placés dans la fratrie, troubles psychiatriques parentaux). Tous les enfants progressent ensuite, mais en ordre dispersé. Les enfants dont la gravité de l'état à l'admission est importante et pour lesquels les décisions de placement ont été prises après un long délai, progressent le moins bien.
La recherche met en évidence plusieurs déterminants péjoratifs du devenir, notamment la gravité et la durée de l'exposition au risque. A l'âge adulte, un quart des enfants conservent un handicap psychique et une inadaptation sociale et sont dépendants des prestations sociales. A l'opposé, un autre quart évolue favorablement : il s'agit d'enfants pris en charge suffisamment tôt, avec des troubles somatiques et psychologiques encore réversibles. La recherche met aussi en évidence des facteurs protecteurs, notamment une prise en charge précoce. Les évolutions péjoratives paraissent donc pouvoir être réduites en améliorant le dépistage et en développant cette prise en charge précoce.

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