PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, AFERTES-Arras, pp. 445-460.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Psychothérapeute, Thérapie familiale, Approche systémique, Émotion, Subjectivité, Système
Pour Nathalie Duriez, la danse de la rencontre se joue au niveau de la régulation émotionnelle. La famille arrive avec ses habitudes émotionnelles acquises au fil du temps, chacun a sa façon de s’ajuster aux autres. Les thérapeutes ont de leur côté des réactions acquises dans leur famille. La confrontation entre les deux systèmes familial et thérapeutique permettra à la famille de vivre une autre expérience de danse. Cette danse évolue donc avec l’introduction des stratégies de régulation émotionnelle des thérapeutes et devient alors thérapeutique.
Paru dans la revue Direction(s), n° 173, 20190301, pp. 46-47.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation travailleur social-usager, Mort, Management, Directeur d'établissement, Deuil, Maladie, Santé
Pour les directeurs et cadres du secteur social et médico-social, vivre la mort d'un résident fait malheureusement partie du métier. C'est surtout une expérience humaine : les réactions sont multiples entre tentation du déni et réflexions plus existentielles.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3057, 20 avril 2018, pp. 32-33.
Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Altérité, Patronat, Déterminisme
Ils sont autodidactes, handicapés, homosexuels, immigrés… et sont devenus chefs d’entreprise. Dans son livre « La force de la différence », le sociologue Norbert Alter raconte comment ces « patrons atypiques » ont réussi à dépasser, voire à sublimer leur différence.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 186, 20180201, pp. 22-33.
Mots clés : Travail social : Métiers, BPJEPS, Animation, Formation, Organisme de formation, Financement, Autonomie, Insertion professionnelle, VAE, Professionnalisation, Mobilité géographique
Quel que soit le statut du candidat (étudiant, demandeur d'emploi, salarié), il existe de nombreux moyens pour financer un projet de formation. Il est impossible de recenser ici de façon exhaustive toutes les possibilités de financement, au vu de la diversité des situations personnelles, géographiques et professionnelles. Ce dossier, illustré par de nombreux témoignages de lecteurs et d'animateurs, a pour objectifs de dresser un état des lieux -peu brillant- et de vous orienter au mieux vers les structures et les interlocuteurs qui pourront répondre aux questions et besoins. En premier lieu, l'organisme de formation que vous avez choisi. En second lieu, le conseiller Pôle emploi ou de la Mission locale (si vous êtes en recherche d'emploi) qui sera la cheville ouvrière de votre plan de financement. A vous de lui "vendre" votre projet... Et surtout, ne vous découragez pas !
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 265, juin 2017, pp. 13-21.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Assistant de service social, Intervention sociale, ISAP, Pratique professionnelle, Méthodologie, Rencontre, Projet individualisé, Évaluation
L’intervention sociale d’aide à la personne est une démarche méthodologique et un processus d’intervention auxquels sont formés les assistant(e)s de service social. Elle suit différentes étapes et on peut distinguer différentes phases selon le moment de l’intervention dans la durée. Cette méthodologie prend appui sur certains principes, notamment : travailler avec la personne, procéder à une analyse globale, mobiliser des forces et organiser le temps.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 265, juin 2017, pp. 69-72.
Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Assistant de service social, Femme, Immigré, Rencontre, Accompagnement social
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 23, printemps 2017, pp. 7-147.
Mots clés : Travail-Emploi, Grand âge-Vieillissement, Retraite, Temps, Identité, Espérance de vie, Représentation sociale, Dépendance, Vieillissement
La retraite, qu’elle soit attendue ou redoutée, marque le plus souvent un tournant délicat dans la vie personnelle. En effet, ce nouveau temps s’accompagne parfois d’une déstabilisation identitaire voire d’une crise existentielle, telle une troisième adolescence nécessitant un intense travail psychique de recréation de soi, véritable odyssée intérieure comportant menaces et opportunités.
L’allongement de la durée de vie entraîne par ailleurs un bouleversement démographique majeur, perçu tel un tsunami gris mondial.
Les 16 millions de retraités en France, au sein desquels règnent actuellement les baby-boomers, constitueront-ils une génération pionnière telle une figure emblématique de l’avenir quant à l’invention d’une nouvelle façon de vivre ensemble, plus coopérative et solidaire?
Les représentations sociales les concernant sont contrastées : plutôt attrayantes, elles en font des jouisseurs privilégiés, actifs, en pleine forme; effrayantes, elles les stigmatisent comme de vieux inutiles tout juste bons pour les maisons de retraite.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3004, 31 mars 2017, pp. 36-39.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention sociale, Relation travailleur social-usager, Violence, Langage
D’un côté, des travailleurs sociaux sont la cible de violences verbales de la part du public. De l’autre, des usagers peuvent se sentir agressés dans le cadre de la relation aidant-aidé. Pour prévenir et contrôler ces tensions, conscientes ou non, et qui peuvent aboutir à des attaques physiques, il importe de comprendre les mécanismes à l’œuvre et les situations qui les favorisent.
Théo vient d’avoir 6 ans. Il est dyslexique. Et pourtant, il est plein de potentialités. Son école, une calandreta, censée être inscrite dans les pédagogies nouvelles, lui impose pourtant un redoublement en ce1. Celui-ci a pour effet de le stigmatiser, d’augmenter ses difficultés. Au collège, Théo, pour pallier ces dernières, bénéficie d’un pai. Il ne suffit pas, ne se traduit pas par des modalités pédagogiques appropriées. Peu d’enseignants sont formés aux problématiques des enfants dyslexiques. Les causes des troubles de Théo proviennent d’un syndrome découvert à l’adolescence. Il engendrera des difficultés bien plus importantes. Théo pourra-t-il laisser libre cours à sa singularité ?