Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 5 sur un total de 5

Votre recherche : *

Langage, métissage et résistance

Article de François Laplantine

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 21-31.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Langage, Résistance, Interculturel, Anthropologie, Idéologie, Société, Identité, Migration, Philosophie

Entretien avec l’anthropologue François Laplantine sur la pensée "métisse". Langage et processus multiculturel.

Accès à la version en ligne

Le langage, un moyen de communication ?

Article de Olivier Gaignard

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 45-59.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Langage, Philosophie, Communication, Parole, Pouvoir, Symbole, Pensée

L’analyse rigoureuse de la doxa montre qu’on ne saurait réduire le langage à un moyen de communication sans l’amputer de ses aspects les plus essentiels. Le langage humain déborde la parole verbale, le corps lui-même s’exprimant dans un langage plus ou moins conscient ; à l’inverse du présupposé techniciste, on ne peut séparer abstraitement la pensée et le langage ; enfin le langage n’est pas un objet extérieur au sujet parlant, présupposé à partir duquel est construit le concept d’outil. Il reste qu’en suivant le schéma techniciste, la communication est assimilée à un moyen neutre de transmission de l’information. Or la communication renvoie à des fins socialement intéressées et les mots ne sont pas réductibles à des informations neutres. La thèse dominante occulte que l’essentiel du langage réside dans le pouvoir d’affecter l’autre et de se laisser affecter par lui. Dans ses manifestations les plus ordinaires, le langage est une potestas, un pouvoir de transformation des pensées.

Accès à la version en ligne

Formation et schizophrénie. Rapport à la langue

Article de Hassan Hajjaj

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 32-43.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Langage, Philosophie, Concept, Sens, Formation, Travail social

Ce texte tente de montrer que le concept est fondateur de la pensée critique. Dans le monde de la formation des travailleurs sociaux, si la lecture des concepts est ambiguë, il y a un risque de créer une forme de schizophrénie chez les apprenants.

Accès à la version en ligne

L’écriture subjective du temps. La représentation du présent d’après le passé, la réécriture du passé au présent

Article de Valentine Prouvez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 119-132.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Temps, Philosophie, Mémoire, Norme, Vie quotidienne, Canguilhem (Georges)

Le temps renvoie, dans sa plus simple définition, au fait que les choses passent. C’est à la fois parce que nous sommes conscients de notre propre existence et de celle des objets qui nous entourent, et parce que nous pouvons nous souvenir de ce que nous ne percevons plus au moment présent, que nous est donné intuitivement le temps : les notions de passé, de présent et d’avenir. Notre représentation ordinaire du temps est linéaire : nous pensons l’existence comme une succession chronologique d’évènements. Cette représentation de l’existence dans le temps présente cependant certains paradoxes, manifestes dans cette formule usuelle : « Tu n’as pas changé. Qu’est-ce que tu deviens ? ». Nous proposons de nous intéresser à ce paradoxe inhérent à notre rapport subjectif au temps, dans une approche croisée entre biologie, psychanalyse et philosophie.

Accès à la version en ligne

Contre la violence du monde, l'idéal grec de la douceur : Des vertus de la sensibilité dans le rapport à l'autre

Article de Gilles Guigues

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 60, décembre 2017, pp. 11-19.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Philosophie, Confiance, Justice, Relation, Non-violence, Platon, Socrate, Aristote, Grèce, Antiquité

La douceur est un acte éthique ; dans la socialité qu’elle imprime, sa sagesse pratique marque la capacité des hommes à s’opposer à la violence qui s’impose à eux, à la démesure du monde, aux effets néfastes du réel, aux atteintes du sort. Plus que tout autre qualité, la douceur se distingue par son humanité et les liens de solidarité qu’elle tisse dans une forme modérée de rapport à autrui. En un sens, cette préoccupation tendue vers le prochain est un principe agissant où le bien se manifeste comme un soin et la vertu de celui qui s’y prête se réalise en acte.

Accès à la version en ligne