L’écriture et la lecture sont l’aboutissement d’un long processus. Cette trace socialisée interroge l’enfant sur sa position subjective et plus particulièrement sur la question de son rapport à la Loi, l’ordre générationnel. Elle relève plus d’une question de désir d’inscription dans le monde culturel des adultes que d’une affaire de combinatoire. Nous appuyons notre propos par l’analyse de la situation d’un enfant en difficulté avec le langage écrit qui ne résulte pas d’une insuffisance de l’appareil cognitif mais d’un rapport particulier à l’ordre générationnel qui se traduit par des modalités relationnelles incestuelles où la coloration masochique est nette. En réponse à cette caractéristique, avant toutes décisions, les aides devraient consister à soutenir le processus de différenciation dans l’institution apte à relancer le processus de subjectivation de l’enfant.