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Que peut-on opposer à la violence ?

Article de Martin Legros, Alexandre Lacroix, Charles Perragin, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 177, mars 2024, pp. 44-65.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence conjugale, Violence, Féminicide, Témoignage, Emprise, Police, Formation professionnelle, Quartier, Guerre, Droit international, Agressivité, Résistance, Victime

L’époque est à la résurgence de la violence. D’abord, la guerre est revenue aux portes de l’Europe, en Ukraine comme au Moyen-Orient. Ensuite, une conflictualité croissante traverse la société – que l’on prenne les affaires Depardieu ou Tesson, l’école ou l’écologie, les sujets de dispute en famille ou entre amis ne manquent pas. Peut-on échapper à cette atmosphère tendue ? Se soustraire à la violence, ou plutôt remplacer le conflit physique par la confrontation d’idées, c’était le projet initial de la philosophie, dans la Grèce antique, dès Platon. Mais que reste-t-il de cette ambition ?
- Dans tous les espaces, publics comme privés, la violence se dissémine sans que nous ne sachions plus comment y faire face. Peut-être en se confrontant à l’abîme auquel elle nous expose.
-Du côté des philosophes classiques, nous avons identifié trois manières de s’opposer à la violence, trois voies explorées tout au long de ce dossier : l’autodéfense, la justice et l’argumentation.
- S’il est souvent question des violences conjugales et des féminicides à travers des statistiques, les quatre témoignages que nous avons recueillis montrent qu’il s’agit de véritables descentes aux enfers et qu’il est difficile de se soustraire à une relation d’emprise.
- L’université de Picardie-Jules-Verne à Amiens et l’Académie de police ont mis en place un diplôme de sociologie à destination des gardiens de la paix : une manière de réfléchir à la question des violences policières et de trouver le moyen de retisser des liens entre les forces de l’ordre et la population. Reportage à la rencontre de ces fonctionnaires et de leurs formateurs.
- Spécialiste de droit international, Serge Sur nous rappelle les fondamentaux du droit de la guerre et nous explique pourquoi sa mise en œuvre est incertaine sur le champ de bataille comme aux Nations unies.
- Elsa Dorlin a publié Se défendre, Yves Michaud Changements dans la violence. Si ces deux philosophes ont en commun de ne pas avoir une vision idéalisée du monde, s’ils veulent penser la réalité des coups, ils imaginent néanmoins des réponses très différentes : elle propose d’engager le combat quand lui aspire à le faire cesser.

Jérôme Fourquet face à Thomas Piketty et Julia Cagé : dis-moi d’où tu votes, je te dirai qui tu es

Article de Jérôme Fourquet, Thomas Piketty, Julia Cagé, Martin Legros

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 175, décembre 2023/janvier 2024, pp. 18-25.

Mots clés : Lien social-Précarité, Vote, Inégalité, Vie politique, Identité culturelle

Alors que le clivage gauche-droite semble avoir laissé la place à une opposition entre le centre et les extrêmes, les causes de ce bouleversement divisent. Pour le politologue Jérôme Fourquet, il provient de nouvelles fractures culturelles et identitaires qui font le lit de l’extrême droite. Tandis que, pour les économistes Julia Cagé et Thomas Piketty, les inégalités territoriales et de revenus sont telles qu’une opposition bipartisane reste pertinente. Au cœur de leur différend, une question : comment s’explique le vote des Français ?

L’indignité est devenue le passager clandestin de la démocratie

Article de Cynthia Fleury, Martin Legros

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 172, septembre 2023, pp. 68-73.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dignité, Démocratie, Dévalorisation, Image de soi, Réseau social, Violence, Jeune

Alors que la dignité est invoquée comme un grand principe dans nos démocraties, partout – de l’école aux réseaux sociaux –, les situations d’indignité se multiplient, comme l’ont encore attesté les émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel, au début de l’été. Soucieuse de comprendre ce paradoxe, la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury y consacre un livre en forme d’enquête philosophique intitulé La Clinique de la dignité (Seuil). Elle s’explique sur ce projet et ses premiers résultats.

La chance, est-ce que ça existe ?

Article de Martin Legros, Cédric Enjalabert, Frédérique Leichter Flack, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 171, juillet-août 2023, pp. 50-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Rencontre, Victime, Croyance, Décision

Nous disons souvent que nous avons eu un coup de chance (ou de malchance !). Mais est-ce une affirmation sérieuse ou superstitieuse ?
- En tout cas, la chance n’intéresse pas que les diseuses de bonne aventure ou les férus du loto : un florilège de citations montre qu’elle a toujours inspiré les penseurs !
- Le concept de chance a en effet une longue histoire. Dans l’Antiquité, il occupe une belle place dans la méditation sur l’art de bien conduire sa vie. Dans la Modernité, l’esprit scientifique suppose d’abord qu’il n’y a que du hasard et nulle part de chance, dans un monde où tout s’enchaîne mécaniquement. Seulement, la chance a fait son grand come-back philosophique au début du XXe siècle : agir moralement, n’est-ce pas se rendre capables de saisir certaines occasions ?
- Et vous, qu’en pensez-vous ? Faites notre test pour mieux saisir votre rapport personnel à la fortune.
- Plusieurs samedis d’affilée, notre enquêteur Cédric Enjalbert est allé en mairie assister à des mariages. Avec cette question en tête : comment tombe-t-on sur l’amour de sa vie ? Auteur de La Rencontre, Charles Pépin a répondu à cette question.
- Spécialiste de littérature, Frédérique Leichter-Flack, qui a signé Pourquoi le mal frappe les gens bien ?, revient sur la loi des séries de catastrophes dont certains semblent victimes.
- La chance occupe une place centrale dans la réflexion métaphysique de Tristan Garcia, qui vient de faire paraître Laisser vivre et rendre puissant. Et si la chance d’une chose, quelle qu’elle soit, était tout simplement d’exister ?

Complotisme : pourquoi se raconte-t-on des histoires ?

Article de Alexandre Lacroix, Michel Eltchaninoff, Martin Legros, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 169, mai 2023, pp. 38-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Croyance, Raisonnement, Fantasme, Rumeur, Réel, Littérature, Guerre, Paranoïa, Théorie, Désinformation

Les théories du complot sont souvent décrites comme des manifestations de la crédulité et de l’irrationalité du grand public, ou encore comme des effets secondaires délétères des réseaux sociaux. Mais n’est-il pas possible d’y voir une manifestation du goût très ancien des humains pour les récits ? Et qu’est-ce qui les distingue des narrations que forgent les historiens ?
- Les règles de la narration ont été posées dans la Poétique d’Aristote. Or ce dernier insistait déjà sur les différences entre le travail du conteur et celui de l’historien. Les théories du complot ne seraient-elles pas trop cohérentes, trop bien construites pour être crédibles ? Y a-t-il vraiment toujours des groupes de gens qui tirent les ficelles dans l’ombre ? Les événements réels ne seraient-ils pas plutôt fortuits et disparates ?
- Comme tout événement contemporain majeur, la guerre en Ukraine déchaîne les fantasmes. Avec cette particularité que Vladimir Poutine se réfère souvent à une théorie conspirationniste méconnue en France, celle du « milliard d’or ». Où l’on voit quel usage inquiétant les leaders autoritaires ou populistes peuvent faire du faux.
- Et si le réel n’était pas tel que nous le croyons ? Cette remise en question radicale de l’évidence la plus partagée a été pratiquée par les plus grands philosophes, Platon, Descartes et Nietzsche en tête. Mais s’ils proposent des scénarios paranoïaques… c’est pour mieux dégager l’accès à la vérité.
- Comment engager la conversation avec un proche convaincu par une version alternative du réel qui vous semble aberrante ? Et si c’est un adolescent ? Réponses avec l’enseignante Sophie Mazet, la spécialiste du « déminage » de faits douteux Aude Favre, le sociologue Gérald Bronner et le philosophe des sciences Philippe Huneman.
- Le neuroscientifique Sebastian Dieguez, spécialiste de l’adhésion aux théories du complot, dialogue des rapports ambivalents que nous entretenons avec la fiction avec la théoricienne de la littérature Nancy Murzilli.

La sobriété. Pourquoi est-il si difficile de se modérer ?

Article de Martin Legros, Olivier Rey, Michel Eltchaninoff, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 163, octobre 2022, pp. 40-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Consumérisme, Désir, Écologie, Éthique, Civilisation, Économie, Consommation, Comportement social

Nous avons l’habitude de faire des efforts sur nous-mêmes, notamment pour le travail. Seulement voilà : nous sommes aussi habitués à ce que ces efforts soient récompensés. En salaires, en bons repas, en voyages, en diplômes ou en trophées sportifs… Et c’est peut-être là que l’appel à la sobriété aujourd’hui, quand il procède d’un sincère souci écologique – nous devons changer nos modes de vie, car notre logique de croissance n’est pas soutenable –, rencontre un obstacle profond en nous : sommes-nous capables d’observer une discipline désintéressée pour le bien de la planète et des générations futures ?
En d’autres termes, allons-nous désirer la modération ? Cela semble contradictoire tant ce que nous vivons dans le désir, c’est l’emportement, la frénésie. N’y a-t-il pas là, plus encore qu’une réforme éthique ou politique, un enjeu métaphysique : savons-nous désirer le fini et non pas l’infini ?
L’une des ruses du capitalisme, explique le philosophe Olivier Rey, est qu’un certain nombre de biens au départ inutiles – une voiture, un téléphone, un ordinateur… – sont devenus indispensables à la vie en société. Une fuite en avant ?
L’histoire de la philosophie nous offre quand même des points d’appui face à ce vertige : les Grecs faisaient l’éloge de la mesure, et il existe une contre-modernité initiée par Jean-Jacques Rousseau, puis Henry David Thoreau, qui se propose de renouer avec la nature pour corriger les excès de la civilisation.
Spécialiste de la décroissance, Agnès Sinaï réfléchit à des solutions politiques et économiques pour changer de modèle : sommes-nous capables de passer de la globalisation marchande à un réancrage de nos productions et de nos consommations ?
Une urbaine partie en Ardèche, un « minimaliste », une nonne bouddhiste et un champion d’ultra-trail, ces témoins nous éclairent sur leurs pratiques mais aussi sur leurs difficultés rencontrées sur la voie de la décélération.
Le Trésorier-payeur est l’un des événements de cette rentrée littéraire. Dans ce roman, Yannick Haenel déploie la théorie de la dépense et de l’économie de Georges Bataille : et si le don, la charité et l’ivresse étaient aujourd’hui les ultimes subversions, seules à même de racheter un système qui s’est emballé ?

Penser, c’est dire non ?

Article de Martin Legros, Alexandre Lacroix, Maxime Rovere, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 160, juin 2022, pp. 42-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Refus, Autorité, Identité, Conscience de soi, Comportement social, Résistance, Colère, Affirmation de soi, Raisonnement

Pour gagner notre liberté, pour nous affranchir des puissances qui veulent nous guider ou nous asservir, nous devons sans aucun doute faire usage de la négation. Non pas d’une négativité systématique, d’une posture d’opposition constante et stérile, mais tout de même : il convient de savoir s’opposer à bon escient à ce qu’on attend de nous, quand le contexte l’exige. C’est à cet usage du « non » que nous avons voulu réfléchir dans ce dossier.
- Et si dire non n’était pas une simple opposition vaine mais au contraire la promesse de forger son identité et de constituer un collectif ? Telle est la thèse que propose, pour commencer, notre rédacteur en chef Martin Legros.
- De la distance ironique à la désobéissance civile, en passant par l’obéissance outrée qui ridiculise l’arbitraire des autorités, les philosophes classiques ont inventé de nombreux stratagèmes pour dire non, en se plaçant non pas face à l’adversaire mais à côté ou au-dessus de lui.
- Une violoniste qui se rebelle contre un professeur abusif, une irréductible anarchiste, un homme qui s’est éloigné du monde du travail, un enfant de la bourgeoisie devenu artiste, une militante qui pratique l’action de rue : nos cinq témoins, dont les parcours sont éclairés par le philosophe Maxime Rovere, racontent les splendeurs et les galères de la résistance.
- Faudrait-il réhabiliter la colère pour en faire une vertu politique ? C’est la proposition de la philosophe Sophie Galabru.
- Finalement, faire usage de sa pensée est ambigu. L’esprit critique nous permet d’échapper à la servilité et à l’obéissance mécanique… mais ne nous précipite-t-il pas parfois dans le complotisme ou dans des défiances absurdes ? Ce sont les questions dont ont débattu l’anthropologue Dan Sperber et le sociologue Gérald Bronner.

Ma liberté est-elle négociable ?

Article de Alexandre Lacroix, Martin Legros, Cédric Enjalbert, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 154, novembre 2021, pp. 40-61.

Mots clés : Lien social-Précarité, Liberté, Contrainte, Insulte, Incivilité, Comportement social, Interdit, Vaccination, Voile religieux, Télétravail, Transport, Couple, Mill (John Stuart), Feinberg (Joel)

Nul n’apprécie qu’on vienne limiter son champ d’action ou lui imposer des contraintes, et l’instauration du passe sanitaire l’a bien montré. Mais il suffit que mon voisin écoute de la musique à tue-tête pour que je souhaite que sa liberté soit bornée. Comment rendre compatibles entre elles les libertés individuelles ? Suffit-il vraiment de rappeler le dicton « ma liberté s’arrête là où commence celle des autres » ?
Le philosophe utilitariste anglais John Stuart Mill (1806-1873) a proposé un autre principe pour circonscrire les libertés : j’ai le droit de faire toutes les folies que je veux, d’adopter une conduite que les autres jugent bizarre, voire inacceptable, tant que je ne nuis pas à autrui. Ce critère permet-il de définir plus précisément l’étendue du possible en démocratie ?
Plus près de nous, le philosophe américain Joel Feinberg (1926-2004) s’est intéressé aux comportements injurieux ou très dérangeants, sans qu’il y ait néanmoins préjudice. Au-delà de la nuisance, il s’est penché sur le registre de l’offense, comme le montre sa célèbre expérience de pensée du « trajet de bus ». À tester !
Ne pas retourner au bureau, refuser le passe sanitaire ou le schéma de la fidélité en couple, ne plus prendre l’avion, porter le voile : nos cinq témoins ont décidé de défendre farouchement l’une de leurs libertés. Leurs trajectoires de vie sont commentées par la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury.
Sur la politique sanitaire, le blasphème et l’affaire Mila, ou encore le slogan « Libertés chéries » choisi par le Rassemblement national en campagne, nous avons invité les philosophes Gaspard Kœnig et Raphaël Enthoven à débattre. Le premier considère que le noyau dur réside dans la possibilité offerte à chacun de se mettre en retrait ou d’assumer les conséquences de ses choix, tandis que le second lui répond que la liberté est produite par l’état de droit et les institutions. Un duel entre libéralisme et républicanisme.

“Nous sommes des analphabètes du sexe”

Article de Manon Garcia, Martin Legros

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 153, octobre 2021, pp. 64-69.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Consentement, Femme, Pouvoir, Désir, Féminisme, Viol, Sexualité

Cette jeune philosophe a décidé d’intégrer pleinement la pensée féministe dans le champ de la philosophie. Elle s’inscrit dans le mouvement de l’éthique « méliorative » qui vise à améliorer les pratiques grâce à la clarification des concepts. Après la question de la soumission, elle explore dans son dernier essai celle du consentement et invite les hommes et les femmes à nouer une nouvelle « conversation sexuelle ».

L’étrange gravité du sexe

Article de Martin Legros, Clotilde Leguil, Raja Halwani, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 151, juillet-août 2021, pp. 52-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Éthique, Intimité, Féminisme, Plaisir, Prostitution, Addiction

Nous vivons une drôle d’époque du point de vue des mœurs. D’un côté, avec les applications de rencontre, la mode des sex friends et des plans cul, le succès des conseils des sexperts, nous n’avons jamais été aussi près d’une démystification de l’érotisme qui facilite sa consommation effrénée. De l’autre, avec le phénomène #metoo mais aussi la publication de livres comme La Familia Grande de Camille Kouchner, une prise de conscience de la violence de la domination masculine est en cours, qui empêche de prendre l’acte sexuel à la légère. Alors, voulons-nous tout à la fois plus de liberté et plus d’éthique au lit ? Est-ce seulement possible ?
> Pour le comprendre, rien de tel que d’écouter quelques histoires vraies d’hommes et de femmes, gay ou hétéro, dont la vie a été profondément modifiée par certains rapports sexuels. La philosophe et psychanalyste Clotilde Leguil, autrice de Céder n’est pas consentir, en donne sa lecture.
> Dans les universités américaines, l’éthique sexuelle est devenue une discipline à part entière. Nous avons interrogé l’un de ses représentants, Raja Halwani, dont les travaux portent sur le mariage et sur les coups d’un soir.
> Si l’on est attentif aux avancées et aux publications féministes, qu’est-ce qu’on fait dans l’intimité ? Les gestes et les paroles qui miment la domination ou la soumission sont-ils à proscrire ? Un article en forme de plaidoyer inquiet, par notre journaliste Ariane Nicolas.
> Ces deux écrivains ont en commun d’avoir mené des expériences extrêmes et de les avoir racontées dans un roman. Emma Becker s’est prostituée dans un bordel de Berlin, Arthur Dreyfus est tombé dans l’addiction sexuelle. Leur dialogue tourne autour de la curieuse fragilité du plaisir.