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Article de Anne Catherine Quintin, Claudine Legueil Bourdiol, Catherine Bouchereau, et al.et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 410, mai-juin 2024, pp. 16-51.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Langage, Souffrance, Violence, Expression graphique, Langue des signes, Surdité, Bilinguisme, Migration, Racisme, Épistémologie
Ce dossier reprend quelques-unes de ces « aventures cliniques » où l’on perçoit le pouvoir des mots dans leur faculté de reprise des processus de pensée et d’élaboration, cela dans des contextes variés et parfois même particuliers, comme auprès d’enfants atteints de surdité ou de patients ayant commis un acte criminel.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 408, janvier-février 2024, pp. 65-69.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Personne âgée, Guerre, Traumatisme, Parole, Mort
C’est une expérience singulière qui nous est présentée, celle d’ouvrir les portes d’une maison d’accueil spécialisée à une résidence de danse contemporaine. Si la sensorialité de la danse a permis d’engager une rencontre avec des adultes souffrant de lourds handicaps psychiques, le regard poétique des artistes a aussi fait évoluer celui des professionnels, transformant les mouvements stéréotypiques en gestes créatifs et esthétiques… Mais, au-delà de la réalisation de ce projet, c’est aussi de la trace qu’il laissera et de ses transformations dont il est question ici. Témoignage.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 404, mai/juin 2023, pp. 6-13.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Santé mentale, Psychiatrie infantile, CMP
Le délai de prise en charge est l’une des problématiques majeures dans le secteur de la santé mentale infanto-juvénile. C’est un fait observé depuis longtemps, et il est aujourd’hui plus que jamais d’actualité. La littérature confirme, par ailleurs, que l’absence de disponibilité peut conduire à l’aggravation des symptômes des patients et augmenter la souffrance de l’entourage face à la situation, mais aussi se traduire par un mal-être individuel et collectif au sein de l’équipe. Jesus I. Álvarez nous présente ici les résultats d’une étude qu’il a menée au sein d’un CMP.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 403, mars-avril 2023, pp. 60-65.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Animal, Zoothérapie
Si la présence d’un chat dans le cabinet d’un psychologue n’est pas banale, celle de Sol, le chat de l’auteure, s’est imposée naturellement et, tel un levier thérapeutique, a pu, dans certaines situations, s’avérer une ressource supplémentaire pour faire penser les ressentis et la réalité des personnes accompagnées. Le langage analogique, métaphorique, a pu s’inviter par la présence de ce tiers, donnant au travail thérapeutique une composante plus chaleureuse et empathique.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 400, septembre-octobre 2022, pp. 58-65.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Test de personnalité, Inconscient, Psychologie clinique, Enfant, Adolescent, Psychopathologie
Si, pour Freud, le rêve est « la voie royale vers l’inconscient », il semblerait que sa formule pourrait davantage encore s’appliquer aux tests projectifs. Nous sommes ainsi invités à mesurer la puissance informative de la psychologie projective en clinique infantile, à travers le récit évolutif surprenant de cinq enfants et adolescents dont les problématiques psychopathologiques se sont littéralement vues révélées par le bilan, dans un sens très éloigné des premières intuitions cliniques qu’ils avaient suggérées.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 400, septembre-octobre 2022, pp. 66-69.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble de la personnalité, Enfant, CMP, Approche clinique, Psychisme
Comment orientons-nous les soins sous l’angle des enveloppes psychiques, notamment dans le cas d’enfants souffrant de troubles de la personnalité ? À partir du cas d’un enfant qu’elle a reçu en CMP, Elise Feral part de cette interrogation afin de proposer une approche et une mise en perspective prenant en compte l’évolution des situations et l’effet des soins sur les jeunes patients.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 398, juin 2022, pp. 56-60.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Suicide, Psychiatrie, Deuil, Équipe soignante
Être confronté au suicide en tant que soignant peut être particulièrement difficile en raison de la remise en question que l’événement engendre sur l’identité professionnelle. L’auteure relève qu’il n’existe que très peu d’articles spécialisés portant sur le suicide en milieu psychiatrique, en avançant l’hypothèse que ce type d’événement tragique provoque une grande déstabilisation chez les proches et les professionnels concernés. Comme un ultime hommage aux soignants, ce propos vise à expliciter et légitimer la complexité du processus de deuil auquel ils peuvent être confrontés.
Article de Rosa Jaïtin, André Sirota, Clarisse Vollon, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 395, mars 2022, pp. 12-59.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe thérapeutique, Psychanalyse, Thérapie de groupe, Enfant, Adolescent, Anzieu (Didier)
Depuis les travaux sur la prise en charge des traumatismes causés par la Première et la Seconde Guerre mondiale, l’approche groupale a fait l’objet de nombreuses recherches en Amérique du Sud et en Europe.
Si la plupart des personnes ayant subi des violences sexuelles dans leur enfance n’ont pas tous pour destin de devenir agresseurs sexuels à l’âge adulte, l’inverse n’est pas toujours vrai. Mais comment prendre en compte ce traumatisme dans la psychothérapie, alors que ces patients ont souvent mis en place tout un panel de mécanismes de défense ? Comment les aider à se reconnaître eux-mêmes comme victimes des violences subies dans le passé et prendre ainsi conscience de leur responsabilité dans celles qu’ils ont infligées ? Engager un travail sur la honte et la culpabilité semble être ici un levier thérapeutique intéressant.
Les conduites suicidaires sont « inexplicables » au sens réducteur de causalité simple et univoque. Chaque histoire demeure singulière. Les réactions au suicide sont aussi multiples.