Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 19

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Consentement et contrainte : des notions polysémiques

Article de Brigitte Bouquet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 13-27.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Consentement, Respect, Contrainte, Liberté, Intimité, Politique, Société, Évolution

Il est accordé une grande importance au consentement. Métamorphosé avec le temps, le sens de ce mot relève autant de la sphère de l’intime que du champ social et politique et recouvre plusieurs dimensions essentielles. Mais la notion complexe de consentement et le difficile consensus d’action se traduisent par des liens étroits qui unissent consentement et contrainte. Il n’y a pas de liberté sans contrainte. La contrainte renvoie à une diversité d’espaces et de processus. Elle peut être un mécanisme ou un levier intéressant si le cadre dans lequel elle intervient est clair et si les enjeux sont dits aux personnes.

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L’avenir du numérique dans le champ social et médico-social

Article de Vincent Meyer, Brigitte Bouquet, Didier Gelot

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, 205 p..

Mots clés : Travail social : Métiers, Informatique, Technologie numérique, Travail social

Les technologies numériques se sont déployées dans notre quotidien personnel et professionnel depuis le mitan des années 1990. Elles ont progressivement modifié notre rapport à l’espace, au temps, aux « autres », et jouent aujourd’hui un rôle majeur. Pour l’action sociale, la question essentielle est celle de leur accès et leur appropriation en complément d’autres modes, plus « traditionnels », de relations entre les individus.

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La solidarité par les droits et par l'engagement

Article de Brigitte Bouquet, Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 7-246.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Exclusion sociale, Professionnalisation, Accessibilité, Militantisme, Accès aux droits

La solidarité est à la base de la construction d’une société. Elle est à la fois un lien fraternel et une valeur sociale qui unissent le destin de tous les hommes. Mais actuellement la solidarité par le droit est questionnée du fait de dispositifs complexes et cloisonnés, de réponses fractionnées, d’accompagnements sociaux souvent redondants… Ainsi, dans leur rapport Gouvernance des politiques de solidarité (décembre 2012), Michel Dinet et Michel Thierry ont proposé de passer de la « solidarité de droit » à la « solidarité d’engagement ». Celle-ci se manifeste sous différentes formes de « pratiques de réciprocité », de gouvernance collective. Cela rejoint l’économie sociale et solidaire, et montre une conjonction d’objectifs.

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Le délit de solidarité en débat

Article de Brigitte Bouquet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 187-200.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Solidarité, Immigré, Délit, Étranger

Le « délit de solidarité », qui n’a aucune existence juridique, est en quelque sorte un concept militant, formulé pour la première fois par le Groupe d’information et de soutien des immigrés (gisti) en 1995 lors d’une campagne pour dénoncer les vagues d’interpellations envers des citoyens et des bénévoles associatifs portant assistance aux migrants. Puis le terme « délit de solidarité » a été largement utilisé pour dissuader et désigner les sanctions encourues par les personnes venant en aide aux étrangers en situation irrégulière ou pour justifier des poursuites engagées sous d’autres prétextes. En juillet 2018, le Conseil constitutionnel a estimé que l’aide au séjour et à la circulation d’une personne en situation irrégulière, lorsqu’elle était faite pour des raisons humanitaires et désintéressées, ne pouvait être considérée comme délictuelle. Mais il n’a pas « aboli » l’incrimination irrégulière de l’aide à l’entrée, au séjour ou à la circulation. La menace judiciaire plane donc toujours sur les militants solidaires.

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L’évolution complexe des politiques sociales de solidarité

Article de Brigitte Bouquet, Gaëlle Boul, Nabila Mouhoud

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 27-39.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Sécurité sociale, Solidarité, Approche historique, Collectivité territoriale

Les politiques sociales, ancrées dans le temps et l’espace, évoluant selon les périodes et les contextes, sont contingentes dans leurs fondements et variées dans leurs formes. La Sécurité sociale, pilier de la solidarité, met en œuvre une solidarité collective fondée sur la reconnaissance des droits et obligations de contribution. Les années 1960 et 1970, avec la crise économique, questionnent fortement ce modèle. Lors du tournant néolibéral des années 1980, il s’est agi de repenser l’État-providence pour le rendre plus efficace. Depuis les années 2000, l’engagement de l’État est revisité. Il s’intéresse au redéploiement de l’action politique à l’échelle des territoires départementaux, communaux, et s’interroge sur le rapport entre la multiplication des plans et leur spécificité au regard d’une action commune de solidarité. Ainsi, le changement d’échelle par les territoires crée à la fois un problème et l’opportunité d’une nouvelle gouvernance

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Quelques enjeux autour des territoires ruraux

Article de Brigitte Bouquet, Patrick Dubéchot

Paru dans la revue Vie sociale, n° 22, novembre 2018, pp. 15-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Travailleur social, Évolution, Pratique professionnelle, Milieu rural, Urbanisation, Pauvreté, Exclusion sociale, Précarité, Mutualité Sociale Agricole, Loi 2015-991 du 7 août 2015

L’article tente d’éclairer un monde en transformation – le monde rural – et d’en délimiter les contours et les problématiques. L’action sanitaire et sociale qui est mise en place doit accompagner depuis plus de quarante ans une évolution profonde des territoires et des espaces de vie, qui voit la « campagne » se réduire au profit d’une périurbanisation. Ces modifications de l’espace, mais aussi des modes de vie, engendrent des problématiques nouvelles et spécifiques comme la mobilité. Comment les travailleurs sociaux s’emparent-ils de ces évolutions, et des enjeux qui les accompagnent ? Cet article introduit donc la problématique générale du présent numéro.

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L'éthique de l'engagement, quelques éléments

Article de Brigitte Bouquet

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 270, septembre 2018, pp. 12-18.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Concept, Philosophie, Travail social, Engagement

Le regard philosophique et le questionnement éthique veulent dépasser un engagement qui ne serait qu’un accord minimum permettant un dialogue entre les hommes. L’engagement éthique professionnel n’est pas seulement lié par des paroles mais par des actes. Il comporte un processus d’émancipation qui permet au citoyen d’être éclairé. Basée sur la complémentarité des éléments organisationnels, institutionnels et de la société, l’approche multidimensionnelle de l’engagement éthique et professionnelle recherche l’harmonie du lien personnel et collectif, la cohésion sociale, la transformation sociale, l’humanisation de la société.

« La laïcité à l’usage des éducateurs » : le site et le smooc. Présentation et réflexions

Article de Brigitte Bouquet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 137-144.

Mots clés : Travail social : Formation, Laïcité, Éducation, Pédagogie, Travailleur social, Formation, Compétence professionnelle, Communication, Discrimination, CEMEA

Le site « La laïcité à l’usage des éducateurs » a été co-créé par les ceméa pour « aider l’ensemble des éducateurs à la laïcité, un devoir historiquement constitutif de la dimension animation et éducation ». Refondu en 2015, Il comporte sept thématiques rappelant le cadre juridique, des arguments, témoignages ou des relations d’expériences. Plus récemment, a été créé un « smooc » un « Massive Open Online Courses », c’est-à-dire des cours en ligne, gratuits et ouverts à tous (le « s » signifiant « social »). Cette pédagogie, aisément maniable, demande une posture de dialogue, la réflexion autonome de chaque éducateur sur les situations professionnelles rencontrées au quotidien, et apporte des réponses concrètes fondées sur le respect des principes de laïcité et de non-discrimination.

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La participation des personnes accompagnées : pour quels intérêts ?

Article de Marie Henriette Etcheverry, Brigitte Bouquet, Michel Chauvière, et al.

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 269, juin 2018, pp. 27-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Usager, Demande, Écoute, Travailleur social, Association

Les pouvoirs publics manifestent leur volonté de développer la participation des usagers dans le champ du travail social. L’intérêt de cette politique suscite des positions variées chez les professionnels impliqués à différents titres dans ce champ. Le débat résumé ci-dessous évoque quelques points sur cette question.

La confiance au coeur du travail social

Article de Brigitte Bouquet, David Puaud, Delphine T'serstevens, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 94, mars 2018, 2-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Confiance, Relation d'aide, Relation travailleur social-usager

"Confiance". Quel travailleur social n’a jamais énoncé ce mot, brandi ce concept, pour décrire sa pratique et en particulier la relation d’aide avec ses bénéficiaires? Mais si, dans les champs du social, tout le monde s’accorde à reconnaître son importance, on constate que, passées les généralités, on peine à la penser, la définir, à en préciser le contenu comme d’en cerner les contours. Que signifie-t- elle? Comment se construit-elle? Quels sont ses enjeux? Ses formes? Ses limites et ses obstacles?
L’idée de ce dossier a été motivée par ce double constat : évidence d’une part, et flou de l’autre.
Une attention particulière est portée sur les pratiques de la confiance dans la dynamique relationnelle qui s’engage entre l’intervenant et l’usager, tout en explorant d’autres dimensions, d’autres directions, souvent interdépendantes : confiance avec les proches des personnes aidées, confiance en soi, confiance en l’avenir, confiance entre membres d’une même équipe ou entre services, confiance de la part des pouvoirs subsidiants ou de la direction envers les professionnels...
Nous verrons aussi que la confiance ne va pas de soi, qu’elle doit se construire, s’auto-nourrir, être réciproque, mais également qu’elle est, dans nos sociétés en proie à des peurs multiples, attaquée, fragilisée par un climat de méfiance, de suspicion, qui gangrène peu à peu la société jusque dans le cœur des gens.
Dans un contexte marqué par la crise économique, les attentats ou encore la "question" migratoire, les mesures qui expriment et renforcent cette méfiance se multiplient et impactent la solidarité, l’action sociale et la relation d’aide en particulier : coupes budgétaires, réduction du temps passé auprès des bénéficiaires, "rationalisation" du travail social, contrôle accru des allocataires sociaux, nouvelles exceptions au secret professionnel...
Mais, sur le terrain, de nombreux travailleurs sociaux, soucieux de l’éthique et des valeurs de leur métier, résistent et ils pratiquent, maintiennent et développent au quotidien des approches, des manières, des "arts" de faire qui favorisent la création, l’entretien et les vertus de cette confiance. En rappelant, numéro après numéro, le rôle essentiel des travailleurs sociaux, l’Observatoire espère lui-même apporter sa petite pierre à l’édifice, redonner un peu de confiance et de reconnaissance à ces acteurs trop souvent ignorés, pour ne pas dire dénigrés...