PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance - Pratiques, n° 129, septembre-octobre-novembre 2021, pp. 30-32.
Mots clés : Enfance-Famille, Accueil, Bien-être, Crèche, Conditions de travail, Équipe, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Famille, Pratique professionnelle, Projet pédagogique, Qualité, Relation famille-institution, Transmission
Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance - Recherches, n° 129, septembre-octobre-novembre 2021, pp. 4-7.
Mots clés : Enfance-Famille, Affectivité, Anomie, Apprentissage, Danger, Développement, Développement cognitif, Développement sensoriel, Éveil, Famille, Jeune enfant, Lien social, Réel, Relation familiale, Représentation sociale, Risque, Technologie numérique, Petite enfance
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3230, 22 octobre 2021, pp. 32-33.
Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Migration, Origine, Famille, Accouchement sous X, Rôle, Mère, Politique, Justice
Née sous X, celle qui se définit comme afroféministe a été adoptée à l’âge de 5 mois par un couple blanc. Partageant sa vie entre recherche, création et militantisme, l’adoption s’inscrit, selon elle, dans une histoire de domination et de violences.
Les configurations familiales, dans leur diversité, questionnent ce qu’un enfant fait de ses héritages filiaux et des loyautés qui lui sont associées. Un enfant a toujours affaire à de la mixité parentale, voire socio-familiale, d’autant que ces deux mixités interagissent entre elles.
En distinguant, comme pour la parentalité, les différents axes définis par Houzel, nous définirons les conditions du co-exercice, de la co-expérience et de la co-pratique ou co-éducation parentale, le « co » pouvant désigner deux ou plusieurs personnes, et pas toujours les mêmes sur chaque axe, mais aussi la « pluralité parentale en soi » liée à ses héritages et à son histoire. « Un parent ne suffit pas à faire un enfant ». Un enfant a aussi besoin de toute une société et de ses institutions pour advenir.
Paru dans la revue Dialogue, n° 233, septembre 2021, pp. 175-193.
Mots clés : Enfance-Famille, Interprétariat, Parentification, Enfant de migrant, Rôle, Parentalité, Famille, Migration, Langue
Les enfants de migrants sont souvent plus à l’aise que leurs parents dans la langue du pays d’accueil et peuvent jouer de ce fait un rôle d’interprète au sein de la famille. Cela peut-il entraîner une inversion des rôles parents/enfants et avec quelles conséquences ? L’analyse de treize protocoles d’enfants de 8 à 14 ans (un dessin de famille et un entretien semi-directif accompagné de supports visuels et de figurines, pour aider les enfants à exprimer leurs ressentis et leur perception de la dynamique familiale dans diverses situations) donne de nombreux indices d’une parentification douloureuse : peur de ne pas être à la hauteur, sentiments d’injustice, dévalorisation des parents, conflits fraternels et non-reconnaissance de leurs efforts et de leurs compétences pour traduire. Les indices d’une parentalisation fonctionnelle plus positive, telles que la fierté ou le sentiment de maturité, sont toujours associés à des expériences de remerciements ou de félicitations. Ces résultats invitent à sensibiliser les professionnels et les parents sur l’importance des signes de reconnaissance à l’égard des enfants interprètes qui contribuent à les maintenir à une place d’enfant.
Paru dans la revue Dialogue, n° 233, septembre 2021, pp. 137-158.
Mots clés : Enfance-Famille, Nourrisson, Épidémie, Hôpital, Maternité, Relation enfant-parents, Enfant malade, Famille, Maintien du lien, Covid-19
Les mesures sanitaires prises dans les hôpitaux durant l’épidémie mondiale de Covid-19, notamment au cours de la « première vague », sont venues questionner l’auteure dans le cadre de sa pratique au sein d’un service de réanimation néonatale. La fermeture de l’institution hospitalière aux visiteurs au nom de la sécurité sanitaire a ainsi conduit à fermer les services de suite de couches aux pères et à limiter, voire interdire, les visites des parents auprès de leur nouveau-né hospitalisé. Comment inventer des moyens de faire famille au moment où la famille se constitue ou se réaménage dans des conditions aussi extrêmes ? Au travers de quelques observations et de l’analyse d’un cas clinique, l’auteure invite à repenser les pratiques limitant les visites des parents mais également des frères et sœurs auprès des bébés hospitalisés.