PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 85-98.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfant, Lien social, Relation, Identité, Groupe d'appartenance, École, Adaptation, Altérité, Conscience de soi
« Être écolier » n’est qu’une appartenance parmi d’autres... lorsque tout va bien. Mais tel n’est pas toujours le cas. L’auteure se propose d’explorer ces problématiques d’enfants n’arrivant pas à s’adapter à l’école du fait de difficultés : à se constituer une identité propre par défaut d’individuation (du fait du manque de « désadaptation » des parents – au sens donné par Winnicott –) et à développer un réel sentiment d’appartenance (en lien avec l’entrée dans la Loi, la notion d’altérité, la capacité d’empathie, etc.). Puis elle expose une méthodologie de collaboration avec les parents et l’enseignant de façon à aider l’enfant à franchir ces étapes du « grandir » afin qu’il puisse trouver sa juste place à l’école... gage de sa capacité à trouver plus tard une juste place dans la société.
Le Liban, pays de dix-huit communautés religieuses officiellement reconnues par l’État, a subi, à partir de 1975, une terrible et sanglante guerre civile qui a duré une quinzaine d’années. Ces communautés religieuses s’entre-déchirent jusqu’à présent pour créer un Liban à leur image. La liberté de l’enseignement approuvée par la constitution permet à chaque communauté religieuse d’avoir ses propres institutions scolaires et son propre projet d’éducation. De ce fait, l’éducation à la citoyenneté impose des épreuves à tous les Libanais ainsi qu’aux différentes écoles. En effet, le Libanais appartient d’abord à sa communauté religieuse, puis à sa famille politique et enfin au Liban. Comment peut-on donc arrêter un programme pour éduquer les nouvelles générations à une citoyenneté nationale et non communautaire ?
Souvent connu dans le grand public, et particulièrement dans le monde éducatif, sous le nom d’hyperactivité, le trouble Déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité est l’un les plus courants pendant l’enfance puisqu’il touche environ un enfant sur 50, avec un taux de prévalence plus important chez les garçons que chez les filles. Pour plus de la moitié des cas, il s’accompagne de psychopathologies associées comme l’anxiété, les troubles de l’humeur, le trouble oppositionnel avec provocation, de troubles des apprentissages, ou encore de troubles du sommeil… Ces enfants sont agités, impulsifs et/ou distraits et manifestent des difficultés de comportement à la maison, à l’école et dans les activités périscolaires. Ces troubles persistent à l’âge adulte, même s’ils ont tendance à diminuer. Ceci entraînerait consécutivement des dysfonctionnements cérébraux, en particulier dans la zone frontale, affectant les capacités attentionnelles et de planification de la personne. L’hypothèse d’un trouble neurodéveloppemental se trouve renforcée par l’efficacité relative des traitements médicamenteux. Cependant une approche globale, incluant des stratégies psycho-éducatives comportementales, à l’école et à la maison, apparaît indispensable. Mis en avant très récemment en France dans les années 2000, il n’est pas encore suffisamment diagnostiqué et traité. Ce dossier a pour objet de faire le point sur cette problématique, qui concerne actuellement un nombre important de familles et de professionnels de l’enseignement, en donnant la parole à un nombre important d’acteurs concernés à des titres divers par ce trouble. L’aspect parcours scolaire sera privilégié, sans méconnaître les étapes importantes en amont et en aval de ce parcours.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/2, n° 94, Août-Décembre 2022, pp. 267-274.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Difficulté scolaire, Enseignement spécialisé, Enfant handicapé, Déficience cognitive, Soutien scolaire, Technologie numérique, Stimulation, Mémoire, Vie privée, Secret
Le numérique comme bien commun à l’école est une gageure ! Pourtant il s’inscrit dans les programmes depuis plus de 40 ans. Certaines fois mis en avant de façon transversale, d’autres fois par entrée disciplinaire, souvent ce sont les outils qui prennent le dessus sur la didactique, la pédagogie et la sécurité. L’usage du numérique, notamment auprès des élèves à besoin éducatif particulier, est un levier pertinent des blocages dans les apprentissages. Actuellement, la réalité augmentée ou virtuelle est mise en avant avec concordance des dernières recherches en matière de métacognition et neuroscience. Nous nous proposons d’aborder cela par le prisme d’une recherche qui questionne l’usage de la réalité augmentée afin de permettre de faire évoluer les pratiques d’une démarche scientifique.
Théo vient d’avoir 6 ans. Il est dyslexique. Et pourtant, il est plein de potentialités. Son école, une calandreta, censée être inscrite dans les pédagogies nouvelles, lui impose pourtant un redoublement en ce1. Celui-ci a pour effet de le stigmatiser, d’augmenter ses difficultés. Au collège, Théo, pour pallier ces dernières, bénéficie d’un pai. Il ne suffit pas, ne se traduit pas par des modalités pédagogiques appropriées. Peu d’enseignants sont formés aux problématiques des enfants dyslexiques. Les causes des troubles de Théo proviennent d’un syndrome découvert à l’adolescence. Il engendrera des difficultés bien plus importantes. Théo pourra-t-il laisser libre cours à sa singularité ?